Me promener seule sur la plage, à repenser à ces derniers mois, à retracer les racines, ouais... La vie ne tient qu'à un fil, je suis au milieu de tout, et le fait de devenir petit à petit la dernière, je ne sais pas, je ne sais plus, ça fait 4, en un an.
Regarder la tempête, l'écume voler, ressentir la puissance des vagues, cette force capable de me terrasser, capable de me soulever. Quand vas-tu me noyer? Je ne suis pas Javert.
Et le fait de t'avoir revu, d'avoir compris que j'avais loupé quelqu'un, une histoire, de l'avoir compris dans ton regard, dans tes paroles, pourquoi attendre maintenant? Remarque : t'aurais-je vu finalement? Aurais-je profité de toi? Je suppose que non, tu aurais été trop absorbé par un boulot qui m'aurait dépassé, mais pour lequel j'ai respect... Je me serais rendue malade, jalouse, c'est sur, tu m'aurais recadré.
Finir par une amertume... Qui contrebalance avec l'espoir : il y a toujours de l'espoir et du positif, lorsque je ne trouve pas de trèfle à quatre feuilles. La chance n'est pas toujours du bon côté. Reste à voir ce que diront les marqueurs génétiques.
Je passe mon temps à lire et écrire, tout, sauf ce que je souhaite. Et puis voir autre chose... comme Marco Polo et Fernão Mendes Pinto à leurs époques. Devons-nous aider notre prochain? Même si ce n'est pas lui?
"On juge vite ce qu'on ne connait pas pour se convaincre qu'on le domine"
Les
Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale,
considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme
sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des
Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle,
les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette
Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social,
leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les
actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à
chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en
soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées
désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours
au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En
conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et
sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et
du Citoyen.
Art. 1er. Les hommes naissent et
demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne
peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Art. 2. Le
but de toute association politique est la conservation des droits
naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la
propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
Art. 3.
Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la
Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en
émane expressément.
Art. 4. La liberté consiste à
pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des
droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent
aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces
bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Art. 5.
La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société.
Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul
ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Art. 6.
La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont
droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa
formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit
qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également
admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur
capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de
leurs talents.
Art. 7. Nul homme ne peut être
accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et
selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient,
exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ;
mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à
l'instant : il se rend coupable par la résistance.
Art. 8. La
Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment
nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et
promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Art. 9. Tout
homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable,
s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait
pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement
réprimée par la loi.
Art. 10. Nul ne doit être
inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur
manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.
Art. 11. La
libre communication des pensées et des opinions est un des droits les
plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire,
imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les
cas déterminés par la Loi.
Art. 12. La garantie
des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette
force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité
particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Art. 13. Pour
l'entretien de la force publique, et pour les dépenses
d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit
être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs
facultés.
Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit
de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de
la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre
l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et
la durée.
Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Art. 16. Toute
Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la
séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
Art. 17.
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être
privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée,
l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable
indemnité.
La base de la république française, faisant parti de la constitution française de 1791, et promulgué par... Louis XVI !
Dédicace aux littéraires, enfin surtout à mes amis les profs de français :
«Ma nièce qui était en classe de quatrième, a eu une explication de
texte à faire sur cette chanson. J'ai rédigé le devoir dans son langage
et obtenu la note de 8 sur 20! Le professeur a inscrit, à l'encre rouge,
dans la marge: “N'a pas saisi la pensée de l'auteur”.» dixit Hervé Christiani à propos de sa nièce et de sa chanson Il est libre Max.
I’m leaving on Friday afternoon, after work. I’m going to take the plane at Roissy Charles de Gaulle airport. My first hotel will be near Rome airport. Here, I’ll have dinner, sleep, then have lunch in the morning before taking a taxi towards the center of Rome. On Saturday morning, I’m going to visit Catholic Rome, with the Vatican, the castle of Saint-Angelo, Michelangelo & Raffaello’s paintings… In the afternoon, I’ll continue the visit but in the Antique Rome. I’ll see the Colosseum, the Roman forum, the Pantheon…
In the evening, perhaps I’ll eat in an italian restaurant : pizza, pasta, Italian wine… before spending the night in the second hotel next to the Tiber. Such a cliche !
Sunday, I’m walking in Baroque Rome. I’ll cross differents places like Piazza Navona, Piazza di Spagna, Capitol, and perhaps I’ll throw a coin in the Trevi fountain. I’ll take the opportunity to look for a souvenir of this weekend. Before flying back to Paris.
If I’m not lucky enough, I’ll be placed in quarantine thanks to COVID-19…And I won’t see anything from Rome !
