jeudi 12 octobre 2017

Nous n'irons plus au bois

Nous n'irons plus aux bois
Les lauriers sont coupés
La belle que voilà la laiss'rons nous danser
Entrez dans la danse, voyez comme on danse,
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez.

La belle que voilà la laiss'rons nous danser
Et les lauriers du bois les laiss'rons nous faner
Entrez dans la danse, voyez comme on danse,
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez.

Non, chacune à son tour ira les ramasser
Si la cigale y dort, ne faut pas la blesser
Entrez dans la danse, voyez comme on danse,
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez.

Le chant du rossignol la viendra réveiller
Et aussi la fauvette avec son doux gosier
Entrez dans la danse, voyez comme on danse,
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez.

Et Jeanne, la bergère, avec son blanc panier,
Allant cueillir la fraise et la fleur d'églantier
Entrez dans la danse, voyez comme on danse,
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez.

Cigale, ma cigale, allons, il faut chanter
Car les lauriers du bois sont déjà repoussés
Entrez dans la danse, voyez comme on danse,
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez.

Comptine pour enfants, écrite par Madame de Pompadour. Le véritable sens est juste une chanson sur l'interdiction des maisons de prostitutions pendant le règne de Louis XIV.
Attention à ce que l'on chante aux enfants, par exemple Dansons la capucine, ancien chant révolutionnaire...
Bientôt la Marseillaise dans les comptines!
Remarque : à l'époque de Louis XIV, XV ou même XVI, peut-être avant, peut-être après...  Les nourrices masturbaient les jeunes garçons pour qu'ils s'endorment mieux... Alors bon une comptine...

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