Allongées dans l'herbe, au bord de ces falaises où viennent s'écraser les vagues, la puissance de l'océan. Le fracas de l'eau sur la roche me rappelle que je ne suis rien... pas même une coquillette au milieu d'un plat de nouilles --'
Allongées dans l'herbe, le vent vient me caresser le visage, il pleuviote. Au dessus de ma tête, j'ai de la chance, j'attends ma peine en douce, et puis ça tourne, ça tourne... L’œil me regarde, prêt à m'hypnotiser, prêt à m'embarquer dans un cyclone. L'océan se fera raz-de-marée bientôt. Il ne sera pas assez haut pour me prendre.
Le temps de me réveiller, j'ai rêvé de toi, c'est bien la première fois, il n'y a pas de pourquoi, ou alors peut-être pour contrer mon ange gardien? Tu étais avec ta sœur, je vous croisais, tu as bloqué, j'ai bloqué : dans le regard tout se disait, le bout de nos langues se remettaient à crépiter sans même se toucher. Ça ne se contrôle pas.
La vie sur un radeau avec toi, à m'échouer au bout de la planète, à faire l'amour au dessus de l'océan ou sur la plage, et emmerder les bestiaux qui peuplent les fonds marins. Je veux faire pâlir les méduses d'une nouvelle race...
Je rêvais de toi, et hier je me retrouvais à faire du sport proche de nous...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire