vendredi 24 janvier 2014

Around the world


6 mois après le Canada, mes pieds se remettent à ne pas tenir en place!

C'est bien la première fois que je pars en voyage, mais que je pars avec une petite appréhension. Rien de méchant, mais dans quel état vais-je revenir? Voici donc la seule question que je me pose actuellement... Je n'ai pas peur de m'aventurer sur de nouveaux terrains, je n'ai pas peur d'être déstabilisé, je n'ai pas peur du changement, je me demande juste les traces que vont laisser sur moi ce voyage.

Certes je vais aider, certes je vais voir du paysage, certes je vais m'ouvrir un peu plus l'esprit... Je sais que je vais exploser là-bas, un peu comme l'Australie, mais là, de quelle ampleur sera la claque dans ma gueule?

Je reprends mon sac, direction une nouvelle destination, une nouvelle histoire!

jeudi 23 janvier 2014

Décrocher la Lune



Si j'avais pu décrocher la Lune, je l'aurais fait, j'aurais tout donné pour ça, sans aucune hésitation je l'aurais fait, et tu le sais. Rien ne comptait pour moi, hormis notre amour et ton bien-être. Les moments, que nous vivions, étaient forts et inoubliables, et je ne peux me résigner à ce que tout ça se termine aussi simplement qu'un manque de dialogue...

Je te le demande bats toi pour notre amour, bats toi pour nous, sinon j'aurais toujours cette mauvaise impression, mauvaise image que j'ai actuellement. Je me suis battu pour que tu sois émancipée de ton passé, je me suis battu pour que tu ais un avenir, je me suis battu pour que tu sois heureuse... Je me suis oublié pour te permettre de sortir de tout ça, je ne regrette pas, je l'ai fait par amour. Je ne t'ai jamais rien demandé, hormis de me faire à manger, je te demande maintenant une nouvelle chose : bats toi pour notre amour! J'ai toujours cet espoir que tout revienne à la normale, je suis prêt à faire avancer beaucoup de choses maintenant, je suis prêt à parler dorénavant.

Mais j'aurais pu faire tous les efforts du monde, ça n'aurait rien changé, j'aurais pu la décrocher cette putain de Lune, ça n'aurait rien changé, ça n'aurait pas été assez. Ne laisse pas la douleur t'emparer de ton cœur, car tu sais ce qu'il y a au plus profond de celui ci, tu sais ce qu'il s'y trame, laisse ton cœur parler. Ne renies pas ce qu'il s'est passé en 3ans et demi, ne mets pas à la poubelle notre amour, sauve le!

Souviens-toi quand on se voyait un week-end sur deux à Mayenne, je venais pour te voir, pour te sortir de cet appart maudit, je te sortais de chez ta mère, je ne voulais pas que tu souffres, je venais te voir pour te changer les idées, on passait un temps fou à se dire au revoir, on ne voulait pas se quitter, c'était trop dur pour nous de se séparer, je réussissais à chaque fois à te faire penser à autre chose le temps d'un week-end. Souviens-toi de quand nous étions chez mes parents, à passer des heures ou des journées dans mon lit, pour se câliner, la semaine défilait vite, et ça te permettait de passer des vacances loin de Mayenne. Souviens-toi quand tu pleurais dans mes bras, que je venais de faire 150km pour te récupérer chez les flics, et t'éviter d'aller en foyer, souviens-toi que ta mère venait d'essayer de te défenestrer et que ton père n'a pas bougé le p'tit doigt pour venir te chercher et te sortir de cette merde. Souviens-toi de quand nous étions chez ton père au début, que nous dormions dans ce grand lit, j'étais là pour t'aider moralement contre lui. Souviens-toi quand nous étions au bord de la mer, à La Rochelle, l'île de Ré, Arcachon, Erdeven, enlacé l'un à l'autre, je te faisais sortir de cette routine, je t'offrais du rêve. Souviens-toi de l'avortement, j'étais là, présent, je ne t'ai pas laissé seul, j'étais là dans la chambre, à te voir souffrir, souffrant par la même occasion. Souviens-toi des concerts, Marilyn Manson, Soldat Louis, Rammstein, Mylène Farmer... Je t'offrais des sorties, comme également au palais de la découverte. Rammstein et ton malaise, après réflexion je me souviens maintenant que tu étais enceinte à ce moment là, je ne t'en veux plus, je sais me remettre en question, et j'ai malgré tout stoppé de regarder le concert, j'ai préféré savoir où tu étais, m'inquiétant malgré ma colère, j'ai traversé tout Bercy, pour retourner à l'entrée de la fosse et t'attendre sortir de l'infirmerie. Souviens-toi de quand nous avons commencé à habiter à Nogent, "bienvenue chez toi, chez nous" t'ai-je dis. Souviens-toi de tous ces jours où je t'attendais le soir en sortant du boulot, je t'attendais sur le parking derrière le lycée, tous les jours j'étais là, à venir te chercher, t'évitant de prendre le car. Souviens-toi de quand je venais te chercher le midi, parce que tu venais de faire un malaise, j'étais là, je me foutais de partir du taf, ta santé comptait avant tout pour moi. Souviens-toi du Canada, je ne te l'aurais pas offert, si je ne t'aimais pas, je l'ai fait par amour, je t'ai offert ce voyage parce que tu étais ma femme. Souviens-toi que je n'avais qu'entre 21 et 24ans quand je t'ai aidé...

