dimanche 25 avril 2010

Tâche d'encre 2


Regarder son assiette, manger les mêmes choses, on ne trouve plus rien de qualité, ou alors à des prix déraisonnables, tout ce qu’on trouve, ne tient pas plus d’une journée sans pourrir, et tous les produits se ressemblent entre eux… Pour pouvoir prétendre à de la nourriture de qualité, il faudrait qu’on fasse tous un potager, mais en avons-nous tous le temps ? Et avons-nous tous la main verte ?

On veut manger vite, on veut vivre vite, pour mieux profiter de la liberté hors du taf, mais on ne profite de rien du tout, car on reste bloqué dans ce système. Ce système qui nous dit de « manger cinq fruits et légumes par jour », ce système qui te dirige ‘’t’as vu à la télé ils ont dit ça’’. Ce même système qui te fait bouffer macdo, kebab, quick, subway, burger king, et toutes les saloperies qui suivent…

« Manger bouger » voici un slogan de taille, quand aux infos on te dit de ne pas faire de sport parce qu’il y a des risques graves. Si on écoute le système via son médiateur, on doit vivre dans nos habitudes, ne jamais s’écarter de l’habitude, devenir des machines, on ne te demande pas de penser, mais de faire. On est des robots, la moindre défaillance et tu seras bannis, on tentera de te reprogrammer, ou alors on te détruira. Tout doit être calculé, tout se passer comme prévu, rien ne doit être laissé au hasard.

Vous voyez la famille type, qui a toujours le sourire, émerveillé pour un rien, la famille heureuse, le père qui travaille pour rapporter l’argent à la famille, la mère au foyer qui sait trop bien cuisiner, les gosses intellectuels et sportifs, une maison type américaine, avec un chien super gentil et super intelligent… Le cliché, ils ont tous les mêmes maisons, le même jardin, la même bouffe, la même télé, regardent les mêmes programmes, ils ont les mêmes appareils électriques…

Vous savez ces appareils qu’on change tous les quatre matins, l’électronique, on surconsomme, on surproduit, on achète, on ne répare pas, on jette, on achète, on jette, on achète, on jette… Ils ne savent pas penser, croient tout connaitre, te font la moral, n’ont aucune envie, ne voient pas par eux-mêmes, sont perdus dès qu’ils sont seuls et sont perdus sans argent et sans télé. Ils sont conditionnés comme ça, ils ne s’en rendent pas compte, ils croient être libre, mais j’en reviendrai toujours au même, ils ne savent pas ce qu’est la liberté, vu qu’ils en ont peur.

La télé, médiateur du pouvoir, la télé les conditionne, la télé le lavage de cerveau par excellence, la télé vous fait tout avaler, vous fait rêver avec des émissions à la con, des trucs dans le genre « l’amour est aveugle », « l’île de la tentation », etc… Vous lobotomise le cerveau avec des trucs genre « secret story », « loft story », etc… Vous donne un semblant de culture gé, je devrais dire une décadence de la culture avec « star academy », « 50min inside », etc… Et en plus, ils te font croire que tu es conscient avec le journal télévisée…

Conditionner à être porté que sur le sexe, le fric, les bagnoles, les jeux vidéos, les films… Et ce sont ces personnes là qui essaye de te donner des leçons, te faire la moral, il te montre du doigt parce que tu lis, tu ne regardes pratiquement plus la télé, tu te branles de facebook, tu joues et écoute de la musique…

Quand vous ouvrez les yeux, vous vous rendez compte que tout s’achète, tout est provisoire, qu’on peut crever du jour au lendemain, baiser la vie, car la vie n’aura pas de pitié avec nous, elle nous baisera au moins une fois, et avant de crever faudra pas regretter et dire ‘’merde je l’ai pas fait’’ ou ‘’merde j’ai rien branlé de ma vie’’.

samedi 10 avril 2010

Comme un air de déprime...


