Il était une fois, comme se doivent de démarrer les histoires et contes
moralisateurs d'un autre temps pas si lointain que ça. Il était une fois
un marin qui vivait dans un désert, le désert aurait pu être d'eau
salée à perte de vue, mais non le désert n'était que de sable, sans même
que cela ne soit une plage... Et tout au plus, ce désert pouvait être
constitué de terre battue. Comment un marin pouvait se retrouver en
pareille situation me direz-vous? Remarquez, le marin se posait la même
question, il n'avait pas souvenir de ce qu'il faisait là, et les
journées étaient longues, autant il aimait être solitaire, il aimait le
silence, autant il cherchait à retrouver l'océan. Il marchait dans ce
désert, avançant pendant des heures, des jours, des semaines... Mais le
marin croyant avancer tout droit, se retrouvait à tourner en rond et
revenir à son point de départ, c'est-à-dire à son bateau. Sans vouloir
plagier, bateau qui ne se souvenait plus également pourquoi il avait
atterri au beau milieu de sable. Et qui depuis trop longtemps, ne
connaissait plus la sensation du fracas des vagues sur sa coque, ni la
sensation de la quille immergée et regardant la faune et la flore des
abysses.
Un beau jour de plein cagnard comme il se devait dans
les déserts où qu'il faisait chaud... .... ! ... ... Le marin se
reposait bouche ouverte, filet de bave dégoulinant dans sa barbe, et
défiant le soleil avec une bouteille de rhum à la main. Le visage était
rougi par la chaleur du soleil et l'évaporation de l'alcool dans les
pommettes. Un beau jour, ou peut-être une nuit, une mouette se mit à
crier dans ce désert, qui l'était soudainement moins. Trop d'alcool? Le
coco il tapait trop probablement... S'endormir dans le désert, c'était
le meilleur moyen de délirer. Mais le cri moqueur de l'autre pute
s'était encore fait entendre ! Le marin intérieurement se disait "Que le
doute m'habite, que fout une mouette au milieu du désert ? A-t-elle
le même souci que moi? Cherche-t-elle la marée? C'est peut-être
l'occasion pour moi de sortir de ce coin paumé ?! " Ni une, ni deux le
marin remit sa casquette et avança (fonça même !) vers les cris de cet
oiseau d'espoir.
Espoir de retrouver le large, de retrouver
l'air, espoir d'avoir une compagne de route. Le marin avançait et se desséchait au fur et à mesure que ses pas devenaient aussi lourds que le
soleil de plomb. Les cris retentissaient toujours, l'océan était-il si
proche ? Ou serait-ce cette conne de mouette qui était en train de
gueuler au-dessus du désert plutôt que sur le littoral...
La
réponse ne se fit pas attendre, le marin trébucha de fatigue dans la
terre battue, il se retourna, allongé sur le dos, il regardait le ciel
bleu. Un oiseau se posa à quelques pas de lui, c'était la mouette, et
elle se rapprochait petit à petit. L'homme, qui était toujours dans une
dimension parallèle avec le rhum qui coulait dans ses veines, se
demandait si ce n'était pas un mirage ou un délirium, et même s'il était
très mince, celui-ci n'annonçait rien de bon. Et puis il avait faim...
La
mouette se mit à rire "Tu es un drôle de marin toi! Un marin au milieu
du désert, c'est comme une étoile de mer, ça n'a ni queue ni tête!
Qu'est-ce que tu fais ici?" Le marin regardait cet oiseau, ses boyaux
commençaient à grogner, et dans l'état actuel de la situation, il ne
faisait pas bon d'être un piaf, et ça la mouette le comprit très
rapidement, pas si conne que ça.
Contrairement aux huitres qui
suivirent le morse et le charpentier, la mouette avait un avantage sur
le marin : le marin avait besoin de la mouette pour se sortir du sable.
Le marin se répétait intérieurement "J'me la mange la sale pute!". Mais
finalement à force de regard, il finit par idolâtrer cette mouette.
Alors
la mouette à cervelle aida le marin pour sauver ses plumes qui
sentaient la vieille moule mal lavée (oui parce qu'à défaut de la marée,
les teuches sentent). Mouette et marin se mettaient à avancer en quête
de l'océan et de liberté. Pendant des heures, des jours à s'apprivoiser,
chemin n'existant pas, ils le créèrent, car au lieu de semer des
cailloux dans le désert, l'oiseau se mit à planter ses plumes dans le
sol. Un jour ou l'autre le marin retrouverait son chemin grâce aux
souvenirs de ses plumes, c'était poétique. Mais à force d'avancer, de la
merde se collait dans les plumes, c'était moins poétique
soudainement. Comme quoi, les oiseaux parfois ont le cul collant...
