Une température trop idéale pour rester au milieu de la verdure. L'occasion est trop belle pour sauter dans cette rivière, et se retrouver les quatre fers en l'air au milieu d'un bouée en forme de pneu.
Sirotant un mojito flottant, le verre est posé sur une crocs d'eau sauvage qui trainait sur la rive quelques instants plus tôt. La brise du vent qui me refroidit, c'est sur ce n'est pas Royan, ni Saint-Malo, mais ça a le mérite de canaliser cette pression.
Un mojito au milieu d'un champ : un peu de musique, de quoi rester tranquille, de quoi danser, et sentir l'herbe encore chaud sous mes pieds, pas de quoi mettre le feu aux hectares. Mais un sourire aux lèvres, je suis dans ma bulle, à rêver, à t'aimer comme si on ne s'était jamais arrachés nos cœurs respectifs. Nos discussions... ton sourire... ta peau... ton corps... ta langue... tout me manque...
Je suis allongée sur la rive, sur cette herbe devenu de la paille au fil des jours. Un mojito à la main, il est une heure du matin, deux heures du matin peut-être. Et je suis là à regarder les étoiles, à penser à toi. C'est un moment comme ça a partager avec toi, un moment à s'endormir, enlacé l'un à l'autre et se réveiller au milieu de nulle part, mais pourvu que je sois dans tes yeux.
Une voiture, à rouler, à chercher mon chemin, à travers la nuit, les routes sont barrées et moi je suis fatiguée, claquée, un peu enivrée... Quelle indifférence, je suis seule, à chercher mon chemin, à chercher cette putain de croix du sud, et pour cause... Un dernier mojito avant de prendre la route, ce n'est pas raisonnable. Et si je me paumais, pour mieux te retrouver?
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