Mon seul regret et de ne pas avoir pu te payer le permis, même si ce n'était pas à moi de le faire, ton père ne l'a fait qu'une fois qu'il t'a vu revenir chez lui, pour te faire redégager au plus vite. Lui a été incapable de te nourrir, de te loger, de t'aider dans tes études ou simplement dans la vie. Il n'a pas été là quand il le fallait. Je me jette pas de fleurs, non... Je ne veux pas non plus que tu te sentes redevable, car c'était par amour que je le faisais, et tu me l'as rendu en m'aimant en retour! Juste je n'accepte pas qu'on m'en veuille d'avoir mal et de sortir des paroles blessantes en retour. Je n'ai pas détruit ta vie, je ne t'ai pas "démoli" comme tu sais le dire, je ne t'ai pas démoli, je n'y peux rien si tes parents n'ont rien fait pour toi, eux ils t'ont démoli, je n'ai fait que de t'offrir un environnement stable comme je le pouvais, et au mieux que je pouvais, certes j'ai perdu le contrôle, j'ai déraillé, j'ai douté de moi, de nous, j'ai eu peur, j'ai eu l'impression d'être un pantin, mais putain, il y a une chose dont je suis sur, c'est que je t'aime plus que quiconque ne pourra te le prouver.

Je t'aime et j'ai envie de bébé, ça vient du plus profond de mes tripes, ne laisse pas tout ça s'en aller, parce que tu en as décidé ainsi, parce que tu laisses la douleur prendre le pas sur la raison...

samedi 11 janvier 2014

Au revoir



Avancer? Oui on avance, quoi qu'il arrive on avance... Et j'avance, comme toujours, je ne baisse pas les bras, je veux un enfant, je veux être père, voici mon but. Et je pensais que celle que j'aimais allait être la mère en question, j'ai bien peur que non malheureusement... Comme je le disais dans l'article précédent, j'aurais aimé regarder notre bébé en train de dormir, entre nous deux, et te regarder ensuite, les yeux pleins d'amour, avec un sourire qui en aurait dit long.

J'aurais aimé...

Il se trouve que tu veuilles aller sur un autre chemin, la douleur l'a emporté sur ton amour... Je regrette qu'il y ait eu un avortement, qu'on est décidé de détruire le fruit de nos amours. Je regrette de ne pas t'avoir demandé en mariage à Montréal ou Québec. Je regrette de ne pas t'avoir montré à quel point je t'aime. Je regrette ces moments passés ensemble, sur la plage à Arcachon, à te regarder te dorer au soleil. Je regrette ces moments, où nous étions complice, à se chamailler, comme deux gamins. Je regrette ces moments de dérapages juste à cause d'un simple bisou ou d'une caresse.

Tout ça me manque...