On s'embrasse, on s'enlace, à l'arrière de la voiture, je découvre ta nudité, comme un air de déprime, tu me chevauches, m'embrasse, colle ton sexe contre le miens, te laisse pénétrer, mes mains qui caressent tes fesses, tu sautes sur mon sexe, ces vas-et-viens qui te font jouir, tu t'épuises, mais je continue à te faire procurer du plaisir, tu aimes ça, je passe au dessus histoire que tu te reposes, je t'embrasse, tout en te faisant l'amour...

Les vitres sont pleines de condensation, il fait chaud dans la voiture, et puis on s'arrête, tu es fatiguée, et j'ai joui à mon tour. Tu enfiles ma chemise, tu t'endors dans mes bras pendant que je caresse ton dos, je regarde l'avant de la voiture, un réverbère au loin qui éclaire la route, nous sommes bien cachés dans l'obscurité d'une impasse, d'un lavoir...

Tu somnoles, je détaille toutes les gouttes de condensation formée par notre envie bestiale, la lumière du reverbère passant à travers, je prends un plaisir fou à contempler les détails de la scène...

Je t'aime, t'en rends-tu compte?

vendredi 9 avril 2010

Amphicide...


Splish, splash, splosh...

La chaleur et l'humidité qui reviennent, la nuit, le goudron de la route est un peu plus chaud que la terre...

Splish, splash, splosh...

La lumière m'envahit, la lumière m'éblouie, je ne bouge pas, je suis hypnotisé par sa beauté, je me mets face à toi, je te laisse m'emporter, tu es mon dieu, mon destin, j'aime ta clarté, je te contemple...

Splish, splash, splosh...

Maman, c'est quoi ces bruits?

Splish, splash, splosh...

C'est rien mon chéri, juste des crapauds qui se font écraser sous les roues de la voiture...

PS : 80 000 visiteurs depuis décembre 2006, merci à vous, et vivement la barre des 100 000!

lundi 5 avril 2010

Soirée rêve


« -Je ne peux pas ! dit-elle.
-Mais pourquoi ? dit-il.
-Je ne peux pas, t’es vieux, t’es moche, et merde je mérite un peu de jeunesse ! s’exclama-t-elle.
-Moi, je suis vieux et moche ? dit-il étonné.
-Oui, donc je ne peux pas… acheva-t-elle. »

Je passais par là, par hasard, dans cette chambre, de la moquette rouge, partout sur le sol et sur les murs, une lumière tamisée mais pas trop. Je montais l’escalier qui montait dans la chambre, nous étions à l’étage, j’étais là pour une réparation, j’étais là pour venir voir la cadre, lui tenir compte de l’intervention. Habillé de ma blouse blanche, je ne pensais pas tomber sur cette scène.

Et elle me regarda, son regard si dur et si froid, elle a un caractère de con, j’ai du mal à la saquer… Elle me regarda, et m’interpela :

« -Hep ! Toi là !
-Justement je devais venir vous voir…
-On s’en fout de la réparation monsieur. Viens me prendre sur mon bureau, j’ai envie d’un jeune, et je n’ai pas envie de dormir avec lui. »

L’homme se tourna, il était vexé… Elle se leva du lit, elle était nue, elle était belle, je ne sais pas qu’elle âge elle a, mais elle est super bien foutue pour son âge, un physique de rêve, une poitrine proéminente qui me faisait loucher, des fesses si…

Elle se retourna, remis en place les draps, et autoritairement, elle dit en même temps à l’homme :

« Marc, tu as 55ans, j’en ai 45, j’ai un jeune de 20ans qui veut de moi, je ne vais pas m’en priver, et puis je ne peux pas, c’est impossible entre nous, tu ne me fais pas d’effet ! »

J’étais sous le choc, elle faisait monter en moi une pression qui ne demandait qu’à exploser. Elle me prit par la main, m’emmena dans une salle de bain, dont le carrelage tendait à être entre le rose et le rouge. Elle retira ma ceinture, baissa ma braguette, et me passa deux coups de langue sur le sexe, avant de me faire une rapide fellation pour me donner encore plus envie, ce qu’elle arriva sans problème, l’expérience, ça se voit…

