24... il y en a 24! Je le sais, je les ai compté! Je les ai même relu! Un sourire aux lèvres et une larme à l’œil, je me suis souvenu avec nostalgie. Avec ce pincement au cœur, celui que je t'ai donné. J'ai relu ce journal intime qui fonctionne en sens inverse, qu'ai-je pu écrire pour recevoir ces mots en retour? Ces mots m'ont toujours passionné, autant que j'étais passionné par toi et tes envies.
J'ai caché ce qu'il reste de nous, j'ai caché ces mots et cette écharpe dans un coffre. Une part de moi comme un Horcruxe de Voldemort, un coffre avec le même contenu que celui de Davy Jones. Un jour j'enterrerai ce coffre, et je planterai un arbre dessus... Un chêne ou peut-être mieux, un érable!
Dis-lui que je m'excuse, il m'avait offert une oeuvre en pâte à sel. Celle-ci est devenue de la charpie dans le temps. J'ai toujours ses dessins! Tout ça est dans le même coffre, avec Ganesh comme gardien.
J'ai trouvé les mots,
Pour te dire que je t'aime,
Cachés au creux de tes reins.
Qu'importe pour moi si oui, si non,
Si tu m'aimes...
Car, moi je t'aimerai quand même...
7 commentaires:
Ce blog est la dernière chose qui me reliait à toi. Parce que je n'oublie pas. Parce que je respecte mes souvenirs. Parce que tu ne me quittes pas même si tu m'as tourné le dos. Alors, comment vais-je faire maintenant qu'il a changé de voix ?
Le blog a changé de voix oui, mais ce n'est pas pour autant que tu perds tes souvenirs avec Benjy.
Être "relié" à lui juste par un blog, c'est triste, tu ne trouves pas?
Peut-être dois-tu créer de nouveaux souvenirs avec lui? Le connaissant (certes depuis peu), s'il t'a "tourné le dos", c'est que tu as du avoir un impact énorme sur sa vie et qu'il doit être dans le même cas que toi.
Qu'est-ce que tu entends par "dans le même cas que moi" ?
Que toi aussi, tu ne le quittes pas. Que tu le hantes.
Alors dans ce cas il serait peut-être temps de jeter le voile et de tirer les choses au clair, non ?
J'ai peur que tu ne sois pas prêt. Que tu tombes de haut. Que tu m'en veuilles de ne pas vouloir ce que tu désires. Tu aimes tant pleurer et j'aime tant vivre que j'ai peur de toi.
Pourtant je reste persuadée que tu en tirerais autant de bénéfices que moi, que nous serions enfin libérés. Le temps a fait son oeuvre et nous avons changé. Le temps a fait son oeuvre et pourtant nous n'arrivons toujours pas à parler. A nous montrer tels que nous sommes vraiment. Tels que nous sommes devenus. A devenir deux personnes qui se connaissent et qui arrivent à être sereines l'une à côté de l'autre.
J'hésite à lever mon anonyma. A te laisser la possibilité de voir. En vrai, je pense que tout va encore recommencer. Toi qui refuses que je continue sans toi. Et que tu coupes de nouveau nos contacts. En laissant un long fil qui nous relie malgré tout et qui nous embête, tous les deux.
Je crois que je suis devenue une personne meilleure. Plus patiente, plus compatissante, je n'ai plus peur de manquer ma vie. Est-ce cela suffirait ? Non, je ne le crois toujours pas.
Et peut-être même ne parles-tu pas de moi ? Même si, depuis toutes ces années j'en doute.
Je ne sais s'il te lit :/
Et bien moi je le sais.
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