vendredi 14 décembre 2007

Détour par Colonna

Ce matin, enfin ce midi (quand je me suis levé ^^), j'ai ouvert le journal, pour lire un peu ce qu'il se passe en ce moment... Le journal ouvert en question, c'est Aujourd'hui en France, je le lis de temps en temps... Bref... Sur l'édition du vendredi 14 décembre 2007, c'est à dire le numéro n°2199, sur la première page, nous pouvons lire avec la régle des 3 G (en grand, en gros, en gras ^^) : "La perpétuité pour Colonna", bon jusque là ok, pas de problème.

Je baisse légérement les yeux, je lis la phrase en dessous :

Justice: L'avocat d'Yvan Colonna, condamné hier à la réclusion criminelle à perpétuité, dénonce "un verdict prononcé dans un dossier vide de preuves".

Voilà ce qui m'a sauté aux yeux... Vous ne trouvez pas qu'il y a un problème? Non? Bon relisez bien... Je vous laisse 15 secondes... Top chrono... 15, 14, 13, 12, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, 0... Vous comprennez maintenant? Bah oui vous vous posez la même question que moi maintenant! Quand on lit la phrase, on se demande qui a été condamné entre l'avocat d'Yvan Colonna et Yvan Colonna lui-même... Moi quand j'ai lu la phrase la première fois, je me suis dis, tient ils ont condamné l'avocat d'Yvan Colonna... Et après réfléxion... Bah non ça serait étonnant, c'est Yvan Colonna qui a été condamné hier... La phrase est assez mal construite je trouve...

Bref quoi qu'il en soit, les magistrats de la cour d'assises spéciale de Paris, ont bel et bien condamné Yvan Colonna à la prison à perpétuité pour l'assassinat du prefet Claude Erignac. Une condamnation faite à partir de rien... Aucune preuve, ne prouve qu'Yvan Colonna est l'assassin de Claude Erignac... Une décision fondé en rien... Peut-être l'a-t-il tué, peut-être pas... En tout cas, ils ne peuvent pas le condamné comme ça, sans aucune preuve... C'est comme s'il y avait une nouvelle affaire Dreyffus qui planait dans l'air...

jeudi 13 décembre 2007

Les progrès de la science

Georges se plaint ces jours-ci d'un mal au coude. Il en parle à son meilleur copain:
- Aïe.... Aujourd'hui j'ai encore mal au coude.
- Qu'est-ce que tu vas faire?
- Je vais aller voir le médecin, je ne peux plus tenir.
- T'es dingue! A l'aube du 21ème siècle, aller chez le médecin n'est plus la solution la plus pratique, ni la plus efficace. Maintenant on dispose de super ordinateurs qui savent diagnostiquer toutes les maladies efficacement et pour beaucoup moins cher que le médecin.
- Ah bon...
- Oui. Tu vas au supermarché du coin, il y a un ordinateur. Tu y va avec un flacon d'urine, une pièce de 10 francs et le tour est joué.
Rentrant chez lui, Georges repense à ce que lui a dit son copain. Après tout, s'il veut tenter l'expérience, il n'a que 10 balles à perdre. Le lendemain, Georges se rend au supermarché avec un flacon d'urine. Il trouve l'ordinateur en question, pose le flacon d'urine à l'endroit indiqué et met 10 balles dans la fente. L'ordinateur commence à s'agiter, des lumières multicolores se mettent à clignoter. Finalement, une feuille de papier sort de la machine. Georges la lit:

PROBLEME : VOUS SOUFFREZ D'UNE TENDINITE AU COUDE.
SOLUTION : TREMPEZ VOTRE COUDE TOUS LES SOIRS DANS DE L'EAU CHAUDE PENDANT DEUX SEMAINES. EVITEZ DE PORTER DES CHARGES LOURDES.