En attendant cette date, je cours après le temps, après la vie, j'en oublie d'écrire, de lire, les bases quoi...
En attendant cette date, cette date où je souhaite évoluer professionnellement... Retourner une énième fois à l'école. J'en ai pour 3ans à en chier, encore et encore...
En attendant cette date, je suis comme un chien à la porte : j'attends, je regarde, espérant te voir apparaître à la fenêtre, espérant voir ta chevelure, je veux sentir ton odeur, ton parfum de noix de coco, qui me fait tant voyager, tu me manques putain... J'veux que tu me pisses à la gueule!
Après plus de 10jours à travailler sans cesse, sans vraiment de repos, les cas ne cessent d'augmenter. Personne n'a réellement pris conscience de ce qui se passait. Même moi jusqu'à présent.
Croyez-moi, c'est violent...
Après Sarkozy, Valls... Aujourd'hui les deux fils de putes de Macron et Edouard Philippe 1er qui nous tirent sans cesse vers le bas, retirent nos moyens de soins, retirent nos effectifs, plus de budget pour continuer à évoluer dans les hôpitaux... On nous demande maintenant d'aller plus loin, de donner le meilleur de nous même et de sauver la vie des gens?...
De ces mêmes gens qui crachent sur les fonctionnaires? Parce qu'on serait fainéant? Parce qu'on aurait trop de vacances? Parce qu'on serait trop payé? Ces mêmes gens qui nous crachent et nous pissent à la gueule parce que fonctionnaire c'est soi-disant un métier :
"tu bosses où?
-à l'hôpital.
-ah t'es fonctionnaire!
-oui c'est mon métier! je fonctionne..."
Oui c'est aussi con que ça, et ça se passe comme ça dans la majorité des têtes de crétins de français.
Alors qu'ils ne savent pas que fonctionnaires, c'est donner ta misérable vie à l'état, pour aider les autres en contre-partie d'un contrat, d'un salaire à vie.
Et aujourd'hui, seul les fonctionnaires bossent, pour que vous restiez au chaud dans votre logement. Demain si ton commerce coule, bien fait pour toi! T'avais qu'à pas choisir le profit. Je me souviens bien de "Nous, on n'est pas des fonctionnaires, nous on bosse! Oh j'espère que vous êtes pas fonctionnaires? Je dis trop ce que je pense!" Bah moi je te le dis aujourd'hui, j'espère que ton commerce va couler sale pute! Et que tu vas en chier grave pour bouffer à la fin du mois!
Aujourd'hui les gens quittent le navire, sont bien content de rester chez eux pour un pet de travers, les chiasses... Ils ont les chiasses! Peureux! Aucun courage! Et ce sont les premiers à critiquer, mais les premiers à se planquer! Bonjour la psychose! Des lâches!
Aujourd'hui je sais que le rendement pour de l'argent, ça n'a jamais été mon truc, je sais que le rendement c'est de la merde! Je sais que je ne suis pas fais pour ça, je sais que je suis là pour être sur le terrain, pour aider.
Nous avons rempli un premier service hier, nous commencions à remplir le deuxième hier. Des cas avérés... Et vous savez quoi? L'autre fils de pute disait que nous étions en guerre... Il est pas loin de la vérité, parce que nous serions durant la seconde guerre mondiale, je peux vous dire qu'on voit le vrai visage des gens, et que je reconnais les courageux, les putes, la gestapo, les planqués...
On reconnait aussi les sociétés médicales qui se gavent sur le dos de la pandémie.
Les parisiens, qui ne sont pas dans leur tour d'ivoire, sont des enculés d'avoir investi les campagnes! Resté confiner, ce n'est pas prendre le train par milliers! Vous gueulez parce que les gilets jaunes vous emmerdent dans vos rues pourries, dans votre béton dégueulasse! Vous qui n'aimez pas la verdure, à en couper des arbres sans cesse, et vous venez pourrir nos campagnes sans scrupules, vous venez contaminée les bouseux, les cul-terreux, les paysans, les gueux! Vous qui n'avez jamais vu une vache de votre vie. Ah si! Dans votre salon de l'agriculture...
Un problème politique? On règle le problème des retraites, des ephads, des prisons surpeuplés, de développement durable, des cités, de l'essence trop cher... de plein de chose en fait! Avec un simple petit rhume de merde! Pendant ce temps là, Macron et Philippe font passer les réformes des retraites (même si actuellement en suspend pour une raison virale), aujourd'hui ils ont passé le premier texte avec ta feuille torche cul pour te déplacer, aujourd'hui ils ont passé le second texte : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041728476&categorieLien=id
Aujourd'hui encore ils passent des nouveaux textes...
