vendredi 18 janvier 2019

Idéalisme

Ouvrir cette porte dans cette ruelle avec cette mini place. Aller en direction de ces marches, celles où nous nous embrassions comme deux aimants incapables de se séparer. Après quelques cours du soir chez mon psy, je ne commence que maintenant à comprendre petit à petit ce qu'il se passe en moi : la contradiction, l'évasion, l'illusion, la dématérialisation...

Je ne veux pas t'idéaliser, je veux parcourir ma vie avec toi, je veux ce bonheur comme lorsque nous faisions l'amour, je veux ce sourire comme quand nous nous embrassions, je veux cette joie comme ces crises de rire quand j'imite un ver de terre sur le macadam pour arrêter une voiture...

Je me relis, ça me permet de remettre dans mes dires, la colère, j'étais en colère, l'impression de ne pas être écouté, entendu. Comment veux-tu être entendu quand on est exactement pareil. Quand la langue est prête à ouvrir la bouche pour donner la passion qu'elle a, et quand le venin est là entre les dents, prêt à être craché... L'amour est tellement puissant qu'il peut tout ravager par passion...

Pour ma part, la colère s'est effondrée. Tu me manques constamment. Malgré ces paroles ou écrits dures l'un comme l'autre, ce n'est pas pour autant que je souhaite te perdre, ce n'est pas pour autant que je veux envoyer tout ça à la poubelle. J'ai toujours cette envie de bébé avec toi... Ce que je ressens pour toi a bien dépassé tout ce que j'ai pu ressentir pour quiconque en amour, c'est bien pour ça, que mes sentiments étaient dans une montagne russe en très peu de temps, en plus du reste. Et je pense que c'était réciproque : on a besoin de ça, l'un et l'autre... l'un de l'autre...

Tu as remis beaucoup de choses en place en moi, je l'ai bien compris. Tu me fais vibrer rien qu'en y pensant. Hier encore je descendais l'escalier en bois où nous nous embrassions. Je ferme la porte de chez mon psy, pensant te trouver derrière, à me sourire, à m'envoyer tes rayons UV pleine tronche, ouais parce que quand tu me regardais, je bronzais! (si si je t'assure! ^^) Mais maintenant quand je sors de chez lui, il n'y a qu'une place vide. Je n'ai plus qu'à retrouver mon chemin dans le noir.

Et pourtant je sais que ce n'est pas une coïncidence. C'est écrit quelque part, j'en suis certaine...
Me pardonneras-tu? Ne laisse pas cette porte se fermer aussi bêtement que nous sommes têtus...

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