1er écrit (pendant l’aller) :
Ce même visage, si fin, si beau, tu dormais, je te regardais, je prenais un plaisir fou, si belle… Je voulais te caresser, mais tu n’es pas elle, tu lui ressembles, mais ce n’est pas toi, tu fais remonter les souvenirs, enfin…
Voyager, la gare, les rails, les inconnus, le train, l’inconnu, un p’tit plaisir en solitaire (eh non, ce n’est pas la masturbation), ça commence par la déprime, enfin juste un peu de morosité. Je croise des regards, je ne suis qu’un éphémère, un passeur dans cette gare, dans votre vie…
2ème écrit (durant le séjour) :
Je viens de mettre un bonbon dans ma bouche, il fond lentement, laissant au croustillant le fondant à la fraise, qui se répand, mes papilles gustatives qui frémissent, c’est si bon, c’est excitant, on arrête la terre de tourner, pour apprécier ce moment, peut-être que la terre est en train de tourner dans ma salive…
Je découvre de nouvelles saveurs, je découvre une nouvelle région, ma liberté… Je me sens si bien, évaporé, drogué à cette nouvelle sensation… Un paysage à mi-chemin entre la Beauce et la Nièvre, je me sens si bien, je me sens chez moi, dans mon élément…
J’ai pas envie que ça s’arrête, je suis trop bien ici...
3ème écrit (pendant le retour) :
Dommage que le temps ne soit pas au rendez-vous, mais peu importe, je suis venu pour te voir, passer du temps avec toi, reste comme tu es, tu es une perle ! Il n’y a pas besoin de se voir pour créer des amitiés, mais c’est tout de même appréciable de se parler droit dans les yeux.
Du pur bonheur, c’était si bon, si bien, si agréable… Tu me manques déjà !
Résumé :
Parfois on ferme les yeux, on rêve, on ne veut jamais les rouvrir, mais tôt ou tard, il le faut, et dès lors, on regrette ce rêve, qui fait pétiller les yeux, on veut retourner dans ce monde qu’on oubliera jamais, les moindres secondes on veut les croquer à pleine dent.
Bouger un peu, pour sortir de cette réalité, de notre quotidien, éviter de tomber dans la routine, prendre le train et le métro pour avoir un plaisir de liberté.
Découvrir une partie de la Champagne-Ardenne (au détour du zoo d'Amnéville et de la Lorraine), découvrir des gens adorables (des Carole et des Greg, y'en a pas assez des gens comme eux dans ma région!), je suis dans mon élément, et se parler autour d’une bouteille… euh… d’un verre ! Bien que je n’ai pas beaucoup parlé, j’étais vraiment bien, j’appréciais vraiment le moment présent.
Dur retour à la réalité…
à Charlotte...
1 commentaire:
Me faire violemment arracher du sommeil pour continuer un dossier sur la microfinance qu'en un mois complet, je n'ai pas réussi a commencer. 5H49, après deux heures de sommeil, les yeux explosés, mal au crane, j'ai froid, comment peut-on imaginer un pire moment pour se lancer dans la rédaction d'un dossier a finir avant 8 heures du matin.
Mais comme c'est vraiment le seul moment où je n'ai plus le choix, et où je suis vraiment contraint et forcé de le faire, c'est le seul moment où j'arriverais à le faire. Et encore, je passe à deux doigts de l'abandon à chaque fois.
Ça a l'air con, mais c'est vraiment pathologique, et c'est carrément l'enfer !
Depuis que je suis tout petit je n'ai jamais pu travailler les devoirs chez moi.
C'est avec ça que mes rêves s'interrompent pour laisser place au retour à la réalité, dure, très dure réalité
Ce matin, je me suis dit "si je dors et que ce dossier va au diable, j'en aurais vraiment fini avec les études", et ça peut paraitre con, mais dans les cas comme ce matin, la question se pose vraiment...
Mais bon, les neurones qui m'ont amené jusqu'ici finissent quand même par me faire bouger mon cul ^^
C'est qu'un mauvais moment a passer après tout, un peu comme la mort ^^
"-J'ai le regret de t'informer que tu n'es pas repris l'année prochaine. Tes études s'arrêtent là...
-Naaan :D t'es serieu ??!!! WOUAAAHHH YATAAA à moi la liberté !!!!!
-O..kééé... normal... sont pas net ces élèves"
Je n'en suis quand même pas à espérer que ça arrive, mais si ça arrive, j'ai clairement de quoi garder le sourire ^^
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