Puis elle m’emmena sur une rambarde en bois, le vide en dessous d’elle, elle appuya ses bras sur la rambarde, tout en restant face à moi, et je l’ai prise, j’ai commencé les vas-et-viens, je lui ai fait l’amour, je l’ai fait jouir ! Et je me suis arrêté, je lui ai dit que ma copine m’attendait, elle était compréhensive, elle me laissa partir…

Je redescendis l’escalier, un pote m’attendait, il me dit « tu te rends compte que ça aurait pu être ta mère ? », je lui ai répondu un simple « mais ce n’est pas le cas… », et ma copine m’attendait, dans notre chambre au rez-de-chaussée… Je n’eus pas le temps de me déshabiller qu’elle fit une fellation…

"Baise-moi, baise-moi autant que je t'ai baisé..."


dimanche 4 avril 2010

Alice au pays des merveilles (2)


Suite à mon article du mardi 4 août 2009, je ne m'étais pas trop trompé sur le fait que toucher à Alice au pays des merveilles n'est pas si simple, bien sur je suis allé au ciné avec la vision de Lewis Carroll, j'ai adoré son bouquin que ce soit Alice au pays des merveilles ou De l'autre côté du miroir, oui parce qu'on a tendance à faire un mixe des deux, et après on dit que c'est Alice au pays des merveilles, alors qu'en fait De l'autre côté du miroir c'est la suite.

Le film aurait pu bien commencer, si ça avait était l'histoire original, jusqu'au moment où Alice doit ouvrir la petite porte avec sa clef sur le guéridon (le fameux Eat me Drink me que j'aime tant), mais passé ce passage là, nous sommes plus dans l'univers cauchemardesque du livre. Les personnages sont trop stéréotypés, merci Disney.

Vouloir faire une suite à Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir n'est pas simple, car il n'y a pas d'histoire, juste des scénes qui se succédent, des scénes qui n'ont aucun rapport entre elles. Là dans le film nous avons une histoire de A à Z, le problème également il n'y a aucune folie dans le film, juste des personnages un peu bizarre, mais sans plus. L'apparition du Jabberwocky était peut-être de trop, car dans le livre on en entend juste parler dans un poème.

Egalement un problème d'incohérence, l'histoire se passe 13ans après l'histoire original, sachant que dans l'histoire original, Alice a 9ans, donc là elle devrait avoir 22ans, mais non elle en a 19.

Des points positifs quand même, nous avons une belle Alice, joué par Mia Wasikowska, une belle australienne qu'on a pu voir dans Les insurgés par exemple. Les voix de Christopher Lee (Le Jabberwocky) et Alan Rickman (La chenille), la reine rouge est jouée par Helena Bonham Carter (Bellatrix Lestrange dans Harry Potter, et Mrs Lovett dans Sweeney Todd), Johnny Depp n'est pas trop mal dans son rôle de Chapelier Fou, mais pas assez déjanté à mon goût...

Les cartes sont imaginés d'une façon proche de ce qu'on peut imaginer de la part de Lewis Carroll, également pour les piéces d'échecs de la reine blanche. Il est bien d'avoir fait ressortir, les valets-grenouilles et valets-poissons de la reine rouge. Le chat de Chesire aurait pu être réussi (tout comme le chapelier et le lièvre) s'ils avaient été vraiment déjantés.

Tim Burton fait un clin d'oeil à son film Sleepy Hollow, quand Alice passe la petite porte (après le fameux passage Eat me Drink me), elle ouvre la porte et voie le monde extérieur, le premier arbre qu'on voit est le fameux arbre du cavalier sans tête de Sleepy Hollow.

J'y suis allé avec une vision de Lewis Carroll, puis une vision de Tim Burton, mais comme je m'y attendais, Disney a tout foiré... Je m'attendais à mieux de la part du réalisateur de Beetlejuice, Sleepy Hollow, Sweeney Todd, Charlie et la chocolaterie, Mars Attack, etc... Disney bride beaucoup trop le film... Eh oui, on ne touche pas aussi simplement à Alice, même quand c'est Tim Burton...