mardi 26 janvier 2010

Olfactif


(Diane Kruger)

Il m'arrive de faire le premier pas, c'est rare mais parfois c'est le cas, je suis tellement éblouie par un regard bleuté, une façon d'être que j'en oublie le reste. Le monde devient blanc et je ne vois qu'un physique de princesse, une envie de la protéger. Cette impression de pureté, je la désire comme une vierge... L'amour? J'espère... Quand je fais le premier pas d'embrasser une fille, c'est que j'ai besoin de savoir au contact de ses lèvres si c'est bien une fille qui me correspond. Ses lèvres correspondent à mes attentes, sa langue se fraye un chemin dans ma bouche, ce gout me surprend, ça faisait si longtemps...

Son odeur, pas son parfum, son odeur de chair sucrée, une peau si fine, si douce parvient à mes narines, ça me fait frémir, m'envoi dans le passé et dans le futur, ça joue avec mon coeur, ça veut détruire ou reconstruire un puzzle. Cette peau que j'embrasse, qui réveille en moi cet instinct animal qui sommeil dans une parcelle de mon âme. J'aimerais manger sa peau, sa chair sucrée, j'aimerais boire son sang à m'en enivrer comme on peut s'enivrer avec de l'alcool.

Elle passe sa main sur mon sexe, le caresse, que fait-elle? A-t-elle le droit de rentrer aussi simplement dans mon intimité? Et pourquoi je ne l'empêche pas? Je la caresse également, descendant lentement ma main de son cou, en passant sur ses seins que j'embrasse aussi pour les faire durcir, et puis je passe mes mains sur ses hanches, son ventre, touche ses poils pubiens et enfin j'atteints son sexe et je la masturbe, je la désire, je la veux, son odeur est sur mes doigts, le sang qui monte dans mon cerveau, je deviens ivre d'elle, je veux de plus en plus de doses. C'est quand ma langue touche son clitoris, que je sais que je me trouve face à une de ces images de cartes postales, ces paysages qu'on n'oublie pas, un paradis perdu dans lequel je redécouvre des sensations, quant à elle, son coeur vibre, les pulsations augmentent, elle a des bouffées de chaleur, ma langue fait des va-et-vient, tourne, va de plus en plus vite, change de rythme. Elle gémit, se sent si bien, je voudrais continuer des heures à lui faire plaisir...

L'odeur charnel de son cou et de son vagin m'enivrent pendant des jours, limite à en rêver...

"I thought I was a butterfly next to your flame... "

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