dimanche 15 juillet 2018

La baballe

En ce dimanche de finale de coupe du monde, comment réussir un bon barbecue :
-rien de mieux que des grillades de poulets
-alors vous préparez une voiture
-allumer à feu doux
-n'hésitez pas à asperger un peu d'essence pour raviver votre feu et donner un goût unique à votre poulet!

PS : Je vous encule tous avec votre foot de merde! Crevez la gueule ouverte bande de raclures :-)

1 commentaire:

Julien a dit…

Espèce de cannibale misanthrope, tu ne comprends pas !

Au détriment de tous les citoyens du pays et du monde, partout, des milliers d'Elus agissent au nom de leurs intérêts personnels, car les gens voient dans ces personnes une sorte de supériorité. Ces personnes gagnent ainsi le contrôle du monde tout entier. Avec l'approbation d'un peuple qui râle un peu quand même, mais pas trop, car il n'essaye plus vraiment de comprendre l'ordre des choses ni de se débattre.

Le modèle de société de consommation devrait biensur être modifié, afin que les valeurs de base les plus évidentes, et les plus importantes, redeviennent la priorité de toute chose dans ce monde. Il pourrait s'agir de la préservation d'une vie saine et durable sur terre, de la faculté des peuples de pouvoir vivre libre de faire ce qui devrait l'être, sans que cela ne soit jamais interdit; de ne jamais être contraint de faire ce qui ne devrait pas l'être parce que la société les y oblige. Entre les deux, le must serait que le peuple puisse faire ce qu'il veut, même si c'est bizarre, dans la mesure de ce qui est possible et acceptable (comme pour ceux qui souhaitent consacrer leur vie à l'astronomie alors que cela ne permet pas de manger ni de se reproduire - et que d'autres s'en chargent en nombre suffisant).

Aujourd'hui, le but dans notre monde, la plupart du temps, c'est de travailler dans une entreprise (qui souvent, participe au pillage de la planète). C'est d'obéir aux ordres, même quand il s'agit de mourir pour faire mourir, et c'est de recevoir en récompense un salaire permettant d'acheter des choses (qui participent souvent, elles aussi, au pillage de la planète - mais permettent d'être heureux en attendant la fin). Les entreprises, produits et personnes qui échappent à ce désastre ne sont pas suffisamment mises en avant car il ne s'agit pas d'un critère de choix pour l'économie et la société de consommation : seuls les chiffres comptent, la justice et l'avenir des générations futures n'occupent aucune case dans les bilans comptables.

Ainsi, dans un but nocif et incompris de tous (sauf de quelques milliardaires égoïstes qui profitent), la majorité des gens sacrifie toutes les années de sa vie à organiser le pillage apocalyptique de sa propre planète pour le compte de quelque chose qui lui échappe.

Les gens estiment en effet que la récompense qu'ils touchent pour le faire est suffisante voire nécessaire. Inconscients qu'il faudrait moins d'énergie que ça pour imaginer un autre modèle, ou pour étudier sérieusement ce que donnerait la mise en place des solutions qui nous sont livrées prêtes à l'emploi (comme le revenu universel), alors même que la mise en place d'un nouveau modèle n'a jamais été aussi urgente.

Le cerveau humain est assez "bien fait" pour réussir cette prouesse : si le but n'a aucun sens mais que le jeu a des règles, les gens sont d'accord pour être de la partie. Les gens peuvent aussi être communautaires, et ainsi, se féliciter de ce qu'ils n'ont pas fait, et haïr autrui pour ce dont il n'est pas personnellement responsable.

Voici le monde, et voici le foot. Quelque part sur la planète, la baballe passe une limite imaginaire, et effleure un filet.
Ce sera désormais, en France, l’événement le plus important de la décennie 2010 -> 2019


Les médias, bien qu'étant les seuls à pouvoir le faire, n'ont pas le droit d'appeler à troubler cette situation qu'on appelle l'ordre public. Alors ils vivent avec elle, et la font perdurer. Enfin, ils se font acheter par des personnes qui règnent sur cet ordre établi, afin de s'assurer que cet ordre perdure jusqu'au bout.

Le foot permet ainsi, à ceux qui n'ont pas de buts, de regarder "leur équipe" en marquer quelques uns, et de le vivre comme si c'était une heureuse et véritable victoire personnelle.