jeudi 27 novembre 2008

Le vol d'Icare


Je m’appelle Icare, prince Grecque, fils de Naupacté et Dédale, inventeur en tout genre, et professeur de Léonard De Vinci. Athénien de renommé, nous avons créé le labyrinthe pour enfermer notre erreur, Thésée le prisonnier ayant tué ce minotaure, Minos nous enferma dans le labyrinthe, sans fil d’Ariane pour s’échapper.

Je m’appelle Icare, et je rêve de voler, pour me libérer de ce labyrinthe, de cette prison qui torture mon esprit et mon père, avec la mort qui rode autour de nous, je rêve de voler et de m’enfuir, ne plus jamais revenir. Je rêve de toucher le ciel et de me sentir libre comme un oiseau.

Je m’appelle Icare, et mon rêve s’est réalisé, j’ai pu voler, j’ai pu devenir le vent, j’ai pu toucher les nuages et les étoiles, j’ai pu aller si haut que mon rêve s’est envolé, en même temps que moi… Je suis allé si haut, que j’ai touché le soleil, je me suis brûlé, et la cire qui tenait mes ailes, a fondu. J’ai eu les yeux plus gros que le ventre, je suis tombé, impossible de me rattraper, je plonge dans les ténèbres…

Je m’appelle Icare, et après avoir connu la terre et le ciel, je vais pouvoir connaître la mer, nager comme un poisson autour de Poséidon, pouvoir suivre les baleines et les requins, voir les tortues et les raies me passer au-dessus de la tête, voir le calamar géant s’enrouler autour de moi, et tenter de me dévorer. Toucher les abysses, au-dessus du monde des enfers d’Hadès, et puis voir les titans emprisonnés par Zeus.

Je m’appelle Icare, et je me suis noyé dans la mer Egée…

dimanche 23 novembre 2008

Coma amor

Le manque de motivation, il n’a plus envie de se lever le matin, le réveil sonne et il l’emmerde, il n’a pas envie de se lever, il est complètement mollusquifier, et il est allongé dans son lit, regardant le plafond. Il n’y a plus rien à regarder sur ce plafond, même pas le trésor qui illuminait ses journées, la flamme de bougie qui allumait le grand feu qui brûlait toute une journée.

Peut-être qu’en regardant ce plafond, il espère qu’il s’écroulera sur lui, lui foutant une grand baffe dans la gueule pour le remettre d’aplomb… Ou alors espère-t-il remettre ce sourire flamboyant au dessus de ses yeux. Peut-être qu’il attend que ce plafond se mette à tournoyer autour de sa tête et qu’il le fasse envoler vers un autre monde. Il attend de surfer sur les étoiles et de danser avec les ombres, non…

Et les démons qui l’entourent, dansent et chantent autour de son lit, il ne les voit pas, mais il sent leurs souffles glaciales. Les démons lui creusent le visage, le rendent fatigué et amaigri. Il attend de revoir en couleur, pour l’instant c’est un monde en noir et blanc qu’il voit, un monde binaire, sans opinion… Et il écoute la pluie tomber sur son velux, il écoute le ciel pleurer sa haine de l’être humain, il écoute sans pouvoir faire quoi que ce soit, il se sent impuissant face à tant de douleur…

Il faut qu’il se lève pourtant, mais il n’a pas envie de commencer une nouvelle journée, les jours lui font la gueule, ils lui crachent dessus sans cesse, il ne sert que de torchon aux nuages, il faut qu’il aille en cours, il n’a plus de motivation, il est fatigué, tant pis s’il arrive en retard, il n’a plus rien dans le bide depuis que le soleil l’a quitté…

Et le miroir lui rend bien son image, il se trouve laid et hideux, une haine de lui. Il voudrait casser son reflet, taper dans se miroir jusqu’à s’en blesser la main. Il a du mal à se regarder dans son miroir, il ne se reconnait pas et se sent complètement inutile. Il n’arrive qu’à soupirer, et vomir sa peine, sans même se rendre compte de ce qu’il est devenu… Il fait pitié aux gens, il fait pitié…