La
mouette s'envolait, s'envolait, s'envolait é é... é... Et regardait à
l'horizon "Mer en vue!" s'écria-t-elle. Au plus grand bonheur du couple.
Et la plage se profila devant leurs yeux et puis l'océan, les vagues,
l'écume...
Le marin se sentait mal, il sentait la fin du chemin,
de cette aventure, il s'était attaché à cette mouette. Il décida de
ralentir le temps, et créer un navire avec les morceaux de bois échoués sur la plage. La mouette allait pouvoir le suivre et se reposer pendant
qu'il naviguait sur son bâtiment.
La mouette fit semblant d'être
enthousiaste à son idée, et ils commencèrent à partir en mer, le marin
prêt à trouver son histoire... Ils s'élancèrent sur l'eau. Quelques
heures plus tard et plusieurs centaines de mètres plus loin, on ne
voyait plus la plage et ses palmiers...
La mouette s'envolait de
nouveau, elle regardait en arrière. "Que fais-tu?" demandait le marin.
Un craquement assourdissant se fit entendre, la mouette lui répondait
"Je suis une mouette, pas n'importe quelle mouette, je suis une mouette
du Gévaudan!". La mouette sans pitié avait conduit le marin dans un
piège probablement mortel, et s'en retournait dans le désert. Elle se
ventait d'être une mouette, mais était incapable d'être en mer, elle
était plus proche du pigeon que du goéland. Quelle honte de se mentir à
soi-même, de faire le paon devant tout le monde, et de cacher ses
origines de poule de basse-cour.
Le loup de mer entendit de
nouveau un craquement assourdissant qui n'annonçait rien de bien fameux.
Une énorme tentacule sortit de l'eau, vint s'enrouler et se ventouser
(verbe tiré du dictionnaire des poulpes aux éditions Plecostomus) autour
du voilier et le tira dans les abysses.
Cannibale exquis
vendredi 25 juillet 2025
La mouette du Gévaudan et le marin des profondeurs - Partie 1
dimanche 6 juillet 2025
Maman sur, papa...
J'ai 13ans, et c'est aujourd'hui que j'ai rencontré mon père, mon sang. C'est aujourd'hui que j'ai appris que je suis née d'une tromperie, que ma mère n'aimait pas mon père.
J'ai toujours su que ma mère faisait semblant, elle n'avait pas le moindre sourire sur les photos jusqu'à ce jour. Ma mère m'aime, mais voilà le secret qui se révèle : ma généalogie, ma génétique, le puzzle se redessine.
J'ai toujours su que mon sang n'était pas le même, pourquoi ma mère me l'a caché ? Se doutait-elle?
Aujourd'hui, j'ai 13ans, j'ai découvert que j'avais une sœur, un père, que j'avais à peine vu jusque là, et encore... Je ne m'en souviens pas.
Aujourd'hui, j'ai 13ans, je sais que je suis née d'un mensonge, et que j'ai grandi cachée de cette vérité. Que l'on a rendu aveugle mon sang, qu'il n'a pas pu me reconnaître, qu'il n'a pas pu vivre sa paternité.
vendredi 13 juin 2025
Kerrosen
A la crêperie des p'tits menhirs, on peut y savourer les fameuses galettes de sarrasins agrémentés de sauce tomate, œuf, jambon, fromage... On peut y déguster une dolmen, en buvant une bolée de cidre tout en y admirant les menhirs en décoration.
A la crêperie des p'tits menhirs, on peut y admirer, à travers l'hermine peinte sur la baie vitrée, des assaillants tirer dans un Subway. On peut y voir le sang couler tout en dégustant une galette saucisse.
Châteaubriand n'a jamais été à la crêperie des p'tits menhirs. De son bureau de grand Bé, il a plutôt tendance à observer le corps de garde proche de Saigon, ou même au relais du château, quand il ne pense pas à un moustachu de Saint-Sauveur, ou à sa soeur Ahna de Lumachelle.
Parfois une simple claque, devient une vraie balle qui traverse le cœur, l'esprit...
mardi 15 août 2023
Les dents de l'amer
Me promener seule sur la plage, à repenser à ces derniers mois, à retracer les racines, ouais... La vie ne tient qu'à un fil, je suis au milieu de tout, et le fait de devenir petit à petit la dernière, je ne sais pas, je ne sais plus, ça fait 4, en un an.
