jeudi 22 janvier 2009

Bienvenue dans mon parc d'attractions


Bienvenue dans mon parc d’attractions, à la recherche des pièces de puzzle manquantes. Un écureuil faisant la billetterie, devant un espèce de monstre gardant l’entrée du parc… Un chapiteau en plein milieu du parc, peut-être un cirque, où un gorille déguisé en magicien, s’amuse à te lancer des oranges, pour que tu ne puisses pas voir son numéro, avant qu’un ballon gonflable en forme de crocodile, vient grossir jusqu’à exploser sous vos coups.

Quand vient midi, vous pouvez demander à un renard de vous faire des frites, mais attention à l’hygiène de son stand, mais ce n’est pas grave, ça réchauffe et vous remplit le ventre, fermer les yeux car son copain l’hippopotame, avec son tablier tout gras, est pire que lui, pour s’occuper des hamburgers, que vous avalerez par gourmandise. Avant de reprendre votre chemin dans le noir, vous occuper de retrouver vos enfants, en train de regarder des dinosaures, enfermés dans un zoo, derrière de pauvres grilles, l’être humain est inhumain…

Promenez-vous du côté de la lave, une grande tour, vous envois des flammes, évitez-les pour éviter de mourir où d’être brûler, seul le kakatoès peut aller là haut, en marchant super vite. Et dîtes bonjour à votre copain le chaman, qui s’amusait à vous transformer il y a quelques années. Ranger les enfants oursons, dans votre sac pour les ramener à leurs parents. Avant de vous amusez à éclater des cibles dans une soucoupe volante, au milieu d’un fort d’une guerre de sécession, et à tiré sur les cow-boys essayant de vous descendre. Grimper les collines du Colorado, s’amuser à jouer l’équilibriste sur un fil de tyrolienne, amenant de l’autre côté du parc au niveau d’un tipi, avec une belle indienne prête à vous transformer en un camping-car, et refaite vous le parc en van. Amuser vous à tester votre force, sauter le plus fort sur un socle que si vous étiez un marteau, et touché le haut de la jauge. Amusez-vous à tirez des œufs, sur des extra-terrestres qui vous tirent des lasers. Enfin avant de partir, éclatez une grille pour voir l’envers du décor et une soucoupe volante écrasée, protégée par deux zigotos sans cerveaux, qu’une vieille sorcière a enrôlé…

Enfin, en fin de journée, prenez le train et partez pour de nouvelles aventures… Dans l’Atlantide, la préhistoire, une usine polluante, ou encore deux simples montagnes…

dimanche 18 janvier 2009

Paul Watson


Un pirate, un vrai, un comme ceux que j’aime, non pas un tueur, mais un indépendantiste, un animaliste, un justicier. Je vous présente Paul Watson, un canadien d’un pratiquement 60 ans. Il vogue sur son bateau-bélier, à la recherche de tueurs de baleines, il n’est pas diplomate, mais au moins il fait avancer les choses. Il fait ce qu’il faut pour mettre en déroute les tueurs de baleines, fonce dans leurs navires s’il le faut, quitte à se prendre une balle dans le cœur. Lui, et son équipe, ont déjà fait couler la moitié de la flotte des baleiniers d’Islande.

Je n’ai pas vraiment grand-chose à dire sur cet homme, que je mettrais au rang de héros, ou de prophète dans mon cœur, mais je peux juste tirer mon chapeau à ce genre de gars qui se battent pour une noble cause, j’en tire mon chapeau, il tente de sauver des espèces en voie d’extinction. Et il met l’animal au même rang que l’homme, deux arguments qui suffisent à me dire que c’est quelqu’un de bien. ^^ Respect pour ce qu'il fait.


C’est quand je te vois sur les remparts de St-Malo, brandir ton drapeau de pirate?

mercredi 14 janvier 2009

C'est tout ce que j'aime...


La bouffe est si chère en ce moment, qu’on a du mal à aller au restaurant, ou alors quand on va au «restaurant» c’est pour aller dans un truc pas trop cher, c'est-à-dire le macdo, youpi… Vous savez cette chaîne de restaurant rapide, où l’on vous sert des trucs chimiques et très diététiques. Je ne sais pas si vous remarquer comme moi, mais il y a de plus en plus de macdo qui ouvre, et ils sont toujours remplis (bah oui, sinon il ne serait pas ouvert suis-je bête…), à croire qu’il y a de plus en plus de monde qui mange là-bas parce qu’ils n’ont pas les moyens de ce payer un restaurant normal...

