Ouagadougou de nuit, vu d'avion
Mobilettes, scooters, vélos, quelques voitures, pas de lumières dans les six mètres (les rues), nous arrivons à la Case D'Hôtes, où Alain, un français adorable, avec un humour comme je l'adore, nous accueille pour la nuit. Moment d'émotion, nous sommes à 5h30 de la France, et je vois déjà la misère dans cette capitale, ça pue les gazs d'échappements. Même pas 4h après l'arrivée, je me mouche, le mouchoir est rouge, non pas de sang, mais de terre battue, de poussière.
On change l'alimentation, on fait attention à ce qu'on mange, et à ce qu'on boit, évitons de choper un p'tit microbe qui voudrait se farcir un touriste! Et l'estomac des blancs est beaucoup moins résistants que l'estomac des blacks, oui les blancs, on est un peu tapette sur les bords! ^^
La première nuit, dans la capitale, se passe tranquillement, malgré la différence de température avec la France, on se prend pratiquement 30°c de plus, dormir n'est pas chose simple et d'ailleurs je me réveille à 6h30 tellement j'ai chaud. C'est l'hiver, chez nous, mais aussi chez eux, sauf qu'un hiver à pratiquement 40°c, c'est différent! ^^
Le lendemain, on demande la route, et on la prend, pour aller direction Koudougou, pratiquement 100km, avec un vieux 4x4 sans ceinture! Oui ça m'a marqué ça lol! A la sortie de la capitale, je me prends une méga claque dans la gueule, où suis-je en train de mettre les pieds? Bidonville, brousse, village mort, bidonville, brousse, brousse, bidonville, brousse, village mort, bidonville... Sur la route ça défile, les gens, les cyclistes, les deux roues... Les gens essayent de vendre tout est nimporte quoi sur au bord des routes, on sent bien la pauvreté.
L'arrivée à Koudougou est de nouveau une méga claque, la ville est une ville aussi grande que Chartres, mais version bidonville.