mercredi 31 mars 2010

Salon du livre 2010












Du 27 mars au 31 mars (aujourd'hui) comme vous avez pu le constater, c’était le salon du livre à Paris, et le 28 mars, j’y étais ! Laissez-moi vous raconter un peu cette journée :

Le ter, les voyageurs, les rails qui grincent, les yeux tournés vers la grisaille au dessus de ces paysages Parisiens, la ville, la vraie, certes magnifique, mais quand on a connu Sydney…

Le train qui arrive en gare, me voici dans une fourmilière, d’une saveur tout autre, comme toutes les grandes villes, ça doit aller vite, ça doit courir, ne jamais s’arrêter, pour éviter d’entraver cette vie. Les souvenirs du métro qui me remontent à la surface, cette sensation de manque toujours dans un coin de mon cœur…

Je ne suis qu’un éphémère, un passeur dans votre vie, je vous contemple, ne soyez pas parano, je scrute dans le moindre détail la scène qui se met devant moi, pour en extraire le plus de sensation possible. Parmi ces fourmis en costard, ou à la mode, je fais tâche avec notre allure de voyageur.

Sortir de ces galeries pour arriver juste à côté du parc des expositions, faire les quelques pas pour enfin arriver devant les portes d’entrée, fermés qui plus est, devant une p’tite foule qui attend l’ouverture, le temps de griller une clope pour certains, et c’est l’ouverture.

Payons 9€ l’entrée, et le tour est joué, les livres sont à nous (enfin presque, faut les acheter quand même lol), les auteurs à disposition pour les dédicaces, quelques conférences tout de même, on trouve de tout comme stand, allant de Pocket, à j’ai lu, Albin Michel, Fleuve Noir, les stands par région, et pays du monde…

Les dédicaces de Bernard Werber (Le miroir de Cassandre), Renaud Marhic (Terminus Brocéliande), Michel Brosseau (La dame blanche était en noir), et Gordon Zola (C’est pas sorcier Harry). La rencontre de pas mal de monde (voir photo), Amélie Nothomb, Bernard Werber, Frédéric Beigbeder, Guy Bedos, Stéphane Guillon, Antoine, Catherine Laborde, Philippe Gildas, Lionel Jospin, Raphaëlle Ricci. J’ai loupé pas mal de monde également, je pense à Corinne Touzet, Charles Aznavour, Douglas Kennedy, Eric Giacometti, Luc Besson, Geneviève de Fontenay, Vincent Perrot, Jean-Pierre Mocky, Patrick Graham, Mazarine Pingeot, Yann Queffélec, Jean-Jacques Sempé, Marcel Uderzo…

Dans la foulée j’ai pu être VIP quelques minutes, un p’tit coup de pouce de la part de Gordon Zola et de la charmante jeune femme qui tenait son stand.

La journée passe très vite, malgré tout, à chercher des célébrités, je me demande si on n’oublie pas la littérature française dans tout ça… Les petits auteurs écrasés par des poids de la télévision, qui eux vendent des bouquins pour raconter leur vie de people, truc inintéressant, et pourtant… En fait je me demande si on ne vient pas au salon du livre pour voir les crétins de l’idiot-box, plutôt que les écrivains, les vrais…

Vers 17h30, on évacue cette chaleur en sortant du salon, l’air extérieur fait du bien, on respire, on s’en grille une, et direction le métro, le ter, la grisaille parisienne avec la tombée de la nuit, un air de déprime, le froid qui est dehors à la sortie du train, et nous revoilà à la case départ avec des souvenirs plein la tête, et des souvenirs plein le sac aussi, qui devait peser pratiquement 10kg à la fin de la journée XD.

2 commentaires:

Julien a dit…

Mon sac aussi pèse 10 kilos.
C'est a cause de toi en plus ^^

(je te laisse réfléchir) :p

Sinon pour moi ça me fait bizarre de voir tout le monde apprécier de voir des gens célèbres; non pas que je trouve ça mal, bien au contraire ^^

C'est juste que quand je vois une célébrité internationale passer à gauche, et mon amie charlotte passer à droite, je vais voir mon amie charlotte à droite, alors que tout le monde irait la gauche ^^ les gens me disent "t'es fou !" moi je réponds "pourquoi ?", et c'est vrai, je ne sais pas pourquoi ça ne me fascine pas, alors que ça fascine tous les humains normaux. Je suis bizarre ^^

PS, indice, "Marron Noir Orange" :p

Emilie a dit…

T'as vu mon pote l'évanouisseur lol. Ca devait être super pour que vous rentriez avec autant de livres.