Nous étions là, chez toi, dans ton appart.
Nous parlions, mangions, buvions dans ton canapé.
Juste une lampe de chevet allumé, une ambiance tamisée.
Et puis je suis parti.
Dans la rue : des arbres, des voitures de garées.
J’ai marché dans la nuit, au pied des réverbères.
Et puis je suis revenu, je t’ai cherché, mais je ne t’ai pas retrouvé et pour cause : tu avais disparu.
J’ai croisé une connaissance commune, une de tes anciennes meilleures potes, ça faisait longtemps, nous étions ravis de nous retrouver.
Elle m’a appris où tu habitais : dans cette même rue, quelques logements plus loin, proche du feu tricolore de l’intersection avec cette autre rue..
samedi 26 octobre 2019
jeudi 12 septembre 2019
Namakubi
Allongées dans l'herbe, au bord de ces falaises où viennent s'écraser les vagues, la puissance de l'océan. Le fracas de l'eau sur la roche me rappelle que je ne suis rien... pas même une coquillette au milieu d'un plat de nouilles --'
Allongées dans l'herbe, le vent vient me caresser le visage, il pleuviote. Au dessus de ma tête, j'ai de la chance, j'attends ma peine en douce, et puis ça tourne, ça tourne... L’œil me regarde, prêt à m'hypnotiser, prêt à m'embarquer dans un cyclone. L'océan se fera raz-de-marée bientôt. Il ne sera pas assez haut pour me prendre.
Le temps de me réveiller, j'ai rêvé de toi, c'est bien la première fois, il n'y a pas de pourquoi, ou alors peut-être pour contrer mon ange gardien? Tu étais avec ta sœur, je vous croisais, tu as bloqué, j'ai bloqué : dans le regard tout se disait, le bout de nos langues se remettaient à crépiter sans même se toucher. Ça ne se contrôle pas.
La vie sur un radeau avec toi, à m'échouer au bout de la planète, à faire l'amour au dessus de l'océan ou sur la plage, et emmerder les bestiaux qui peuplent les fonds marins. Je veux faire pâlir les méduses d'une nouvelle race...
Je rêvais de toi, et hier je me retrouvais à faire du sport proche de nous...
Allongées dans l'herbe, le vent vient me caresser le visage, il pleuviote. Au dessus de ma tête, j'ai de la chance, j'attends ma peine en douce, et puis ça tourne, ça tourne... L’œil me regarde, prêt à m'hypnotiser, prêt à m'embarquer dans un cyclone. L'océan se fera raz-de-marée bientôt. Il ne sera pas assez haut pour me prendre.
Le temps de me réveiller, j'ai rêvé de toi, c'est bien la première fois, il n'y a pas de pourquoi, ou alors peut-être pour contrer mon ange gardien? Tu étais avec ta sœur, je vous croisais, tu as bloqué, j'ai bloqué : dans le regard tout se disait, le bout de nos langues se remettaient à crépiter sans même se toucher. Ça ne se contrôle pas.
La vie sur un radeau avec toi, à m'échouer au bout de la planète, à faire l'amour au dessus de l'océan ou sur la plage, et emmerder les bestiaux qui peuplent les fonds marins. Je veux faire pâlir les méduses d'une nouvelle race...
Je rêvais de toi, et hier je me retrouvais à faire du sport proche de nous...
samedi 3 août 2019
Mojito
Une température trop idéale pour rester au milieu de la verdure. L'occasion est trop belle pour sauter dans cette rivière, et se retrouver les quatre fers en l'air au milieu d'un bouée en forme de pneu.
Sirotant un mojito flottant, le verre est posé sur une crocs d'eau sauvage qui trainait sur la rive quelques instants plus tôt. La brise du vent qui me refroidit, c'est sur ce n'est pas Royan, ni Saint-Malo, mais ça a le mérite de canaliser cette pression.
Un mojito au milieu d'un champ : un peu de musique, de quoi rester tranquille, de quoi danser, et sentir l'herbe encore chaud sous mes pieds, pas de quoi mettre le feu aux hectares. Mais un sourire aux lèvres, je suis dans ma bulle, à rêver, à t'aimer comme si on ne s'était jamais arrachés nos cœurs respectifs. Nos discussions... ton sourire... ta peau... ton corps... ta langue... tout me manque...
Je suis allongée sur la rive, sur cette herbe devenu de la paille au fil des jours. Un mojito à la main, il est une heure du matin, deux heures du matin peut-être. Et je suis là à regarder les étoiles, à penser à toi. C'est un moment comme ça a partager avec toi, un moment à s'endormir, enlacé l'un à l'autre et se réveiller au milieu de nulle part, mais pourvu que je sois dans tes yeux.
Une voiture, à rouler, à chercher mon chemin, à travers la nuit, les routes sont barrées et moi je suis fatiguée, claquée, un peu enivrée... Quelle indifférence, je suis seule, à chercher mon chemin, à chercher cette putain de croix du sud, et pour cause... Un dernier mojito avant de prendre la route, ce n'est pas raisonnable. Et si je me paumais, pour mieux te retrouver?
