samedi 21 février 2009

Tendresse ou comment s'écraser...


Aujourd’hui, j’ai passé le niveau 2 du célibataire, je me suis rendu compte que j’étais en train d’embrasser mon épaule… VDM.

Non non, ce n’est pas sur le site vie de merde, quoi que ça pourrait l’être, mais c’est bien moi qui l’ai marqué… C’est en passant mes mains sur le ventre d’une amie, que je me suis rendu compte à quel point j’ai besoin de donner de la tendresse, à quel point j’ai besoin de toucher une femme, de la câliner. C’est en enlaçant une amie, que je me suis rendu compte à quel point j’ai besoin de sentir une femme dans mes bras, de me sentir protecteur, de sentir une femme se blottir contre moi… J’en ai besoin…

Le besoin d’effacer les soucis, d’effacer la douleur, le besoin de se sentir compris… La complémentarité existe-t-elle? Oui probablement, l’homme à besoin de la femme, tout comme la femme à besoin de l’homme, au même point que le ying et le yang, que le bien et le mal… Seul cas que je mets a part, car je n’ai pas la même conception que la plupart des gens, le bien et le mal pour moi n’existe pas, alors est-ce que la complémentarité de l’homme et de la femme existe? Je pense que oui, ai-je raison?

Y’en a qui préfère vivre pour eux-mêmes, et y’en a qui préfère vivre pour les autres… Je ne sais plus de quel côté de la corde je dois tomber… Je crois en fait tomber sous mon propre poids, sous ma propre douleur, sous mon propre moi-même. Comparer ça à la génétique des pigeons rouleurs, ils s’envolent en plein ciel, roulent sur eux-mêmes, font des culbutes en retombant vers le sol, il y a des rouleurs de surface et des rouleurs de profondeur, mais on ne peut pas accoupler deux rouleurs de profondeur, ou leurs petits fonceront sur le sol, s’écraseront, et mourront. Suis-je un rouleur de profondeur?...

«Récurer ma mémoire à la javel…»

Ah oui! PS : cliquez ici! C'est bien moi, made in Agnès, déesse de la coupe de cheveux XD, je pouvais pas, ne pas lui faire un p'tit clin d'œil pour ça ;-) Je n'allais pas refaire un article sur ma coupe de cheveux, et je ne savais pas comment le placer dans mon blog, eh bien voilà c'est fait, c'est placé ^^.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi je suis dans une phase inconnue lol je pourrais même pas la décrire. Mais je crois que j'ai dépassé ton stade ^^

Anonyme a dit…

Prochainement le stade 3, Benjy fera sa toilette tout seul avec sa langue :x

Si pour moi il n'y a pas de mal et de bien comme de paradis et d'enfer, ça ne m'empêche pas de penser qu'on peut être quelqu'un de bien, ou au contraire, une ordure. J'ai déjà été un sale con plusieurs fois sans m'en rendre compte, je m'en suis rendu compte après.

J'ai peut être même été un sale con plusieurs fois sans même le savoir aujourd'hui : je suis avec les gens tel que je les ressent avec moi, je me suis pourtant rendu compte plusieurs fois, récemment, que mes impressions sont trompeuses :

J'arrive le matin dans un groupe de personne qui ne se pousse pas pour me laisser de place, je parle dans le vide, une fois deux fois trois fois, on ne me parle pas non plus, je m'énerve dans mon coin; avec moi 5 minutes peuvent suffire à me demander "qu'est-ce que je fous là."
Alors tout le long de l'année, j'ai préféré rentrer au chaud dans les couloirs, et les jours où je me faisait chier, je me disait que j'étais toujours mieux que dehors dans une groupe de mur qui t'ignorent.

J'ai même perdu un ami, chacun faisait sa vie, de très nombreux détails tels les secrets de polichinelle qui n'étaient pas pour moi me faisaient me répéter toujours et encore la même question : "qu'est-ce que je fous là".
Le souvenir de ces petites phrases "qu'un ami ne m'aurait jamais dit", la réponse à ma fameuse question fini par arriver pendant les grandes vacances quand on apprend pour la dixième fois en moins de 6 mois ce que les faux amis peuvent faire derrière ton dos.

J'ai commencé la deuxième année avec une idée très claire en tête : ne faire confiance qu'aux amis, et arrêter de s'incruster avec des gens qui se fichent pas mal de toi.

Autrement dit, j'allais passer mon année tranquillement dans mon coin sans ne rendre de compte a personne.
Les premières journées se sont même très bien passées : pas d'énervement, pas de frustration.
Je me sentais comme en vacances : je rentrais le soir retrouver mon casse couilles de père, ma grosse pute de sœur, mes PC, mon vélo : je passais d'excellentes journées.

Contre tout attente, un ami est pourtant revenu.
Un ami qui m'a prouvé sa confiance de nombreuses fois en peu de temps.
Plusieurs personnes ont suivi, et sont revenues vers moi.
Que s'est-il passé ? Je ne saurais même pas l'expliquer.
J'ai été un sale con et j'aurais pu ne jamais m'en rendre compte.



La soirée se termine dans la bonne humeur, dans un moral au sommet de sa forme et me voila au fond de la voiture, n'étant pas invité a entendre ce qui se dit devant, n'étant pas invité a discuter. Je repense encore et toujours aux 25 vents que je me suis pris dans la journée, et je monte dans ma voiture, fatigué.

La fatigue me fait déprimer au volant de ma voiture, elle me fait penser a l'avenir proche, elle me fait penser au temps qui passe, passe, passe... quand je commence a me poser la question suivante :
"et si, contrairement a tout ce que je prévoyais, je ne donnais pas la moindre nouvelle de la semaine ?" en réfléchissant je savais très bien que c'était bête et que ça ne servait a rien ! Je l'ai déjà vu plusieurs fois !
Une petite voix insistait pourtant dans ma tête et me disait sans cesse "en es-tu vraiment sur..."
Ma petite voix s'est tout simplement remis le doigt dans l'œil, comme d'habitude, elle ne comprendra jamais.

Être un sale con sans même s'en rendre compte ne serait-ce qu'une toute petite fois, c'est être un sale con quand même.

Il fraudait que je fasse plus attention a cette imbécile de petite voix qui, dans ma tête, me raconte pas mal de conneries.

Car je ne serais pas étonné si on me disait que moi aussi, on ne sais pas toujours qui je suis.