…d’un nouveau chemin, ou de moi-même…
« Fatigué, fatigué… Fatigué du mensonge et de la vérité, que je trouvais si belle, que je voulais aimer, mais qui est si cruelle, que je m’y suis brûlé… »
Sacrifice : n.m.
1. Oblation, faite à une divinité, d’une victime ou d’autres présents.
Immoler un taureau en sacrifice à Zeus. Sacrifice humain. > RELIG CATHO
Le saint sacrifice : la messe (qui renouvelle, sur l’autel, le sacrifice de Jésus sur la croix).
2. Fig. Renoncement, privation que l’on s’impose ou que l’on accepte par nécessité.
Faire le sacrifice de sa vie. > Privation matérielle.
Les études de leurs enfants leur ont imposé de grands sacrifices.
Autodestruction : n.f. Destruction physique ou morale de soi-même.
Suicide : n.m.
1. Action de se donner volontairement la mort. > Fig. Fait d’exposer dangereusement sa vie (par imprudence, inconscience, etc.).
C’est un suicide de conduire à cette vitesse. 2. Fig. Fait de se détruire soi-même, autodestruction.
Certains actes constituent un suicide moral.
« Oh oui, je t’aime… Je t’aime à en crever… »
Qu’on m’ait pris pour un fou, un pédé, un taré, un excentrique, un connard, un gamin, un bi, un touriste, un malade, etc… Je m’en balance, personne ne me connait assez bien pour savoir qui je suis, vous connaissez tous une partie de moi, mais rarement en entier, vous croyez tout connaitre, mais vous ne connaissez rien… J’ai détesté qu’on me prenne pour un égoïste, un con, un imbécile, la bonne poire, j’ai détesté qu’on parle dans mon dos, qu’on soit hypocrite, j’ai détesté avoir une douleur qui me ronge, j’ai détesté que certaines personnes pètent plus haut que leur cul, j’ai détesté qu’on me mente… J’ai détesté le conformisme, c’est peut-être pour ça que je ne suis qu’un cannibale misanthrope…
« Soldat sans joie, va, déguerpie, l’amour t’a faussé compagnie… »
Je vous quitte, oui, mais ça n’empêche pas de vous dire que je vous aime, tous autant que vous êtes, famille, proches, frangin(e)s, ami(e)s, camarades, kyokus, éphémères, ennemi(e)s… Je ne citerai pas de nom, pour ne pas faire de jaloux, et puis parce que j’aurais des centaines de personnes à marquer et que j’en oublierais alors que je ne voudrais pas, mais merci à vous tous, merci… Mes pensées sont tournées vers vous…
« Je veux m’enfuir pour disparaître… »
J’étais une chenille jusqu’à présent, je fumais mon narguilé comme si de rien n’était, j’aidais la petite fille à trouver son chemin, et puis voilà que j’ai formé mon cocon, maintenant que je me suis assez replié sur moi-même, maintenant que j’ai fini mon tête à tête avec moi-même, je décide de sortir de mon cocon, je décide de déployer mes ailes, espérant être métamorphosé en papillon, et non en pigeon rouleur. Quelqu’un a dit «le dernier espoir c’est la fuite…», pour moi c’est de me détruire, et me reconstruire, tel un phénix, tout en portant les cicatrices de mes douleurs. J’espère ne pas être l’œuvre de Frankenstein…
« Bless the child… »
Il me reste une semaine dans cette pute de vie, la mienne, qui ne devait probablement pas être intéressante aux yeux de certaines personnes… Après avoir touché l’apogée de ma décadence, je peux peut-être enfin tenter de renaître. Dans une semaine pile poil, je serai en train de mourir d’une mort lente durant plus de 30h. Dans huit jours, j’assisterai à ma propre renaissance, je changerai de vie, à la recherche des morceaux de mon âme, je trace non pas un trait sur ce que j’ai pu vivre pendant 20 ans, mais je vais ranger mon ancienne vie dans une boîte à chaussure, peut-être un jour je la rouvrirai, peut-être pour y retrouver ma réalité et ma vérité…
« C’est l’histoire, c’est ça y croire, un sacrifice, un suicide sans le vouloir… »