Je baisse légérement les yeux, je lis la phrase en dessous :
Justice: L'avocat d'Yvan Colonna, condamné hier à la réclusion criminelle à perpétuité, dénonce "un verdict prononcé dans un dossier vide de preuves".
Voilà ce qui m'a sauté aux yeux... Vous ne trouvez pas qu'il y a un problème? Non? Bon relisez bien... Je vous laisse 15 secondes... Top chrono... 15, 14, 13, 12, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, 0... Vous comprennez maintenant? Bah oui vous vous posez la même question que moi maintenant! Quand on lit la phrase, on se demande qui a été condamné entre l'avocat d'Yvan Colonna et Yvan Colonna lui-même... Moi quand j'ai lu la phrase la première fois, je me suis dis, tient ils ont condamné l'avocat d'Yvan Colonna... Et après réfléxion... Bah non ça serait étonnant, c'est Yvan Colonna qui a été condamné hier... La phrase est assez mal construite je trouve...
Bref quoi qu'il en soit, les magistrats de la cour d'assises spéciale de Paris, ont bel et bien condamné Yvan Colonna à la prison à perpétuité pour l'assassinat du prefet Claude Erignac. Une condamnation faite à partir de rien... Aucune preuve, ne prouve qu'Yvan Colonna est l'assassin de Claude Erignac... Une décision fondé en rien... Peut-être l'a-t-il tué, peut-être pas... En tout cas, ils ne peuvent pas le condamné comme ça, sans aucune preuve... C'est comme s'il y avait une nouvelle affaire Dreyffus qui planait dans l'air...
1 commentaire:
Et pourtant, les journalistes apprennent à éviter les phrases susceptibles d'interprétations ! En tout cas, même constat que le tien, dès la première lecture. Bon week-end ! comprendre
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