dimanche 21 juin 2015

samedi 20 juin 2015

Soleil soleil

Je suis tombé par hasard sur ce clip, où l'on peut y voir un Coluche, sombre, très sombre...

jeudi 18 juin 2015

Tête dans le sable


Je somnole sur la plage, je somnole me laissant bercer par le son de l’océan et par le vent. Le sable est comme un matelas chauffant sous mon corps. L’air iodé comme un somnifère… Peu de gens sur cette plage, peu de gens en cette période. Quelques kitesurfeurs s’aventurent sur la mer malgré tout, et un chalutier au loin, en train de pêcher. Et moi, les cheveux dans le sable, je me repose.
A travers les lunettes de soleil, je regarde les nuages gris : comment ne pas rester insensible devant tant de nuances de gris ? C’était marqué au Goémon...
Je somnole ici, sur cette plage, c’est assez inattendu, je somnole et me laisse envouter par un voile d’images. C’est ici qu’on s’est rencontré…
Je repense à cette appart, les dernières larmes que j’ai coulé, c’est quand je l’ai vu pratiquement vide, inhabité… J’ai pleuré de le voir vide, de le voir sans vie, sans un bruit. J’ai réussi à faire remplacer le vide, par une fumée de cigarette.
Je suis ici, seul encore une fois, à regarder cet océan que j’aime, que je n’ai jamais oublié. Revenir seul, est plus judicieux que de revenir sous la force.
Tu voudrais me faire l’amour sur cette plage ? Mais tu n’es pas là…

Réveille-moi stp…

Mes convers à la main, je marche pieds nus dans le sable, tentant d'ensabler la fourmi... Le vent m’emmène sur nos pas, je danse dessus comme auparavant. Car quand je danse sur nos pas, je sais que ça me donne des ailes, du moins ça me le fait croire.
J'ai l'impression d'être seul au monde, sur une île déserte...

« Bleuuurp »

*Un breton sauvage apparait*

Choix 1 : attaquer
Choix 2 : parler
Choix 3 : capturer
Choix 4 : ignorer

Laissez-moi réfléchir… Attaquer ? Pas d’intérêt… Parler ? Vu le langage, c’est pour la route du rhum, il va donner à manger aux poissons et après il va se noyer, inutile, y’a assez de pollution dans l’eau comme ça… Capturer ? Je vérifie dans mon sac… Pas de pokéball… Choix 4 ! Je continue mon chemin à chercher où le vent m’emmène.
Je me retrouve sur cette place, devant cette porte, à attendre… à attendre quoi ? Que tu sortes la chienne surement ! Pour te faire la surprise que je suis là ! Je suis là, à attendre que tu me sautes dans les bras, la porte est restée de marbre… Elle est même devenue blanche… Je ne comprends pas, la voiture est pourtant là.

Et le chat me suit, comme compagnon d’aventure, je crois qu’il est désormais le seul à me comprendre.

« Tu es à moi… »


PS : A Carnac, on y plante un caillou, ça fait un menhir… T’imagine la gueule de la moissonneuse qui récolte ça ?

mercredi 10 juin 2015

Jublains


Vestige du théâtre

Depuis le temps que je passais à côté sans avoir eu le temps d'y jeter un œil. Je souhaitais visiter cette ville, non pas la ville actuelle... Mais plutôt Noviodunum : la cité gallo-romaine! Ma curiosité m'y a emmené dernièrement.

Après le Colisée à Rome, et le mur d'Hadrien en Angleterre. J'ai pu voir Jublains, une ville perdu en Mayenne, à une dizaine de kilomètres de Mayenne d'ailleurs. Le site offre des vestiges d'une forteresse, d'un théâtre, d'un temple, des termes, d'une demeure et d'une fontaine. C'est assez impressionnant de voir 2000ans d'histoire arriver jusqu'à nous.

Noviodunum est une place forte de l'époque Romaine, du simple fait qu'il y ait un temple, un théâtre, des termes, et il y avait un aqueduc qui permettait de ramener l'eau jusqu'à la cité. Noviodunum ne perdra sa place de grande cité qu'au Veme siècle, au profit de Cenomanorum (Le Mans).

Il y a un côté qui change un peu dans cette visite : on ne visite pas le Moyen-Âge ou la Renaissance à travers des châteaux. On visite l'Antiquité, je trouve ça beaucoup intéressant, on y accorde un peu plus importance, car plus rare.

Ça ne m'empêchera pas de visiter Lassay-les-Châteaux, juste après (qui me démangeait aussi de visiter depuis quelques années). Oui le village de la famille Bélier ^^ Village charmant, qui résume un peu la région : entre la Bretagne et la Normandie!

mardi 2 juin 2015

Espitolaire



Je ne me suis jamais résigné à perdre tout ça, à mettre tout ça aussi simplement à la poubelle. La poubelle c'est bon pour les ordures. Le temps c'est arrêté avec cette dernière lettre. Comme un voyage qui se termine dans les abysses des océans. J'ai retrouvé ce voilier, je l'ai ramené à la surface. L'une des rares choses auxquels je tiens, c'est une part de moi que j'ai mis dans un coffre, une part de nous...

24... il y en a 24! Je le sais, je les ai compté! Je les ai même relu! Un sourire aux lèvres et une larme à l’œil, je me suis souvenu avec nostalgie. Avec ce pincement au cœur, celui que je t'ai donné. J'ai relu ce journal intime qui fonctionne en sens inverse, qu'ai-je pu écrire pour recevoir ces mots en retour? Ces mots m'ont toujours passionné, autant que j'étais passionné par toi et tes envies.

J'ai caché ce qu'il reste de nous, j'ai caché ces mots et cette écharpe dans un coffre. Une part de moi comme un Horcruxe de Voldemort, un coffre avec le même contenu que celui de Davy Jones. Un jour j'enterrerai ce coffre, et je planterai un arbre dessus... Un chêne ou peut-être mieux, un érable!

Dis-lui que je m'excuse, il m'avait offert une oeuvre en pâte à sel. Celle-ci est devenue de la charpie dans le temps. J'ai toujours ses dessins! Tout ça est dans le même coffre, avec Ganesh comme gardien.

J'ai trouvé les mots,
Pour te dire que je t'aime,
Cachés au creux de tes reins.
Qu'importe pour moi si oui, si non,
Si tu m'aimes...
Car, moi je t'aimerai quand même...