Tuerie en école primaire, l'école primaire de Sandy Hook, 20 enfants (entre 5 et 10ans) et 7 adultes de fusillés, beau tableau de chasse putain... Le tueur, Adam Lanza, âgé de 20ans, est un ancien élève de cette école, où sa mère était institutrice. Sa propre mère fait partie des victimes de ce massacre, et lui-même s'est suicidé.
Comment les gamins vont-ils se remettre de ces émotions? Vont-ils tenir psychologiquement dans les années à venir?
Barack Obama parle d'action significative pour régler ce genre de problèmes, j'espère qu'il avancera là où Bill Clinton a échoué. Touché au deuxième amendement de la constitution des Etats-Unis d'Amérique, est une chose loin d'être simple. Surtout pour des américains qui sont comme des gamins devant des faux jouets... L'époque des cow-boys est terminée! La constitution date de 1791, il s'est passé 221ans depuis, il faudrait avancer peut-être...
1 commentaire:
Le plus inquiétant, c'est que tu trouveras bientôt plus d'armes à feu dans une cité HLM Française que dans un patelin américain. Les guerres des gangs des banlieues américaines n'ont pas le même visage en France. Visage plus silencieux et pourtant tellement plus inquiétant (la balance, en terme d’équipement, est loin d'être équilibrée entre 2 communautés dont l'une cherche à s'opposer à l'autre, guidée par des motivations divines et pleines de révolte).
Mais les hommes de sucre n'aiment pas la violence, et tout comme ils savent que certaines choses ne sont pas éternelles, et qu'il ne faut pas se morfondre à y penser tous les jours, ils font abstraction de ce qu'ils auraient pu éviter s'ils étaient différents; S'ils étaient différents... Mais les hommes de sucre sont ce qu'ils sont et le savent, ils forment un tout qu'aucun homme ne peut changer, même avec toute la volonté du monde. Alors ils font la dernière chose qui leur reste à faire : ils ferment les yeux et espèrent très fort qu'ils n'ont pas de souci à se faire, chaque jour passé sur terre les conforte dans ce sentiment, peu importe ce qu'il se passe autour d'eux maintenant qu'ils savent en faire abstraction.
L'histoire est un éternel recommencement. Les choses ne sont pas justes par nature, chaque fois qu'un homme ôte la vie à un être vivant, il devrait se dire que son acte est d'une facilité minable face au miracle qu'est la vie. Mais le Gun l'a emporté, une fois de plus, car rien n'affirme que les meilleurs sont les plus fort, ou le contraire : chacun fait ses preuves et la roue tourne.
Ce qu'il y a de triste c'est qu'à notre niveau nous ne pouvons qu'observer ce qu'est le monde, voir ce qui arrive, attendre l'inévitable.
Aujourd'hui je ne peux rien faire changer, je ne peux rien bousculer. Les armes à feu et les balles y arrivent avec une force et une facilité déconcertante. Elles font nettement moins bien, mais tellement plus fort.
Les hommes désarmés vont un jour devoir faire face à ce qu'ils ont refusé d'avoir avec eux, car une règle de paix est valable si tous les camps jouent le jeu, mais si une communauté en profite pour s'armer face à du sucre, les désarmés que nous sommes ont du souci à se faire. On veut désarmer le monde, mais avec des lois, on ne désarme que les gens honnêtes, pendant que les plus mauvais préparent leurs munitions pour saisir l'occasion.
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