Dans un rayon de 30km autour de chez moi, il y a 9 macdo, 4 à Chartres, 2 à Dreux, 1 à Verneuil, 1 à Anet, et 1 à Nogent-le-Rotrou. A croire, qu’on va devenir des gros ricains bien gras, vous savez ils mangent si mal et pas cher, et ils deviennent énormes. Mais il n’y a pas que les macdo, on a aussi les kebabs, les quicks, les kfc et tout les autres trucs rapides qu’on peut trouver et qui ne sont pas très diététiques… Près à se boucher les artères?

Vous voyez il parait que les prix chutent en France. Ah bon? Ah oui pour l’audiovisuel, le ménager, les fringues, etc… Mais pour la bouffe, c’est autre chose… Parce que je me vois mal faire une salade de plasma, la bouffe est devenue limite un luxe, et puis bientôt quand on fera une salade de fruit pour une invitation, on dira «oh une salade de fruit, vous n’auriez pas du, on avait dit tout simple… on se sent bête avec notre boîte de poireaux» (Anne Roumanoff).

Et puis la suite, je la vois comme dans Demolition Man, vous savez le film avec Sylvester Stalone et Wesley Snipes. Quand on ira au restaurant ce sera le macdo, car ce sera la seule chaîne de restaurant existante, et puis on ne nous servira plus notre boisson dans un gobelet en carton, mais dans un verre normal, et puis on ne mangera plus nos frites et notre hamburger avec nos doigts, mais on les mangera dans une assiette, avec nos couverts en argent, comme dans un restaurant chic…

Et puis ce soir j’attaque le film Super Size Me ^^

samedi 10 janvier 2009

Paris-Dakar


La question du jour : Comment s’engueuler sans parler de politique?


J’ai une réponse : parler du Paris-Dakar…


Je vais argumenter mieux que ça, en expliquant ma vision des choses sur cette course, horrible course… Vous allez peut-être que cette course est bien, qu’elle n’est pas horrible, que c’est de l’aventure, etc… C’est clair que de passer dans des villages peuplés par la pauvreté, avec une bonne grosse bagnole bien chère qui pollue, passer devant des hommes crevant de faim et de soif, on passe devant eux l’air de dire «T’as vu ma caisse ? Elle est super chère ! T’as déjà pas assez d’argent pour te payer à bouffer, alors compte pas avoir cette caisse, et salive pas trop pour pas te déshydrater…», c’est vrai, c’est totalement normal. Ils crèvent de faim, et on passe devant eux comme des gros bourgeois, on préfère utiliser notre pognon dans une course débile et dans une télé tout aussi débile pour suivre cette course, plutôt que d’utiliser de l’argent pour nourrir des populations crevant de faim…


Vous allez me dire «Oh mais ils sont habitués… », oui et alors? C’est une raison pour continuer à les laisser crever de faim et continuer cette course d’imbécile? Bah non! C’est complètement égoïste de penser ça! «On ne m’a jamais aidé quand j’étais dans la merde, alors je ne vois pas pourquoi j’irai aider » qu’on m’a déjà répondu, mais c’est d’un égoïsme pas possible en plus… Merci Balavoine d’avoir aidé ces peuples, lui au moins n’était pas nombriliste, malheureusement ça t’en auras couté la vie…


Je continue à affirmer que cette course est vraiment dégueulasse, que c’est une saloperie de course, un vrai virus à guérir et à éliminer… En plus elle pollue…


« 500 connards sur la ligne de départ… »

jeudi 8 janvier 2009

Le clochard


Aujourd’hui l’envie de pleurer m’est revenu à l’esprit, non pas pour l’amour, non pas pour la douleur, non pas pour le malheur, enfin si le malheur, mais pas de moi, le malheur d’un homme, d’un sdf ou d’un clochard, j’ai eu pitié d’un homme, et mon dieu que ça m’a fait mal, vraiment mal… Vous allez pour payer un parking souterrain (celui de la cathédrale de Chartres), un homme barbu, corpulent et de petite taille, ayant entre 50 et 60 ans se tient à côté de la machine à sous de l’état, il vous regarde avec les larmes aux yeux, tenant un petit gobelet pour y mettre quelques pièces. Payer un parking pour son bien être, pour faire attention à notre voiture, notre petit bien personnel, pour surveiller et garer un bout de ferraille, on paye pour notre égoïsme, on n’hésite pas à donner de l’argent à l’état, on n’hésite pas à donner de l’argent à nos chers dirigeants corrompus… Par contre quand un homme crève dans la rue, de faim, de soif ou de froid, là on n’ose même pas le regarder de peur d’attraper la maladie de la clochardise, on n’ose même pas lui dire un simple bonjour, on ne lui prête pas attention, on lui refuse de donner notre aide, on l’exclu de la société... Par égoïsme et par lâcheté, on n’ose pas aider cet homme.

