Je somnole
sur la plage, je somnole me laissant bercer par le son de l’océan et par le
vent. Le sable est comme un matelas chauffant sous mon corps. L’air iodé comme
un somnifère… Peu de gens sur cette plage, peu de gens en cette période. Quelques kitesurfeurs s’aventurent sur la mer malgré tout, et un chalutier au loin, en train de
pêcher. Et moi, les cheveux dans le sable, je me repose.
A travers
les lunettes de soleil, je regarde les nuages gris : comment ne pas rester
insensible devant tant de nuances de gris ? C’était marqué au Goémon...
Je somnole
ici, sur cette plage, c’est assez inattendu, je somnole et me laisse envouter
par un voile d’images. C’est ici qu’on s’est rencontré…
Je repense à
cette appart, les dernières larmes que j’ai coulé, c’est quand je l’ai vu
pratiquement vide, inhabité… J’ai pleuré de le voir vide, de le voir sans vie,
sans un bruit. J’ai réussi à faire remplacer le vide, par une fumée de
cigarette.
Je suis ici,
seul encore une fois, à regarder cet océan que j’aime, que je n’ai jamais
oublié. Revenir seul, est plus judicieux que de revenir sous la force.
Tu voudrais
me faire l’amour sur cette plage ? Mais tu n’es pas là…
Réveille-moi stp…
Mes convers
à la main, je marche pieds nus dans le sable, tentant d'ensabler la fourmi... Le vent m’emmène sur nos pas, je
danse dessus comme auparavant. Car quand je danse sur nos pas, je sais que ça
me donne des ailes, du moins ça me le fait croire.
J'ai l'impression d'être seul au monde, sur une île déserte...
« Bleuuurp »
*Un breton sauvage apparait*
Choix
1 : attaquer
Choix
2 : parler
Choix
3 : capturer
Choix
4 : ignorer
Laissez-moi
réfléchir… Attaquer ? Pas d’intérêt… Parler ? Vu le langage, c’est
pour la route du rhum, il va donner à manger aux poissons et après il va se noyer, inutile, y’a assez de pollution dans
l’eau comme ça… Capturer ? Je vérifie dans mon sac… Pas de pokéball… Choix
4 ! Je continue mon chemin à chercher où le vent m’emmène.
Je me
retrouve sur cette place, devant cette porte, à attendre… à attendre
quoi ? Que tu sortes la chienne surement ! Pour te faire la surprise
que je suis là ! Je suis là, à attendre que tu me sautes dans les bras, la
porte est restée de marbre… Elle est même devenue blanche… Je ne comprends pas,
la voiture est pourtant là.
Et le chat me
suit, comme compagnon d’aventure, je crois qu’il est désormais le seul à me
comprendre.
« Tu es à
moi… »
PS : A
Carnac, on y plante un caillou, ça fait un menhir… T’imagine la gueule de la
moissonneuse qui récolte ça ?
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