Je ferme les yeux, mais ça tourne toujours…

mercredi 19 novembre 2008

19h44


Un ours avec un short jaune qui court comme un humain devant moi, manquerait plus qu’un sac à dos avec un oiseau rouge sortant du sac, et j’aurais pu dire que c’étais Banjo. Des tâches qui apparaissent sur la route, non je ne tombe pas dedans. Aurais-je des hallucinations ? Non… De simples larmes qui noient mes yeux…

Prendre un ticket de cinéma, s’asseoir dans la pénombre comme on peut s’asseoir dans le tramway, se tenir la main pendant un film, se cramponner à moi et cacher ses yeux sur mon torse quand elle a peur, je me sens son protecteur, durant un film triste tiré d’une histoire vraie, « l’échange » de Clint Eastwood , avec Angelina Jolie et John Malkovich, film que je conseille fortement. L’histoire est dure, mais vraiment touchante, je vous raconte en quelques mots (et n’oubliez pas que c’est une histoire vraie):

Le film montre le combat d’une mère, Christine, pour retrouver son enfant, Walter, disparu un beau jour en 1928, la police retrouvera un enfant et dira que c’est celui de la femme, seulement ce n’est pas son fils, et la police corrompue essaye de lui faire avaler que c’est son fils… Elle mènera un combat contre la police avec l’aide d’un prêtre, mais elle se fera enfermée dans un asile psychiatrique par la police, car elle défi les institutions. Pendant ce temps un inspecteur retrouve un enfant canadien fugueur chez son cousin américain, l’enfant racontera à l’inspecteur que son cousin et lui ont tué des enfants. L’inspecteur croit à une mauvaise blague puis se rend bien compte que le p’tit canadien dit la vérité, il a peur, il a été forcé à tuer. L’inspecteur emmènera l’enfant chez son cousin, pour retrouver les corps et savoir si c’est vrai, il s’est avéré que ce soit vrai. Il y aurait parmi ces victimes le petit Walter. Christine est mis au courant, le tueur est retrouvé et mis en prison, et s’enchaîne deux procès celui du tueur et celui de la police corrompue. Le tueur sera pendu pour avoir tué 17 enfants à la hache. On ne retrouvera pas le corps du petit Walter, peut-être aurait-il réussi à s’échapper… Jamais on ne sera la réponse, et sa mère ne cessa jamais ses recherches.

Et le peu de lumière reflétant les larmes coulant le long de ma joue. Elle embrasse ces perles de pluie, ne veut pas me voir triste, jusque sur le quai de la gare, on s’enlace, on s’embrasse tendrement, et le train passe et ne s’arrête pas, sans remords, et sans pitié… Il ne me la laissera pas dans mes bras… J’attendrai toute ma vie pour te revoir dans mes bras, j’attendrai toute ma vie rien que pour toi, j’attendrai parce que je t’aime…

Et les voyageurs et conducteurs me regardent pleurer, et ne comprennent pas la douleur qui peut emporter un homme amoureux de sa douce… 30h dans un week-end, 108000 secondes, j’ai essayé dans rajouter en vain… Câlins et tendresses, douceurs et sensualités, se quitter alors qu’on s’aime à vie, l’amour est incompréhensible… Je sais que c’est la femme de ma vie, et j’en suis convaincu ! Si seulement j’avais pu arrêter le temps sur un moment où nous nous embrassions, si seulement…

