Le sablier coule, Alice se perd dans une chute lente, dans un tourbillon violet. Violet comme le sable de ce sablier gothique, qu'on vient de retourner, de mélanger de nouveau, devenant un nouveau temps qui s'écoule lentement, elle ne comprend pas ce qu'il se passe, pourquoi passer par des chemins terribles, pour comprendre ce qu'il sort du fin fond de ses entrailles.
Et puis le sablier se retourne de nouveau, et Alice se laisse emporter dans une bouteille qui vogue sur la mer, dans l'océan de noir, dans les profondeurs de l'oublie, sans connaitre la fin, ni voir une terre, un message sur lequel est écrit non pas "Drink me", mais "Je t'aime, pardonne-moi", le message arrivera-t-il a destination? Alice ne le sait pas, elle essaye juste de sortir de cette prison de verre, mais pour se noyer? Non, elle nagera, elle ramera, elle galérera, et elle y arrivera, épuisée, détruite, presque mourante, mais elle y arrivera coûte que coûte.
Après avoir couru pendant longtemps après un lapin blanc, avoir failli se faire couper la tête par la Reine de cœur, après avoir grandie et rétrécie un bon nombre de fois, ce n'est pas l'océan qui va l'empêcher de revenir à terre, mais que cachent les profondeurs de l'océan? Un mégalodon? Un calamar géant? Un léviathan? Peu importe, elle se battra!
"Tous les cris les SOS, partent dans les airs..."
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