samedi 31 mars 2012

Salon du livre 2012

Ah comme chaque année depuis 2009, je vais au salon du livre de Paris!

1ère attraction du salon : se perdre entre les différents stands des différentes éditions, régions, pays ou catégories.

2ème attraction du salon : parler avec les petits auteurs, c'est l'un des charmes du salon du livre, je pense à Renaud Marhic et Claude Soloy avec lesquels j'ai bien discuté. (en général, ça peut emmener à la troisième attraction).

3ème attraction du salon : l'achat de différents livres ou plutôt le repérage (qui se fait en général en même temps que le la 1ère attraction) pour un éventuel achat sur internet.

4ème attraction du salon : la dédicace de son auteur préféré, pour moi Bernard Werber :) bien que cette année, par manque de temps j'ai du partir plus tôt, et je n'ai pas pu me faire dédicacé son dernier roman, j'ai juste eu le temps de le prendre en photo.

5ème attraction du salon : les célébrités, bien que c'est un peu malsain, et que certaines célébrités non rien à foutre ici, ça reste sympa de croiser des gens connus ^^


(Laurent Mariotte)


(Paul-Loup Sulitzer)


(Jeane Manson)


(Jean D'Ormesson)


(Eric Zemmour)


(Eric-Emmanuel Schmitt)


(Nicolas Canteloup)


(Lilian Thuram)


(And the best pour la fin : Bernard Werber)


(Et j'oubliais l'erreur du salon, ça reste trop mignon ^^)

PS : les décès ces derniers jours de Michel Duchaussoy, et Pierre Tornade...

dimanche 25 mars 2012

Running to the edge of the world


Une brise d'air me réveille, mon odorat émerge par la même occasion, ça sent l'herbe fraîche, et le printemps. Au toucher, j'ai l'impression d'avoir la tête dans un coussin, mais c'est en faite de l'herbe qui me sert d'oreiller. J'ouvre les yeux, et me retrouve face à une fleur...

Marcher le long d'une route, marcher tout droit à travers les champs, marcher au milieu de nul part, marcher un sac sur le dos, marcher... S'arrêter et regarder les alentours, le soleil, la verdure, le ciel bleu, aucun nuage. Regarder le sol, ah oui le sol sur lequel mes pieds reposent, ce sol qui est toujours là pour amortir ma chute quand je tombe, le sol... Et une pierre! Un galet pour être précis. Je le ramasse, je l'examine, un simple galet, je regarde l'horizon et je lance le galet le plus loin possible et je continue ma marche, je continue de marcher le long de cette route, je continue de marcher tout droit à travers ces champs, au milieu de nul part, mon sac sur le dos. Je m'arrête quelques secondes plus tard, je regarde le sol, je retrouve ce galet devant mes pieds, je le reprends souriant, et je le relance, et je reprends ma route, je reprends mon chemin.

Je m'arrête de nouveau, il est encore là devant moi, ce n'est pas possible! Je me baisse, le prend dans ma main, et de colère je le jette le plus fort et le plus loin possible! Et énervé, je continue ma route d'un pas décidé, avant de m'arrêter rapidement car je le retrouve de nouveau à mes pieds, j'ai l'impression qu'il me regarde, qu'il me fixe, qu'il m'en veut! Je n'en peux plus, je le ramasse encore et encore, et je me retourne, et je le lance dans la direction de ma venue. Avant de continuer mon chemin... Et de retomber une énième fois sur ce galet! Il me suit, j'en ai peur! Cette fois-ci, je me mets à courir pour avoir une chance de lui échapper, je me mets à courir quelques minutes à pleines puissances, les pensées défiles dans mon cerveau, et puis un peu essoufflé, je commence à ralentir, je me retourne et je le vois arrivant à la vitesse de la lumière, je le vois arriver dans ma tête, et "poc", je me m'écroule sur l'herbe de ce chemin, et puis le néant...

Du vent frais, dans cette chaleur torride, ça fait du bien, c'est agréable, j'ouvre lentement les yeux, et ce que j'y vois, c'est l'apocalypse, le ciel est gris, du brouillard, le sol n'est qu'un énorme rocher brûlant et fumant, pas de végétation, pas de vie à l'horizon, c'est un désert, suis-je seul? Je me lève tant bien que mal, j'ai mal à la tête, et puis je regarde à mes pieds, il n'y a plus de galet, mais un énorme gouffre, dont on ne voit pas le fond... Pas de lave, je ne suis pas au bord d'un volcan. Mais le vertige me prend, non il ne faut pas que je tombe, je dois lutter et basculer en arrière pour ne pas me laisser aller en direction du vide.

Et je tombe sur mes fesses, je suis complètement déboussolé, où suis-je? Une goutte de sueur au front, les bras croisées sur mes jambes repliées, je regarde dans le vide, ma pensée s'arrête, je n'ai plus de pensée, je ne pense plus, je ne sais même pas si j'ai pensé un jour... Une légère brise balaye mes cheveux, et je reprends mes esprits, me relève et je marche, le long du gouffre, je marche jusqu'à trouver de l'aide.

Mes vêtements sont déchirés, j'ai soif, je suis épuisé, le paysage est toujours le même, gris, brouillard, roche, et le gouffre est toujours là à mes côtés, j'ai marché combien de kilomètre à côté de ce vide, sans jamais y voir de fin? Mais y'a-t-il une fin au moins? Je m'écroule sur le sol, exténué, je pleure, mes larmes descendent le long de mes joues, des larmes sales, pleine de poussières. Qu'est-ce qu'il m'arrive? Qu'ai-je fait pour mériter ça? Est-ce la fin du monde? L'apocalypse? Un cauchemar?