Il semblerait que la nuit soit tombée, et que l’ombre se soit effacée…

mardi 11 novembre 2008

I doser

Se plonger dans un état second, être dans le noir, et fermer les yeux, penser, se sentir tourner, et puis voler... On peut voyager sans bouger de son lit, on sent son corps dans le lit, mais l'esprit est dans les airs, dans les nuages, on voit ce qui se passe à des kilomètres de nous, mais pourtant on sent les sensations de là où l'on se trouve... Oui c'est très bizarre, mais c'est pourtant ce dont je suis capable de faire, quand j'ai envie de voir quelqu'un sans que cette personne le sache. Je le fais toujours durant la nuit, je peux ainsi regarder les gens dormir. Et quand je veux contempler une déesse, je m'assois sur son lit, regardant son visage endormit, et je la regarde, caressant ses cheveux et son visage... Elle ne sent rien ou alors ça la chatouiller et crois que ça la gratte tout simplement. Si la personne n'est pas complètement endormie, elle peut ressentir ma présence sans me voir, et ça m'amuse de jouer comme ça. Et je peux aussi découvrir l'endroit où vivent les gens, avant même d'y être allé pour la première fois. Il faut juste que je me plonge dans mon subconscient... C'est comme si je faisais un rêve réel.

Dernière trouvaille donnant des sensations totalement inattendues, une drogue, qui ne se fume pas, qui ne se boit, qui ne se mange pas, qui ne se respire pas... Une drogue qui s'écoute, et sans conséquence pour nous, créée par une université américaine, ça s'appelle i-doser, en téléchargement sur le net, des sons d'environs 30min ou 1h, donnant diverses sensations selon la "dose" demandée. Le principe est le même que pour moi quand je cherche à voir quelqu'un, on se plonge dans le noir, on ferme les yeux, ensuite il faut du calme, et il faut écouter ces "doses". Et les sensations arrivent au fur et à mesure du son... Je suis en plein testage de cette drogue.

Il faut être plongé dans les sons, vraiment être dans le noir, le calme, et les yeux fermés, et se sentir envahie par ces sons, et puis des sensations diverses (en rapport avec la "dose") se présentent à nous, notre cerveau est stimulé par ces simples sons. On est pris dans une tornade, on voudrait en sortir, et rien de plus simple, il suffirait d'ouvrir les yeux, et d'allumer la lumière. Mais l'envie de continuer est si grande, et puis c'est si dur d'ouvrir les yeux, cette envie de continuer cette "drogue"...

Exemples de sensations : Avec la drogue "Orgasm", au bout de quelques minutes j'avais l'impression qu'une femme jouissait à côté de moi, j'étais en érection et en plus j'avais l'impression qu'on me caressait, je bougeais dans tous les sens dans mon lit, car j'étais bien. "hand of god" m'a fait déprimer bien plus que je le suis en ce moment, au point d'avoir l'impression de crever, un vide à l'intérieur de moi, et rien pour le combler. Je testerai d'autres "doses" du genre "absinthe" "lsd" "opium" "alcohol" ou encore "lucidream" etc...

Cette drogue me rappelle un peu la scène du film "Demolition man" avec Sylvester Stalone, où la femme flic fait "l'amour" avec Sylvester Stalone mais en virtuel, y'avait les sensations, mais c'était pas réel, ça doit surement être la deuxième prédiction de ce film ^^ Car déjà il parlait d'Arnold Schwarzenegger président (et il est tout de même gouverneur de la Californie), et puis maintenant des sensations virtuelles... Alors maintenant est-ce que le virtuel c'est mieux que le réel? Heu... La réponse est déjà toute faite pour moi, bah oui! Vous préférez quoi, un poster de votre fantasme sexuel ou la votre fantasme sexuel en réel avec vous? Bon bah voilà je pense que c'est un peu pareil pour cette "drogue" virtuelle, vaut peut-être mieux une bonne cuite au rhum plutôt qu'une simple sensation...

Une drogue probablement digne de Lewis Carroll...

"I don't like the drugs but the drugs like me..."

jeudi 6 novembre 2008

Soleil immonde


Et le soleil qui me dit merde, me laissant dans cette déprime. Il pleut, il fait gris, il y a encore quelques semaines de cela, le temps m'importait peu, je ne le voyais plus, pour moi il faisait toujours beau, même sous la pluie, le vent et l'orage... Et puis le temps a voulu faire savoir qu'il existait toujours, il a eu raison, j'avais oublié qu'il existait, j'étais aveugle, non, j'avais des œillères que je n'ai pas envie de retirer d'ailleurs...