Georges est effaré! Rentrant chez lui, il repense à l'expérience qu'il vient de vivre et admet que la science progresse. Pourtant, comme tout être humain, il doute. Il se dit que, quand même, un ordinateur peut être faillible, qu'il peut être pris en défaut. L'expérience se montrant amusante, il décide de la renouveler dès le lendemain en la compliquant un peu... Le lendemain, il prend un flacon et le remplit partiellement avec de l'eau du robinet, il recueille un peu de la bave de son chien, y mélange un peu l'urine de sa femme et de sa fille et, pour couronner le tout, se masturbe par-dessus et le mélange afin d'en assurer l'homogénéité... Georges se rend au supermarché avec le flacon contenant la mixture. Devant l'ordinateur, il pose le flacon d'urine à l'endroit indiqué et met 10 balles dans la fente. L'ordinateur commence à s'agiter, des lumières multicolores se mettent à clignoter. L'ordinateur s'agite de plus en plus, les lumières clignotent de plus en plus. Georges se frotte les mains: la machine va exploser! Mais finalement, une feuille de papier sort de la machine.Georges la lit :

PROBLEME : VOTRE EAU EST CALCAIRE ET IMPURE.
SOLUTION : INSTALLEZ UN PURIFICATEUR D'EAU.

PROBLEME : VOTRE CHIEN A DES VERS.
SOLUTION : METTEZ-LE SOUS VERMIFUGE PENDANT UNE SEMAINE.

PROBLEME : VOTRE FILLE SE DROGUE A LA COCAINE.
SOLUTION : METTEZ-LA EN CURE DE DESINTOXICATION.

PROBLEME : VOTRE FEMME EST ENCEINTE. CE SONT DES JUMELLES. ELLES NE SONT PAS DE VOUS.
SOLUTION : CONTACTEZ DES MAINTENANT VOTRE AVOCAT.

CONSEIL DU JOUR : ARRETEZ DE VOUS MASTURBER, CELA NE VA PAS ARRANGER VOTRE TENDINITE AU COUDE...

vendredi 7 décembre 2007

Expérience


Si je vous dis que j'ai montré que la relation suivante "A Dreux, il y a, toutes les trois minutes, un couillon qui passe devant un parcmètre et qui ne peut s'empêcher d'appuyer sur le bouton vert" vous me croyez? Non? Bon laissez-moi vous raconter mon expérience, avec preuve sous votre nez.

Mardi, Jérome, Julien, Gaëtan et moi, on se ballade dans Dreux, on descend la grande rue de la gare, arrivant pratiquement au magasin de musique, nous nous arrêtons devant un parcmètre, bien sûr je ne peux m'empêcher de faire chier le monde, j'appuie sur le bouton vert, sans mettre d'argent dans la machine à sous, ce qui donne un ticket gratuit por se garer 10 minutes... Je regarde dans l'espèce de trou qui donne les tickets, il y en avait déjà un, mais ce n'était pas le mien... Bon j'attends le miens... Ah! Il est arrivé! Je compare les deux tickets, trois minutes d'écart entre les deux tickets. J'en déduis donc la relation suivante : "A Dreux, il y a, toutes les trois minutes, un couillon qui passe devant un parcmètre et qui ne peut s'empêcher d'appuyer sur le bouton vert"...

Bon moi tellement content d'avoir trouvé un théoréme bidon, j'ai appuyé pendant quelques minutes sur le bouton vert, pour faire apparaître tout un tas de tickets, comme ça la prochaine personne qui passe ne sera pas deçu... Faudra qu'il cherche son ticket parmis une dizaine ^^

mardi 4 décembre 2007

Massacre fictif


Planté sur un pc, il n'est que 10h29, on fait un routage avec orcadlib et layout, le cours se passe tranquillement... Pourtant je n'aurais jamais pensé à ce qui allait arriver... Des coups de feu par dizaine se font entendre à quelques lieus de là, que se passe-t-il ce n'est quand même pas dans le lycée? C'est à l'extérieur? Oui probablement... C'est la ville qui est comme ça... Une habitude... Un élève rentre en panique dans la salle, "PLANQUEZ-VOUS!!! NE CHERCHEZ PAS A COMPRENDRE!!! IL Y A ELEVE ARMEE DE GUNS!!!" Nous le regardons, puis nous nous regardons, nous ne savions pas si cela était vrai, ou si c'était une blague de l'élève rentré dans la classe... Mais vit bien qu'il ne fit pas de chiqué, quand nous vîmes plusieurs élèves, professeurs et personnels du lycée courir dans tous les sens.

