fr: Et si le rêve était un moyen de communication au sein d'un continent probablement imaginaire?
en : And if the dream were a communication's way inside of a continent probably imaginary?
3 commentaires:
Anonyme
a dit…
Les rêves nous font faire énormément de choses, parfois étranges, parfois simples, parfois belles, parfois horribles; mais tous ces rêves ont un but : entretenir notre psychologie, trier notre mémoire, nous accommoder a de nouvelles choses, lentement, inconsciemment, en nous faisant vivre des situations intéressantes que nous ne vivons pas dans la réalité, dans le but de laisser notre cerveau tirer les bénéfices de ces situations, "avoir vécu des tas de choses" c'est acquérir de l'expérience et de la sagesse. On oublie même la plupart du temps ce qu'il s'est passé, pourtant le travail est bien là, visible.
Il m'arrive parfois de me réveiller et de me redécouvrir dans un corps en chair, en os, en poils, de redécouvrir au sens propre les envies bestiales de tout genre (soif, faim, libido etc...) disparues pendant toute une nuit, et de me retrouver dans une vie étonnamment simple et sans questions :
J'ai de l'eau, à manger, la liberté, et il fait jour dehors. A cet instant aucun problème n'existe. Je ne me le dis même pas, je ne m'en rends même pas vraiment compte, c'est inconscient. Je ne m'en rends compte que si je creuse ce sentiment en le remarquant.
A ces moments là je ne me souviens pas de mes rêves, j'ai l'impression d'apparaitre sur terre, déjà entièrement prêt et équipé pour y vivre une nouvelle journée.
Les soucis ne viennent qu'après, au moment de retrouver mes habitudes, au moment de vouloir retrouver les choses que je pense avoir envie de retrouver, au moment de voir une fois encore qu'on a pas eu ce qu'on attendait, au moment de se dire que les conclusions en sont bien déprimantes. Au moment de vouloir quelque chose sans vouloir certaines choses que ça implique, de faire des choix compromis, qui, la majorité du temps, ne donnent pas satisfaction; des tous les essayer, de chercher des solutions, de ne pas les trouver, et de recommencer jusqu'au désespoir. Il suffit de finir, un jour, par passer à autre chose. Suffit qu'on en ai suffisamment envie pour en être capable. Parfois on s'accroche à des choses qui ne veulent plus continuer, en sachant qu'elles pourraient continuer, en n'ayant pas suffisamment envie de les oublier pour en être capable, alors qu'elles ne veulent plus continuer, alors qu'elles ne vont plus continuer. Pas parce que c'est impossible, mais parce qu'on a pas la chance qu'on souhaiterais avoir pour que cette chose "possible" devienne "la réalité"
Puis être capable de prendre sur soi la déception accumulée et le temps perdu a espérer quelque chose qui n'est pas venu, alors qu'on en n'a pas envie. La frustration de se sentir bête, des tas de sensations menant toutes à une fâcheuse envie de se refaire justice face à une confiance, un espoir qu'on estime injustement trahis. Une envie qu'il faut également se forcer à taire, une frustration de plus.
Cette nuit les rêves me font oublier les problèmes des journées passées, me font retourner un an en arrière, me font oublier que mes amis ne sont plus là... pris d'envie de les recontacter je me rends alors compte que les choses sont devenues plus compliquées. Mes rêves essayent de me dire que les problèmes d'hier n'existent plus, c'est parfois pour ça que les rêves sont si agréables.
Mais une autre réalité fait son retour, moins belle cette fois ci.
Ce qui est troublant, c'est ce petit moment où l'on cherche lequel est la réalité, qui est le rêve, qu'on espère une fraction de seconde que la vie est belle, avant de remettre les pieds sur terre.
---
A chacun sa vision du rêve, l'important c'est d'en avoir une qui est proche de sa réalité, puis de la comparer avec d'autres, plus scientifiques et moins personnelles :
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%AAve
C'est assez intéressant Mais on est tous uniques et différents ;)
Je pense que oui via nos rêves; on peut parler à quelqu'un qui n'est pas "sur terre". Enfin pour moi les morts :s viennent nous voir dans notre sommeil pour nous dire un p'tit coucou.