Regarder la tempête, l'écume voler, ressentir la puissance des vagues, cette force capable de me terrasser, capable de me soulever. Quand vas-tu me noyer? Je ne suis pas Javert.
Et le fait de t'avoir revu, d'avoir compris que j'avais loupé quelqu'un, une histoire, de l'avoir compris dans ton regard, dans tes paroles, pourquoi attendre maintenant? Remarque : t'aurais-je vu finalement? Aurais-je profité de toi? Je suppose que non, tu aurais été trop absorbé par un boulot qui m'aurait dépassé, mais pour lequel j'ai respect... Je me serais rendue malade, jalouse, c'est sur, tu m'aurais recadré.
Finir par une amertume... Qui contrebalance avec l'espoir : il y a toujours de l'espoir et du positif, lorsque je ne trouve pas de trèfle à quatre feuilles. La chance n'est pas toujours du bon côté. Reste à voir ce que diront les marqueurs génétiques.
Je passe mon temps à lire et écrire, tout, sauf ce que je souhaite. Et puis voir autre chose... comme Marco Polo et Fernão Mendes Pinto à leurs époques. Devons-nous aider notre prochain? Même si ce n'est pas lui?
"On juge vite ce qu'on ne connait pas pour se convaincre qu'on le domine"
dimanche 4 juin 2023
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen
En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.
Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Art. 5. La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Art. 6. La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance.
Art. 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Art. 9. Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.
Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Art. 12. La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Art. 13. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.
Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
La base de la république française, faisant parti de la constitution française de 1791, et promulgué par... Louis XVI !
vendredi 11 février 2022
jeudi 23 septembre 2021
Il est libre Max
Dédicace aux littéraires, enfin surtout à mes amis les profs de français :
«Ma nièce qui était en classe de quatrième, a eu une explication de texte à faire sur cette chanson. J'ai rédigé le devoir dans son langage et obtenu la note de 8 sur 20! Le professeur a inscrit, à l'encre rouge, dans la marge: “N'a pas saisi la pensée de l'auteur”.» dixit Hervé Christiani à propos de sa nièce et de sa chanson Il est libre Max.
Tout est dit...
vendredi 1 janvier 2021
En pensant à toi...
I’m leaving on Friday afternoon, after work. I’m going to take the plane at Roissy Charles de Gaulle airport. My first hotel will be near Rome airport. Here, I’ll have dinner, sleep, then have lunch in the morning before taking a taxi towards the center of Rome.
On Saturday morning, I’m going to visit Catholic Rome, with the Vatican, the castle of Saint-Angelo, Michelangelo & Raffaello’s paintings…
In the afternoon, I’ll continue the visit but in the Antique Rome. I’ll see the Colosseum, the Roman forum, the Pantheon…
In the evening, perhaps I’ll eat in an italian restaurant : pizza, pasta, Italian wine… before spending the night in the second hotel next to the Tiber. Such a cliche !
Sunday, I’m walking in Baroque Rome. I’ll cross differents places like Piazza Navona, Piazza di Spagna, Capitol, and perhaps I’ll throw a coin in the Trevi fountain. I’ll take the opportunity to look for a souvenir of this weekend. Before flying back to Paris.
If I’m not lucky enough, I’ll be placed in quarantine thanks to COVID-19…And I won’t see anything from Rome !
samedi 17 octobre 2020
En attendant
En attendant cette date, je cours après le temps, après la vie, j'en oublie d'écrire, de lire, les bases quoi...
En attendant cette date, cette date où je souhaite évoluer professionnellement... Retourner une énième fois à l'école. J'en ai pour 3ans à en chier, encore et encore...
En attendant cette date, je suis comme un chien à la porte : j'attends, je regarde, espérant te voir apparaître à la fenêtre, espérant voir ta chevelure, je veux sentir ton odeur, ton parfum de noix de coco, qui me fait tant voyager, tu me manques putain... J'veux que tu me pisses à la gueule!
samedi 21 mars 2020
Pandémie
Croyez-moi, c'est violent...
Après Sarkozy, Valls... Aujourd'hui les deux fils de putes de Macron et Edouard Philippe 1er qui nous tirent sans cesse vers le bas, retirent nos moyens de soins, retirent nos effectifs, plus de budget pour continuer à évoluer dans les hôpitaux... On nous demande maintenant d'aller plus loin, de donner le meilleur de nous même et de sauver la vie des gens?...