Aujourd'hui je suis sur le terrain, pour aider encore une fois, pour ne rester les bras croisés face à cette situation, je sais que je ne suis pas lâche, je sais aussi que la plupart des femmes ont plus de couilles que les hommes.
Aujourd'hui je suis là où pas mal de directeurs d'hôpitaux et agents ont quitté le navire, oui car là les déserteurs ne se font pas flinguer!
Aujourd'hui on vous demande de rester confiner, ce ne sont pas des vacances, c'est pour le bien de tous! Mais si vous n'écoutez pas, alors aller vous pendre, j'espère que vous serez touchés, et gravement, car quand il n'y aura plus de respirateurs, ce sera la sélection naturelle, et ça c'est la vie! La seule réelle loi! Car demain le tri sera vite fait si vous n'écoutez pas...
En attendant je rêve de toi, plusieurs fois en très peu de jours, je rêve de toi, de ton retour dans mes bras...
Nous étions là, chez toi, dans ton appart.
Nous parlions, mangions, buvions dans ton canapé.
Juste une lampe de chevet allumé, une ambiance tamisée.
Et puis je suis parti.
Dans la rue : des arbres, des voitures de garées.
J’ai marché dans la nuit, au pied des réverbères.
Et puis je suis revenu, je t’ai cherché, mais je ne t’ai pas retrouvé et pour cause : tu avais disparu.
J’ai croisé une connaissance commune, une de tes anciennes meilleures potes, ça faisait longtemps, nous étions ravis de nous retrouver.
Elle m’a appris où tu habitais : dans cette même rue, quelques logements plus loin, proche du feu tricolore de l’intersection avec cette autre rue..
Allongées dans l'herbe, au bord de ces falaises où viennent s'écraser les vagues, la puissance de l'océan. Le fracas de l'eau sur la roche me rappelle que je ne suis rien... pas même une coquillette au milieu d'un plat de nouilles --'
Allongées dans l'herbe, le vent vient me caresser le visage, il pleuviote. Au dessus de ma tête, j'ai de la chance, j'attends ma peine en douce, et puis ça tourne, ça tourne... L’œil me regarde, prêt à m'hypnotiser, prêt à m'embarquer dans un cyclone. L'océan se fera raz-de-marée bientôt. Il ne sera pas assez haut pour me prendre.
Le temps de me réveiller, j'ai rêvé de toi, c'est bien la première fois, il n'y a pas de pourquoi, ou alors peut-être pour contrer mon ange gardien? Tu étais avec ta sœur, je vous croisais, tu as bloqué, j'ai bloqué : dans le regard tout se disait, le bout de nos langues se remettaient à crépiter sans même se toucher. Ça ne se contrôle pas.
La vie sur un radeau avec toi, à m'échouer au bout de la planète, à faire l'amour au dessus de l'océan ou sur la plage, et emmerder les bestiaux qui peuplent les fonds marins. Je veux faire pâlir les méduses d'une nouvelle race...
Je rêvais de toi, et hier je me retrouvais à faire du sport proche de nous...
Une température trop idéale pour rester au milieu de la verdure. L'occasion est trop belle pour sauter dans cette rivière, et se retrouver les quatre fers en l'air au milieu d'un bouée en forme de pneu.
Sirotant un mojito flottant, le verre est posé sur une crocs d'eau sauvage qui trainait sur la rive quelques instants plus tôt. La brise du vent qui me refroidit, c'est sur ce n'est pas Royan, ni Saint-Malo, mais ça a le mérite de canaliser cette pression.
Un mojito au milieu d'un champ : un peu de musique, de quoi rester tranquille, de quoi danser, et sentir l'herbe encore chaud sous mes pieds, pas de quoi mettre le feu aux hectares. Mais un sourire aux lèvres, je suis dans ma bulle, à rêver, à t'aimer comme si on ne s'était jamais arrachés nos cœurs respectifs. Nos discussions... ton sourire... ta peau... ton corps... ta langue... tout me manque...
Je suis allongée sur la rive, sur cette herbe devenu de la paille au fil des jours. Un mojito à la main, il est une heure du matin, deux heures du matin peut-être. Et je suis là à regarder les étoiles, à penser à toi. C'est un moment comme ça a partager avec toi, un moment à s'endormir, enlacé l'un à l'autre et se réveiller au milieu de nulle part, mais pourvu que je sois dans tes yeux.
Une voiture, à rouler, à chercher mon chemin, à travers la nuit, les routes sont barrées et moi je suis fatiguée, claquée, un peu enivrée... Quelle indifférence, je suis seule, à chercher mon chemin, à chercher cette putain de croix du sud, et pour cause... Un dernier mojito avant de prendre la route, ce n'est pas raisonnable. Et si je me paumais, pour mieux te retrouver?