Je me mets sur le dos, regardant la grisaille du brouillard, ce nuage de tristesse. Une touffe d'herbe à côté de ma tête, peut-être y'a-t-il encore de l'espoir. De l'espoir... Oui... Il m'en faut pour continuer dans ce monde. Se relever et se remettre en marche, peut-être j'y trouverai une réponse, se relever et se remettre en marche, peut-être j'y trouverai ma réponse... Je baisse ma tête et je vois sortir du sol, un diplopode. Je le vois regarder autour de lui, examiner les alentours, je le vois, et je me dis qu'il y a de l'espoir et de la vie. De l'espoir? Oui! De l'espoir! Tout n'est pas fini, rien n'est fait, je ne suis pas mort, il reste de l'espoir, et je me mets à courir le long de ce gouffre, je me mets à courir avec hâte de sortir de cet enfer, je me mets à courir et des pierres se cassent le long de se ravin, des pierres se cassent sous mon pied droit, et me font chuter dans le vide, je tente de me rattraper au bord, mais en vain, je chute dans le vide, face au ciel, dos à la descente, je chute lentement et longuement, je chute à tout jamais dans les abysses...

Et les ténèbres m'engloutirent, au plus profond de moi-même...

mardi 13 mars 2012

Vous allez vous aimer

Avant j'étais la Joconde...

Mais ça, c'était avant!

Désolé... ^^

jeudi 8 mars 2012

Rammstein à Bercy


Ah Paris... Paris que j'aime tellement en métro ou à pied, mais Paris que je déteste en voiture! Ça roule, ça défile, jamais ça s'arrête? Ça bouchonne sans cesse, ça klaxonne, ça s'énerve au volant... Enfin on arrive, on se gare sous le POPB, on rejoint la file d'attente, rentrer et se placer dans la fosse de Bercy, et c'est partie pour le concert... La première partie, dure une petite demi-heure, et est signée Deathstars, un groupe que j'ai découvert il y a peu de temps par hasard, et que je trouve excellent, principalement pour Cyanide et Death dies hard! Et enfin Rammstein!

Un pont qui tombe lentement, feux d'artifices, et puis une flamme éclaire la salle, le groupe arrive lentement et traverse la salle à petits pas, traverse le pont, et on débute avec Sonne, et les titres s’enchaînent sur Mutter, Rammlied, Sehnsucht, Links 2 3 4, Du riechst so gut, Du hast, Mann gegen man, Buck dich, Mein teil, Asche zu asche, Keine Lust, Feuer frei, Onhe dich, on passe également par Mein herz brent, Engel, Amerika, Ich will, Pussy, pour finir par Frühling in Paris. Et j'en oublie surement ^^

Je vous laisse quelques vidéos, que je vous laisse apprécier, et désolé pour la qualité, mais ça bouge énormément! ^^ Très peu de photos, et encore moins de bonne qualité, donc pas de photos dans cet article, désolé...

PS : peut-être un passage sur Canal +







mercredi 7 mars 2012

Nostalgie d'un vieux rêve perdu


Aussi léger que l'air, l'homme se dresse sur le champ de bataille, au dessus des tranchées. Il se relève le visage ensanglanté, le sang remonte à son front et vient se loger dans sa tête, pour en expulser une balle qui retourne dans le camp adverse. Et ce pauvre soldat court à grandes foulées en marche arrière, il enjambe ses camarades décédés quelques temps plus tôt, il enjambe ce terrain creusé par la main de l'homme, il enjambe ce terrain détruit par les tirs des mortiers et par les explosions des obus. Il garde ses yeux droit devant lui...

L'image se rembobine, l'image se stoppe, et enfin l'image se grise : on s'arrête sur un enfant qui regarde par la fenêtre. Je me souviens de cette fenêtre, je me souviens du paysage qu'on l'on pouvait voir à travers : une nuit calme recouvrait une prairie, un chemin éclairé par un lampadaire, et un train passait a folle allure, on aurait cru un ver luisant éclairant la nuit, le village était endormi. Le village et la maison d'ailleurs, je restais le seul éveillé, le seul à penser...

Un jour, l'enfant ouvre la fenêtre et part sur le chemin, traverse les forêts, jusqu'à atteindre la lune dans cette nuit claire... L'enfant marche le soir, il apprécie ce vent et cette fraîcheur de liberté, croise les démons de la nuit qui le ronge petit à petit, l'enfant se cache et pleure en silence, pleure dans l'espoir d'être compris dans sa douleur. La fin de l’innocence, le début de la conscience, ce qui forge notre caractère pour le reste de notre vie se joue dans ces premières années...

Adossé à un arbre, je l'ai vu passer dans sa longue robe noire, belle aussi soit-elle, je l'ai vu traverser la route lentement, marcher sur l'eau et traverser l'étang, pour rejoindre sa tombe au milieu de cet îlot. Cette phrase qui ressort d'outre-tombe : "Je replonge, je me ronge comme je respire...". J'en ai les larmes aux yeux en voyant cette scène, j'en ai les larmes aux yeux rien qu'en y repensant...

Qu'est-ce que j'étais con, putain, qu'est-ce que j'étais con... Manque de maturité, quel abruti j'étais, adolescent rebelle et con par dessus tout... Si j'avais su, si j'avais su putain! Mais avec des "si" on referait le monde parait-il, on referait le monde... Ouais mais pas moi...



PS : J'apprends la mort de Gérard Rinaldi, à l'âge de 69ans, le 2 Mars 2012, lui qui m'a tellement fait rire...