De ces mêmes gens qui crachent sur les fonctionnaires? Parce qu'on serait fainéant? Parce qu'on aurait trop de vacances? Parce qu'on serait trop payé? Ces mêmes gens qui nous crachent et nous pissent à la gueule parce que fonctionnaire c'est soi-disant un métier :
"tu bosses où?
-à l'hôpital.
-ah t'es fonctionnaire!
-oui c'est mon métier! je fonctionne..."
Oui c'est aussi con que ça, et ça se passe comme ça dans la majorité des têtes de crétins de français.
Alors qu'ils ne savent pas que fonctionnaires, c'est donner ta misérable vie à l'état, pour aider les autres en contre-partie d'un contrat, d'un salaire à vie.
Et aujourd'hui, seul les fonctionnaires bossent, pour que vous restiez au chaud dans votre logement. Demain si ton commerce coule, bien fait pour toi! T'avais qu'à pas choisir le profit. Je me souviens bien de "Nous, on n'est pas des fonctionnaires, nous on bosse! Oh j'espère que vous êtes pas fonctionnaires? Je dis trop ce que je pense!" Bah moi je te le dis aujourd'hui, j'espère que ton commerce va couler sale pute! Et que tu vas en chier grave pour bouffer à la fin du mois!
Aujourd'hui les gens quittent le navire, sont bien content de rester chez eux pour un pet de travers, les chiasses... Ils ont les chiasses! Peureux! Aucun courage! Et ce sont les premiers à critiquer, mais les premiers à se planquer! Bonjour la psychose! Des lâches!
Aujourd'hui je sais que le rendement pour de l'argent, ça n'a jamais été mon truc, je sais que le rendement c'est de la merde! Je sais que je ne suis pas fais pour ça, je sais que je suis là pour être sur le terrain, pour aider.
Nous avons rempli un premier service hier, nous commencions à remplir le deuxième hier. Des cas avérés... Et vous savez quoi? L'autre fils de pute disait que nous étions en guerre... Il est pas loin de la vérité, parce que nous serions durant la seconde guerre mondiale, je peux vous dire qu'on voit le vrai visage des gens, et que je reconnais les courageux, les putes, la gestapo, les planqués...
On reconnait aussi les sociétés médicales qui se gavent sur le dos de la pandémie.
Les parisiens, qui ne sont pas dans leur tour d'ivoire, sont des enculés d'avoir investi les campagnes! Resté confiner, ce n'est pas prendre le train par milliers! Vous gueulez parce que les gilets jaunes vous emmerdent dans vos rues pourries, dans votre béton dégueulasse! Vous qui n'aimez pas la verdure, à en couper des arbres sans cesse, et vous venez pourrir nos campagnes sans scrupules, vous venez contaminée les bouseux, les cul-terreux, les paysans, les gueux! Vous qui n'avez jamais vu une vache de votre vie. Ah si! Dans votre salon de l'agriculture...
Un problème politique? On règle le problème des retraites, des ephads, des prisons surpeuplés, de développement durable, des cités, de l'essence trop cher... de plein de chose en fait! Avec un simple petit rhume de merde! Pendant ce temps là, Macron et Philippe font passer les réformes des retraites (même si actuellement en suspend pour une raison virale), aujourd'hui ils ont passé le premier texte avec ta feuille torche cul pour te déplacer, aujourd'hui ils ont passé le second texte : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041728476&categorieLien=id
Aujourd'hui encore ils passent des nouveaux textes...
Aujourd'hui je suis sur le terrain, pour aider encore une fois, pour ne rester les bras croisés face à cette situation, je sais que je ne suis pas lâche, je sais aussi que la plupart des femmes ont plus de couilles que les hommes.
Aujourd'hui je suis là où pas mal de directeurs d'hôpitaux et agents ont quitté le navire, oui car là les déserteurs ne se font pas flinguer!
Aujourd'hui on vous demande de rester confiner, ce ne sont pas des vacances, c'est pour le bien de tous! Mais si vous n'écoutez pas, alors aller vous pendre, j'espère que vous serez touchés, et gravement, car quand il n'y aura plus de respirateurs, ce sera la sélection naturelle, et ça c'est la vie! La seule réelle loi! Car demain le tri sera vite fait si vous n'écoutez pas...
En attendant je rêve de toi, plusieurs fois en très peu de jours, je rêve de toi, de ton retour dans mes bras...