Et puis la musique et les films qui me disent merde à leur tour, déprimants, noirs et sans pitié... Comme si on vous jetez de la glace au visage, comme si on ralentissait votre corps, qu'on lui planté un pieux de verre dans un cœur de glace, devenir une loque froide et l'impression de ne rien faire pour que ça s'améliore.

S'enfoncer dans une baignoire, couler à pique au plus profond, dans un bain rempli d'eau froide et de glaçons, retenir sa respiration, et du sang partant d'un poignet... Et enfin ouvrir les yeux, voir une tortue ou une raie géante passer au dessus de ma tête... "Allongés sous les vagues, loin des bruits de la plage" comme nous dirait un certain Renaud.

La solitude brise ma voix rauque, la solitude ça ne se décrit pas... Un seul être vous manque est tout est dépeuplé, phrase si connue, mais pourtant si réelle... Le monde devient chaos à ses yeux et la vie n'est plus rose, mais noire. La négligence de se sustenter, la peur de s'endormir et les larmes aux yeux chaque matins, les horloges trahissent le temps, il devient plus long chaque secondes, alors qu'avant il était plus court. Et puis le moindre bruit devient torture de la goutte d'eau, alors que le silence devient torture de l'âme.

L'impuissance devant une dépression, une routine ennuyante qui se réinstalle, comme un virus dans un pc, et avast ne peut pas le supprimer, normal avast s'est désinstallé du pc, il a quitté le vieil ordi pourri et plus assez performant... Les virus rentrent un par un dans le vieil ordi, jusqu'à le détruire complètement de l'intérieur.

Et regarder le sol, seul ami qui nous comprend réellement, et qui tente de nous faire tenir debout, il te laisse marcher sur lui, sans rien te dire, il te regarde triste comme un macadam et joyeux comme une forêt. Et une branche d'arbre ou un panneau te font rappeler qu'il faut toujours regarder devant soi, là où l'on marche, mais aussi devant soi, mais on préfère après une baffe d'une branche d'arbre s'écrouler car tellement plus simple et plus lâche, plutôt que de rester debout et bomber le torse, beaucoup plus dur... Ne plus savoir sur quel pied marcher...

Plus rien n'a de valeur, on ne donne plus cher de sa propre tête, peu importe on essaye pas de la sauver, de toute façon elle ne sera plus sur les photos... Marcher dans l'ombre et peu importe où aller, tu es perdu dans un labyrinthe, et le fil d'Ariane et coupé, impossible de sortir, à moins de laisser un peu de mou, mais les gens rient autour de toi, comme si c'était normal de rester piégé comme le minotaure, ils rient et ne voient pas que ton sourire cache des larmes...

J'ai envie de rouler et de jamais m'arrêter, tout en écoutant de la musique, et voir les paysages que j'aime et que j'ai aimé...

"...t'en fais pas c'est pas la fin du monde..."

mercredi 5 novembre 2008

Danse macabre


Tournent autour du feu, les hommes et femmes dansent dans un rire démoniaque et sans insouciance, la lumière de leurs yeux, deviennent perles de la mort. Les étoiles brillent dans ce ciel sans nuage, chant du moyen-âge, et peur de l'an mille.

Ils dansent, ils chantent, ils boivent, ils baisent, ils fument, ils mangent, ils rient... Une orgie et toujours autour d'un feu de plus en plus grand, de plus en plus brulant, et sortant des flammes de l'enfer, des démons, des esprits et des squelettes, venant danser avec la vie, avec les humains.

Ils se tiennent la main entre squelettes et humains, ils dansent et tournent autour du bûché, d'une femme en train de brûler. Du sang cramé et de la fumée, elle crie sa peine, sa douleur et son désespoir, elle ne sait pas ce qu'elle fait ici, elle meurt sans comprendre ce qu'il se passe, juste victime d'un sacrifice.