Ton odeur me manque également, tes cheveux, ta bouche, ton corps, ta présence. La nuit j'en rêve, tu occupes mes pensées, je nous vois toujours ensemble. Te serrer contre moi me manque, te caresser me manque, te dire je t'aime me manque, nos engueulades me manquent, nos retrouvailles me manquent.

Tu me manques...

Je ne sais plus quoi penser, je n'ai pas su gérer avec toi, j'ai su te sortir de la merde, et j'ai l'impression que j'ai fait bien pire que tes parents, alors que pendant 3ans et demi, je n'ai juste cessé de te prouver mon amour, en t'offrant mon cœur, un toit, une vie stable pour tes études, des vacances, des sorties, de l'écoute, de l'aide, à manger et à boire, j'ai tout cédé, tout assumé, sans jamais rien te demander hormis de me faire à manger, je ne t'ai jamais abandonné comme tes parents, je t'ai protégé, j'ai juste demandé 5 minutes d'attention et d'arrêter d'être dur avec moi, et que tout ça on ne le reconnaîtra pas et on ne me le pardonnera pas, et qu'on saura me dire que je ne me suis pas occupé de toi... Tu souhaites avancer dans ta vie et sur un plan affectif, comme si je n'avais fait que de te ralentir et que je ne t'avais jamais aimé...

Que dois-je penser?

Tu aimes être regardé, peut-être ne l'ai-je pas fait assez, quand je te regardais chaque matin t'habiller, que tu me faisais craquer, ou que le soir je te regardais arriver à la voiture, que je regardais tes courbes dans la rue, ou que le soir en m'endormant à tes côtés, le sourire aux lèvres, je regardais ton visage, quand je te regardais fixe dans les yeux pour te dire je t'aime, peut-être n'arrive peut-être plus à me croire. Et peut-être préfères-tu être regardé par d'autres que moi, oui comme tu le dis je ne suis qu'un prétendant parmi tant d'autres, et pire que ça, je suis un "ex" maintenant... Le physique a de l'importance, beaucoup plus que ce qu'on a au fond du cœur j'ai l'impression, le miens n'était pas assez bien, toi qui me disait que tu aimais ce que j'étais, à ce moment là, pourquoi tu le trouvais plus beau que moi? Plus d'abdos comme tu le disais.

Grosse remise en question pour ma part...

J'avance, c'est une évidence, je ne me laisse pas abattre, des coups durs, j'en ai eu, mais putain, pourquoi tout ça s'est envenimé sans rien faire. Pourquoi il a fallu en arriver là... Ne reste pas bloqué, par pitié, je sais qu'on est bien plus fort que tout ça, ensemble on est capable d'avancer sans problème, capable de surmonter des problèmes bien plus fort que tout ça. Je t'aime.

La fin est très salée, comme l'amer...

Souviens-toi qu'on était enlacé sur le même bateau, à regarder les baleines et les rorquals à l'embouchure du Saint-Laurent et du fjord du Saguenay. Souviens-toi de tous les moments qu'on a pu passer ensemble, que ce soit même un simple moment où nous étions en train de faire l'amour en voiture à Nogent, ou que nous prenions un p'tit déj à Arcachon. Ou que nous nous caressions en voiture à Garnay. Des moments où on se batailler pour faire manger les chaussettes de l'autre, ou encore même récemment où nous faisions une bataille de chantilly. Souviens-toi de ces moments, où tu as été en hélicoptère, hydravion, bateau... Souviens-toi des chutes du Niagara. Souviens-toi de ces moments, où nous dormions collé l'un à l'autre, sur un matelas une place à Mayenne. Souviens-toi des moments où on se retrouvait dans des cabines de piscine... On peut en raconter, car en 3ans et demi, il s'en passe des choses, mais tout ça, on l'a fait sous le signe de l'amour, tout ça j'ai pu te l'offrir parce que je t'aimais plus que tout, que tu étais ma princesse. Maintenant je m'appelle Stéphane, sortant de tes nuits, de tes rêves...

Pardonne moi, reviens moi vite, car je t'aime...

"C'est comme si j'pissais dans un violoncelle, comme si je n'existais plus pour elle..."