En payant le parking, je n’ai pas pu rester indifférent face à ça, je ne me dis pas que j’ai fait une action héroïque, mais je n’aime pas l’état et je leur donne de l’argent, et lui, cet homme que j’ai envie d’aider et qui me fait pitié, je n’ose même pas lui donner de l’argent… Je n’aime pas l’état, car l’état ne nous aide pas, et donc par conséquent je me dois d’aider un peu cet homme, je n’ai pas fait grand-chose, mais au moins, ça lui aura fait du bien, je lui ai juste dis un simple bonjour et laissé quelques pièces de monnaie, 1,20€ en tout, pour nous c’est rien, mais pour lui? Il m’a dit timidement et peu fort un bonjour et merci en me regardant, il avait les larmes aux yeux, il me faisait pitié j’avais envie de pleurer… Ce n’est pas grand-chose, mais ça lui fait du bien, il se sentira peut-être moins seul dans son cauchemar. L’histoire ne dure quelques secondes pour moi, mais pour lui? Ça fait combien de temps que ça dure? Et ça durera combien de temps? Et les gens, pour leur bien-être et pour leur nombrilisme, ne se soucient même pas de lui, n’ose même pas lui faire un sourire ou lui prêter un regard…

Et je le disais dans l’article précédent mais la télé ne nous montre pas ça, on préfère nous montrer un homme glissant dans la rue, nous dire «attention ça glisse», nous dire «alors il fait froid, donc couvrez-vous surtout, faut pas attraper froid», on préfère nous montrer notre nabot de président qui se touche les couilles en voyage à Katmandou, comme si on en avait quelque chose à secouer, on préfère nous parler des sorties de cinéma, et des nouveaux albums, comme si y’avait pas assez de pub autour déjà… On préfère nous dire que c’est la merde partout dans la monde, sauf en France où tout va bien, la merde ne touche pas la France, c’est bien connu ça reste aux frontières, c’est comme les nuages de Tchernobyl… La merde c’est la même partout, et c’est quand même grave que dans un pays riche, il y ait de plus en plus de monde dehors, dans la rue à demander de l’aide, auquel l’état répond par des pavés dans la gueule…

La France est une putain, la télé en est une autre…

jeudi 1 janvier 2009

Maladie de rêve ou le rêve du malade


Bon ne sachant pas quoi vous racontez en ce moment, je ne suis pas Freud, mais je vais de nouveau vous parler de rêve, et de nouveau je rêve sur le même sujet, ça dure depuis des semaines, laissez-moi vous raconter ce dernier rêve :


Assis dans la cuisine, ta mère et ton frère me parlent, tu ouvres la porte de la cuisine, tu restes fixée sur moi, je reste fixé sur toi, je te dévisage, je te regarde… Oh belle blonde, que t’est-il arrivé ? Tâches de rousseurs, des bosses et des bleus partout sur le corps, serais-tu malade ? Un cancer de la peau ? La peste ? La lèpre ? Que t’arrive-t-il ? Ton corps est déformé, et ton regard plein de douleurs, tu te fringues dans des vêtements amples pour éviter d’avoir trop mal et de souffrir, j’ai mal pour toi…


Ton regard de douleur, je devine que tu es rejetée de tous le monde, tu es pourtant gentille, mais à leurs yeux, tu n’es qu’un monstre hideux, une personne malade, peut-être que tu es contagieuse… Tu pleures, tu ne te sens pas aimée, et pourtant… Moi je t’aime… Je t’ai toujours aimé, et je le prouve en t’embrassant tendrement, tu pleures de plus en plus, tu ne comprends pas que moi je t’aime et pas les autres… Tu me dis que je fais ça pour te faire plaisir, mais non, c’est bel et bien la vérité, je t’aime à point c’est tout, ce n’est pas pour ton physique que je t’aime mais pour ce que tu es, pour ce que tu représentes.


Vous savez quoi ? J’ai toujours peur de m’endormir, d’ailleurs plus ça va plus je m’endors tard…