dimanche 17 avril 2011

Entretient avec un souvenir (inachevé)


Bonjour et merci de m'accorder une interview pour mon blog, malgré que je ne l'entretiens plus beaucoup... Connaissez-vous mon blog?
Bonjour, non je ne connais pas votre blog, mais j'en ai déjà entendu parler, de bonnes critiques, il a l'air fort intéressant, et pour tout public, bien que déconseillé aux -18ans, c'est assez paradoxale, j'aime les paradoxes!

Eh bien merci! Mais passons à vous, comment allez-vous?
Bien, du moins je le pense, je réussis tout ce que je fais, des idées en or, qui ne font que de m'élever.

Oui car hélas, il y a peu de temps vous étiez encore dans l'ombre, peu connu?
Si connu, mais pas du même milieu, j'étais perdu, estompé au centre d'un labyrinthe dont je ne trouvais pas la sortie, l'impression d'être dans un cauchemar sans fin... J'ai trouvé le moyen de sortir du labyrinthe, j'espère que j'étais Thésée et non pas Icare, j'espère que j'ai grandi comme Alice...

En parlant d'Alice, seriez-vous capable de dépasser les frontières, de retourner de l'autre côté du miroir?
C'est une bonne question... Je ne sais pas... Je longe ces frontières de temps en temps par nostalgie, mais à peine longée, je sens qu'elles me rongent...

Eh bien merci pour vos réponses! Je vous dis au revoir, et à une prochaine fois!
De rien... Au revoir...

Au soleil ou au crépuscule, laissez-moi rouler dans mon cabriolet, laissez-moi écouter Renaud, Tarja ou Manson, exprimer ma douleur... Une larme ensanglantée coule le long de ma joue, mes yeux inexpressifs regardent la Beauce, regardent la Cathédrale pousser au beau milieu d'un champ de blé immense, laissez-moi dépasser les frontières, comme un simple inconnu...

Laissez-moi avaler ce plat vénitien, cette soupe noire, dans cette taverne, où je peux contempler les gens qui passent, qui ne me verront qu'une fois dans leur vie, comme un éphémère...