La méridienne verte, une matérialisation du méridien de Paris, pour l'an 2000. La méridienne traverse et coupe la France en deux, de Dunkerque (Nord) jusqu'à Prats-de-Mollo-la-Preste (Pyrénées-Orientale). Pour matérialiser cette méridienne, on a planté des arbres tout le long. Une façon écologique de montrer le passage à l'an 2000.
Une frontière a été dépassée...
Ils ne me reconnaissent pas...
Picasso, et dire qu'il a fait du réalisme et du concret avant de passer au cubisme, surréalisme et abstrait. Plus je me lis, plus j'écris, et plus je me dis que je tombe là dedans aussi... Avec une tâche sur une toile, je montre l'univers, avec une photo, je montre une poussière. De l'infiniment petit à l'infiniment grand.
J'ai toujours détesté le dimanche...
C'est fort intéressant de tomber dans l'oublie par sa propre volonté, parce que je décide d'exister que j'existerai, parce que je décide d'oublier qu'on m'oubliera. Hum, je passe de je à on, je pers la tête là, je n'y crois pas, merde! C'est quoi ce passage débile de l'oublie? Eh oh! Je suis là! Day-O! Me say day-ay-ay o! Daylight come and me wan' go home! Désolé, p'tit bug! Video killed the radio star! Ça me le fait tout le temps en ce moment --'
Mais, c'est difficile d'être oublier...
Parfois, au détour d'un film, dans la pénombre du cinéma, les yeux brillent de nostalgie, de simples lunettes de soleil ne suffiraient pas à cacher la tristesse profonde qui hante chacun de mes pas. C'est difficile de ne pas être reconnu aux yeux de ceux qu'on aimerait, c'est difficile de tenter de faire resurgir le passé, c'est difficile d'être un fantôme à leurs yeux... Est-ce le prix à payer pour un simple rappel?
Et puis plus rien...
Le noir complet, enfin presque, je contemple le paysage assis à l'arrière de la Rover, je contemple pour une fois que je ne conduis pas, elle dort sur mes jambes, elle dort, j'écoute la musique, Mypollux, j'écoute, je pense... Et puis un voile sombre tomba d'un coup sec...
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