Chaque personne a des pulsions, des envies souvent embarrassantes, qu'elle s'efforce de maintenir dans l'inconscient. L'homme n'est pas, à la base, un être de raison (je pense donc je suis, c'est de la connerie), un être de pulsions, qui s'efforce, chaque jour, de les juguler, mais qui doit dépenser beaucoup d'énergie pour cela. Ainsi la personnalité de chaque individu est issue du conflit entre les pulsions inconscientes particulières et les contraintes sociales qui l'empêchent de céder à ces pulsions. Mais ces dernières l'influence beaucoup malgré tout, s'exprimant souvent formes déguisées, à traver ses choix, ses rêves, ses actes manqués ou ses lapsus : le propre de ces pulsions est d'essayer par tous les moyens de remonter à la surface pour être satisfaites et l'esprit a des mécanismes pour se défendre des incessantes attaques pulsionnelles.
L'inconscient représente un peu le diable qui se prélasse en chacun de nous. l'inconscient est ce que l'on appelle un réservoir d'énergie psychique : il représente toutes nos pulsions de survie, de plaisir, d'agressivité. De plus, il est soumis au principe de plaisir : cela signifie qu'il cherche seulement un plaisir, une gratification immédiate. En d'autres termes, il n'a en quelque sorte aucune résistance à la frustration et souhaite que tous ses désirs soient exaucés immédiatement. Il ne fait aucune attention aux autres ou à l'environnement. La meilleure façon de se représenter l'inconscient serait de la voir comme un bébé, un nouveau-né. Quand un bébé a faim, il pleure jusqu'à ce qu'on le nourrisse, en ne faisant absolument pas attention à l'état de ses parents ou à son environnement.
Le préconscient représente toutes les contraintes que la vie en société nous demande d'intégrer et de respecter. Ce sont toutes les règles, toutes les lois, explicites ou implicites que nos parents, l'école, la société nous imposent. Certaines de ces lois sont les mêmes pour tout le monde, comme "je ne dois pas tuer d'autres personnes". Mais d'autres peuvent sembler plus personnelles comme "je dois être gentil pour être aimé", surtout dans l'interprétation que nous en faisons et qui conditionne nos actions. Le préconscient, c'est le juge intérieur inflexible qui évalue nos actions d'un point de vue moral. Il représente une sorte d'idéal, de code de bonne conduite, qui dit comment l'on doit se comporter : il est représenté comme une série d'injonctions que l'on se donne à soi-même. Très dur, très exigeant et nous pousse à être parfait : il provoque, selon qu'on respecte ses règles ou pas, de la fierté ou de la culpabilité.
Le conscient est la seule instance réelle. Il fonctionne d'ailleurs selon ce que l'on appelle le principe de réalité : c'est-à-dire qu'il essaie de satisfaire les pulsions de l'inconscient, tout en faisant en sorte de respecter les injonctions du préconscient et la réalité objective. Le conscient est donc l'entité qui essaie de résoudre le conflit entre les deux autres instances psychiques : c'est une sorte de médiateur. Il essaie d'atteindre un "moi idéal" en résistant aux pulsions, ou les satisfaisant de manière souvent détournée.
Nous avons tous un inconscient, un préconscient, et un conscient. L'inconscient représente nos pulsions, nos envies, nos désirs. Le préconscient représente tous les interdits issues de la société que nous intégrons pour pouvoir justement vivre en société. Le conscient quant à lui, est le médiateur essayant de trouver un équilibre entre le diable d'inconscient et l'ange de préconscient.
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