Nous sommes en salle B202 au deuxième étage du bahut, les coups de feu vennaient du bâtiment G... On a le temps de s'enfuir par la sortie principale, elle n'est pas si loin, oui... Mais non, une nouvelle dizaine de coups de feu retentirent de nouveau, mais cette fois-ci dans le bâtiment B, celui dans lequel nous sommes actuellement, les coups de feu résonne de plus en plus fort, et de plus en plus près, l'élève en question se rapproche... Il traîne dans les couloirs du lycée, il fait régner la peur et la terreur, il est calme, il est dans une trans-orgasmique, il a tout pouvoir sur nous...

On entend des cris, des pleurs, soudain ils sont étouffés par le son d'un coup de feu... Des gens courent vers les sorties, certains arrivent à sortir du couloir et à foncer en bas des escaliers pour sortir du bâtiment et s'enfuir, d'autres se font abattre dans les longs et étroits couloirs... Des personnes, tellement pétrifiées, ne savent pas quoi faire et restent sur place, la peur les paralyse... Certains, au risque de se casser une jambe, sautent par les fenêtres du premier étage... C'est la panique générale dans le lycée, les élèves du bâtiment B se sont tous plus ou moins enfuient... Mais des élèves et des professeurs continuent à crier dans tous les sens de s'enfuir ou de se cacher...

Notre professeur nous dit de courir à toutes jambes...On entend les fenêtres de la salle B204 se casser après des tires... Des élèves de ma classe sont pourtant allés dans le couloir, le tueur a tiré sur quelques un d'entre eux, et à poursuivit ceux qui ont réussit à atteindre l'escalier le plus proche de la sortie... Ce qui m'a laissé quelques secondes pour retenir mon souffle et courir à toutes jambes vers l'escalier à l'opposé de celui de la sortie...

Arrivé à la sortie, je n'étais pas seul, certains de mes camarades m'avaient suivit, nous étions terrorisés... Nous avons foncé sur vers un bâtiment qui n'est pas connu de la plupart des élèves car il n'est pas souvent utilisé, et il est situé derrière le bâtiment B et caché par celui-ci... Le bâtiment E... Nous avons foncé en direction de ce bâtiment, nous étions quatre, et une fois dehors, nous ne sommes pas rentré dans le bâtiment E pour se cacher, mais nous avons grimpé par dessus les barrières, nous avons sauté sur le trottoir au bord de la route qui passe devant le lycée... Nous étions sain et sauf, quand je sortis mon téléphone pour appeller les condés, mais pas besoin, je levais les yeux et je vis un armada de véhicules de flics stationnés devant le lycée... Des flics par centaines...

Je regarde l'heure, il est 11h14, je vois toujours et encore des élèves s'enfuirent du lycée, j'attends que les flics rentrent dans le bahut, mais ils ne bougent pas, ne savent pas quoi faire, et les coups de feu continuent à se faire entendre... Vers 11h30 ils commencent à pénêtrer le lycée...

L'élève en question je le connaissais, pas plus que ça, mais je le connaissais... Je ne sais pas ce qu'il lui ait passé par la tête... Vers midi on apprendra que le tueur s'est suicidé après avoir fait un lourd bilan de 28 morts, 26 élèves et 2 professeurs... Une vengeance selon la rumeur... Une simple vengeance... J'ai peur d'apprendre qui a était tué, j'ai peur...

Je vous rassure cette histoire est purement fictive... Seul Gaëtan et Jérome peuvent comprendre pourquoi cette histoire m'est passé par la tête... Ce n'est pas une histoire pour faire rire, mais juste une de mes peurs, intéressante et effrayante à la fois, que j'ai décrite dans cette histoire...