dimanche 23 novembre 2008

Coma amor

Le manque de motivation, il n’a plus envie de se lever le matin, le réveil sonne et il l’emmerde, il n’a pas envie de se lever, il est complètement mollusquifier, et il est allongé dans son lit, regardant le plafond. Il n’y a plus rien à regarder sur ce plafond, même pas le trésor qui illuminait ses journées, la flamme de bougie qui allumait le grand feu qui brûlait toute une journée.

Peut-être qu’en regardant ce plafond, il espère qu’il s’écroulera sur lui, lui foutant une grand baffe dans la gueule pour le remettre d’aplomb… Ou alors espère-t-il remettre ce sourire flamboyant au dessus de ses yeux. Peut-être qu’il attend que ce plafond se mette à tournoyer autour de sa tête et qu’il le fasse envoler vers un autre monde. Il attend de surfer sur les étoiles et de danser avec les ombres, non…

Et les démons qui l’entourent, dansent et chantent autour de son lit, il ne les voit pas, mais il sent leurs souffles glaciales. Les démons lui creusent le visage, le rendent fatigué et amaigri. Il attend de revoir en couleur, pour l’instant c’est un monde en noir et blanc qu’il voit, un monde binaire, sans opinion… Et il écoute la pluie tomber sur son velux, il écoute le ciel pleurer sa haine de l’être humain, il écoute sans pouvoir faire quoi que ce soit, il se sent impuissant face à tant de douleur…

Il faut qu’il se lève pourtant, mais il n’a pas envie de commencer une nouvelle journée, les jours lui font la gueule, ils lui crachent dessus sans cesse, il ne sert que de torchon aux nuages, il faut qu’il aille en cours, il n’a plus de motivation, il est fatigué, tant pis s’il arrive en retard, il n’a plus rien dans le bide depuis que le soleil l’a quitté…

Et le miroir lui rend bien son image, il se trouve laid et hideux, une haine de lui. Il voudrait casser son reflet, taper dans se miroir jusqu’à s’en blesser la main. Il a du mal à se regarder dans son miroir, il ne se reconnait pas et se sent complètement inutile. Il n’arrive qu’à soupirer, et vomir sa peine, sans même se rendre compte de ce qu’il est devenu… Il fait pitié aux gens, il fait pitié…

Je ferme les yeux, mais ça tourne toujours…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Hé bien jeune homme, le froid devrait vous resaisir. Ne pas laisser les ombres cacher la lumière.
Bon courage et zouh, debout !!!

Anonyme a dit…

Je comprends que tu te sentes perdu aprés ce que tu m'as raconté. Mais garde espoir, tu seras pas malheureux toute ta vie.

Anonyme a dit…

aller benjy il faut remonter la pente ca va aller avec le temps . je suis la pour t'aider.tes textes sont toujours aussi beau et touchant.
bisous
carole