Accrochés aux branches des arbres, les yeux rouges des corbeaux regardent cette scène nocturne avec silence, cette danse macabre, de la vie et de la mort, la folie s'emparant de l'homme, cette danse de satan, selon la bible...

C'est lâche de danser avec la mort...

mardi 4 novembre 2008

Les larmes d'un clown


Fumée de cigarette trahie par les lumières tamisées, atmosphère glauque, quelques inconnus qui parlent, et le barman nettoyant ses verres avec un vieux torchon. Des moquettes rouges bordeaux sur les murs, des vieilles peintures réalistes prenant la poussière.

Assis au coin d'un bar, la nuit tourne dans ce verre de rhum. Du maquillage en forme de lévres sur le verre. La main, tenant ce verre, tremble. Le désespoir et l'ennui, du maquillage coulant le long de ses joues, il pleure... Un clown qui pleure seul dans son coin, un clown sans sourire, il noit son désepoir dans l'alcool. Les couleurs vives se tranformant en couleurs sombres.

Il a mal, il a peur, il ne veut plus sourire, il n'arrive plus à faire sourire, il fait pitié à voir, et fait pleurer les gens quand on le regarde. Un clown déchu, sans âme, un corps froid et meurtri... Personne ne peut l'aider et pourtant tous le voudraient, mais il n'en fait qu'à sa tête, impuissance face à la dépression...

Qu'y a-t-il de plus triste qu'un clown qui pleure?

dimanche 2 novembre 2008

Un peu d'égoïsme, malchance et mois de merde

Ca fait pas de mal de temps en temps, même si je déteste ça, enfin bon peu importe, je fais entorse à ma propre règle et je vous merde.

Un don du sang, je sauve peut-être la vie de quelqu’un, oui en attendant que je me reprenne un arbre, ou une biche, en pleine face sans me louper… Une tension de 11.4 et un battement de cœur de 56. « Vous êtes sportif ou dépressif ? » qu’elle me demande… « Les deux » que je lui réponds, elle me regarda d’un air triste… Oui j’ai mal et alors ? On s’en fout…

J’ai décidé de partir en Australie, j’en rêve depuis l’année dernière, mes cv et lm sont donnés, et puis de toute façon peu importe j’irai après le BTS, que je l’ai ou pas, j’irai, et je ne pense pas revenir de suite en France, depuis le temps que je veux quitter ce pays qui me fout la gerbe… J’ai besoin de décompresser. Ma grand-mère revient de ce pays, j’ai regardé avec elle plus de 500 photos, mon dieu, faut que je parte, c’est sur… Qui m’aime me suive ? Personne ? Tant pis…

Et puis un p’tit roman en préparation, un cadavre exquis qui prend forme, entre 50 et 100 pages de prévu, ne croyez pas que c’est si simple...

Ma vitre de voiture explosée au bon matin, youpi…

Sortir de l’argent encore plus qu’avant, me faire plaisir en fringue et en conneries, et le concert d’ACDC, avec Maxou, qui se prépare pour février. Mais sortir de l’argent pour réparer et payer des malchances, je ne crois ni à la chance, ni à la malchance…

Quand à un couteau qui me siffle aux oreilles, pour un simple coca. Lâches et quand on leur tient tête ils rigolent moins… Calme et sanguin, trop calme, même devant un couteau… Je ne baisserai pas mon futal pour ta gueule…

Je ne sais plus où je suis, j’ai envie de m’enfuir, ou d’oublier qui je suis, j’aurais pu mourir deux fois en une soirée, et personne ne s’en serrait rendu compte… Je n’ai pas peur de mourir, mais la douleur me fait souffrir, et je déteste souffrir… On perd espoir, on perd sa religion et la mort est beaucoup plus agréable à la douleur…

Dans quel état j’erre ?