3 commentaires:
Les rêves nous font faire énormément de choses, parfois étranges, parfois simples, parfois belles, parfois horribles; mais tous ces rêves ont un but : entretenir notre psychologie, trier notre mémoire, nous accommoder a de nouvelles choses, lentement, inconsciemment, en nous faisant vivre des situations intéressantes que nous ne vivons pas dans la réalité, dans le but de laisser notre cerveau tirer les bénéfices de ces situations, "avoir vécu des tas de choses" c'est acquérir de l'expérience et de la sagesse. On oublie même la plupart du temps ce qu'il s'est passé, pourtant le travail est bien là, visible.
Il m'arrive parfois de me réveiller et de me redécouvrir dans un corps en chair, en os, en poils, de redécouvrir au sens propre les envies bestiales de tout genre (soif, faim, libido etc...) disparues pendant toute une nuit, et de me retrouver dans une vie étonnamment simple et sans questions :
J'ai de l'eau, à manger, la liberté, et il fait jour dehors. A cet instant aucun problème n'existe. Je ne me le dis même pas, je ne m'en rends même pas vraiment compte, c'est inconscient. Je ne m'en rends compte que si je creuse ce sentiment en le remarquant.
A ces moments là je ne me souviens pas de mes rêves, j'ai l'impression d'apparaitre sur terre, déjà entièrement prêt et équipé pour y vivre une nouvelle journée.
Les soucis ne viennent qu'après, au moment de retrouver mes habitudes, au moment de vouloir retrouver les choses que je pense avoir envie de retrouver, au moment de voir une fois encore qu'on a pas eu ce qu'on attendait, au moment de se dire que les conclusions en sont bien déprimantes. Au moment de vouloir quelque chose sans vouloir certaines choses que ça implique, de faire des choix compromis, qui, la majorité du temps, ne donnent pas satisfaction; des tous les essayer, de chercher des solutions, de ne pas les trouver, et de recommencer jusqu'au désespoir. Il suffit de finir, un jour, par passer à autre chose. Suffit qu'on en ai suffisamment envie pour en être capable. Parfois on s'accroche à des choses qui ne veulent plus continuer, en sachant qu'elles pourraient continuer, en n'ayant pas suffisamment envie de les oublier pour en être capable, alors qu'elles ne veulent plus continuer, alors qu'elles ne vont plus continuer. Pas parce que c'est impossible, mais parce qu'on a pas la chance qu'on souhaiterais avoir pour que cette chose "possible" devienne "la réalité"
Puis être capable de prendre sur soi la déception accumulée et le temps perdu a espérer quelque chose qui n'est pas venu, alors qu'on en n'a pas envie. La frustration de se sentir bête, des tas de sensations menant toutes à une fâcheuse envie de se refaire justice face à une confiance, un espoir qu'on estime injustement trahis. Une envie qu'il faut également se forcer à taire, une frustration de plus.
Cette nuit les rêves me font oublier les problèmes des journées passées, me font retourner un an en arrière, me font oublier que mes amis ne sont plus là... pris d'envie de les recontacter je me rends alors compte que les choses sont devenues plus compliquées. Mes rêves essayent de me dire que les problèmes d'hier n'existent plus, c'est parfois pour ça que les rêves sont si agréables.
Mais une autre réalité fait son retour, moins belle cette fois ci.
Ce qui est troublant, c'est ce petit moment où l'on cherche lequel est la réalité, qui est le rêve, qu'on espère une fraction de seconde que la vie est belle, avant de remettre les pieds sur terre.
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A chacun sa vision du rêve, l'important c'est d'en avoir une qui est proche de sa réalité, puis de la comparer avec d'autres, plus scientifiques et moins personnelles :
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%AAve
C'est assez intéressant
Mais on est tous uniques et différents ;)
Je pense que oui via nos rêves; on peut parler à quelqu'un qui n'est pas "sur terre". Enfin pour moi les morts :s viennent nous voir dans notre sommeil pour nous dire un p'tit coucou.
C'est une idée qui me plait à première vue ^^ mais ya aussi des mauvais rêves. Donc je ne sais pas si les rêves valent mieux que la réalité.
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