vendredi 28 février 2014

L'arrivée à Ouagadougou


Ouagadougou de nuit, vu d'avion

Après plus d'une dizaine de jours après mon retour, je commence enfin à rédiger ce premier article, cette destination était le Burkina Faso, entre Ouagadougou et Koudougou (ou j'ai passé les 80% du temps). J'ai pu voir pas mal de choses : l'arrivée se fait de nuit, et sur un petit aéroport, international, mais petit, une piste, un seul avion à la fois, nous sommes loin des aéroports de Paris, Sydney, Montréal ou Abu Dabi... Et en moins de 50m, nous avons passé les passeports, carnets de vaccinations, prises d'empreintes digitales, les bagages et la douane, et nous voilà à la sortie : bienvenue a Ouagadougou!

Mobilettes, scooters, vélos, quelques voitures, pas de lumières dans les six mètres (les rues), nous arrivons à la Case D'Hôtes, où Alain, un français adorable, avec un humour comme je l'adore, nous accueille pour la nuit. Moment d'émotion, nous sommes à 5h30 de la France, et je vois déjà la misère dans cette capitale, ça pue les gazs d'échappements. Même pas 4h après l'arrivée, je me mouche, le mouchoir est rouge, non pas de sang, mais de terre battue, de poussière.

On change l'alimentation, on fait attention à ce qu'on mange, et à ce qu'on boit, évitons de choper un p'tit microbe qui voudrait se farcir un touriste! Et l'estomac des blancs est beaucoup moins résistants que l'estomac des blacks, oui les blancs, on est un peu tapette sur les bords! ^^

La première nuit, dans la capitale, se passe tranquillement, malgré la différence de température avec la France, on se prend pratiquement 30°c de plus, dormir n'est pas chose simple et d'ailleurs je me réveille à 6h30 tellement j'ai chaud. C'est l'hiver, chez nous, mais aussi chez eux, sauf qu'un hiver à pratiquement 40°c, c'est différent! ^^

Le lendemain, on demande la route, et on la prend, pour aller direction Koudougou, pratiquement 100km, avec un vieux 4x4 sans ceinture! Oui ça m'a marqué ça lol! A la sortie de la capitale, je me prends une méga claque dans la gueule, où suis-je en train de mettre les pieds? Bidonville, brousse, village mort, bidonville, brousse, brousse, bidonville, brousse, village mort, bidonville... Sur la route ça défile, les gens, les cyclistes, les deux roues... Les gens essayent de vendre tout est nimporte quoi sur au bord des routes, on sent bien la pauvreté.

L'arrivée à Koudougou est de nouveau une méga claque, la ville est une ville aussi grande que Chartres, mais version bidonville.

2 commentaires:

pierre a dit…

Tu as du en prendre des claques durant ton séjour ... ça doit changer de nos vies tranquille à se prendre la tête pour trois fois rien. Cela remet les choses en perspectives.
Du coup tu as fait quoi là-bas ?

Anonyme a dit…

Benji Yibéogo et niwongo au Burkina Faso

Je suis très contant d’avoir pu te faire venir dans le boulkiemdé, Car effectivement tu as pris des claques mais toi tu as bien compris comment vivre là-bas, et accepter d’être impuissant par moment et j’espère que tu continueras à faire cet échange de technicité que j’ai mis en place depuis 2004 avec pascal le technicien du CHR de l’Amitié de Koudougou (Hôpital de l’Amitié quel beau nom).
Effectivement tu a fais de très bonnes expériences avec l’aide alimentaire pour ses 38 familles, les visite médical, la visite au village des parent d’Emilie à Palogo.
Merci les lunettes de soleil qui nous cache les yeux car les larmes viennent
Mais rassure-toi car moi après trois séjour en humanitaire au CHR et cinq a titre privé j’ai toujours les larmes qui viennent


WAKAT NASSARA

Fabrice le grand gaulois