Sirotant un mojito flottant, le verre est posé sur une crocs d'eau sauvage qui trainait sur la rive quelques instants plus tôt. La brise du vent qui me refroidit, c'est sur ce n'est pas Royan, ni Saint-Malo, mais ça a le mérite de canaliser cette pression.
Un mojito au milieu d'un champ : un peu de musique, de quoi rester tranquille, de quoi danser, et sentir l'herbe encore chaud sous mes pieds, pas de quoi mettre le feu aux hectares. Mais un sourire aux lèvres, je suis dans ma bulle, à rêver, à t'aimer comme si on ne s'était jamais arrachés nos cœurs respectifs. Nos discussions... ton sourire... ta peau... ton corps... ta langue... tout me manque...
Je suis allongée sur la rive, sur cette herbe devenu de la paille au fil des jours. Un mojito à la main, il est une heure du matin, deux heures du matin peut-être. Et je suis là à regarder les étoiles, à penser à toi. C'est un moment comme ça a partager avec toi, un moment à s'endormir, enlacé l'un à l'autre et se réveiller au milieu de nulle part, mais pourvu que je sois dans tes yeux.
Une voiture, à rouler, à chercher mon chemin, à travers la nuit, les routes sont barrées et moi je suis fatiguée, claquée, un peu enivrée... Quelle indifférence, je suis seule, à chercher mon chemin, à chercher cette putain de croix du sud, et pour cause... Un dernier mojito avant de prendre la route, ce n'est pas raisonnable. Et si je me paumais, pour mieux te retrouver?
jeudi 16 mai 2019
Merci qui?
Voilà que m'arrive une belle histoire dans un supermarché :
Je déambulais dans les rayons de mon supermarché préféré, à remplir mon sac de courses, de victuailles diverses et variées pour empoisonner mon corps le plus rapidement possible afin de faire tourner la boutique française et aider les gilets jaunes à avoir du travail : aller au devant d'un futur cancer pour faire tourner la sécu, les médecins, les PFG. Heureusement que l'alcool existe pour brûler toutes les saloperies qu'on bouffe. Tant qu'on aura pas une idée nucléaire pour améliorer ça, on risque de crever de la merde qu'on bouffe (pas bio ou pas...)
Revenons à nos moutons (très bon en méchoui, avec une sauce à la menthe si si...) : je déambulais dans le rayon alcool, quand une femme (elle est bonne la connasse en plus!) m'interpella pour me poser une p'tite question : "Bonjour, je vais aller droit au but : Êtes-vous intéressées pour devenir actrice de films à caractères pornographiques amateurs?" Eclats de rire de ma part, avant de redevenir sérieuse : "pardon? Euh... Non à vrai dire, j'ai un peu plus de classe que ça."
Ai-je une tête à faire du porno? Est-ce parce que j'ai décidé de resculpter mon corps à vitesse grand V (depuis quelques mois) que j'ai attirer son oeil? Sur quoi peut-on juger que je ferais une bonne actrice? J'ai pourtant jamais baiser avec elle, à moins que je ne me souvienne pas (chose improbable).
Pour illustrer ma façon de voir, je donnerai raison à un homme qui aimait les femme, Gainsbourg :
Je déambulais dans les rayons de mon supermarché préféré, à remplir mon sac de courses, de victuailles diverses et variées pour empoisonner mon corps le plus rapidement possible afin de faire tourner la boutique française et aider les gilets jaunes à avoir du travail : aller au devant d'un futur cancer pour faire tourner la sécu, les médecins, les PFG. Heureusement que l'alcool existe pour brûler toutes les saloperies qu'on bouffe. Tant qu'on aura pas une idée nucléaire pour améliorer ça, on risque de crever de la merde qu'on bouffe (pas bio ou pas...)
Revenons à nos moutons (très bon en méchoui, avec une sauce à la menthe si si...) : je déambulais dans le rayon alcool, quand une femme (elle est bonne la connasse en plus!) m'interpella pour me poser une p'tite question : "Bonjour, je vais aller droit au but : Êtes-vous intéressées pour devenir actrice de films à caractères pornographiques amateurs?" Eclats de rire de ma part, avant de redevenir sérieuse : "pardon? Euh... Non à vrai dire, j'ai un peu plus de classe que ça."
Ai-je une tête à faire du porno? Est-ce parce que j'ai décidé de resculpter mon corps à vitesse grand V (depuis quelques mois) que j'ai attirer son oeil? Sur quoi peut-on juger que je ferais une bonne actrice? J'ai pourtant jamais baiser avec elle, à moins que je ne me souvienne pas (chose improbable).
Pour illustrer ma façon de voir, je donnerai raison à un homme qui aimait les femme, Gainsbourg :
mercredi 30 janvier 2019
Un café neige
La neige est synonyme de toi.Cette neige c'est toi.
Cette neige, c'est ma tête sur tes jambes, ce sont tes mains dans mes cheveux.
Cette neige, c'est un café, deux croissants, deux pains aux chocolats, et deux rochers coco.
Cette neige, c'est ton appart, c'est ton sourire, c'est notre amour.
Cette neige, c'est centre ville, ce restaurant, cette boulangerie.
C'est cette image de se réchauffer autour d'un café, à Disney sous un climat hivernal et des décorations de noël.
Cette neige, c'est ma tête sur tes jambes, ce sont tes mains dans mes cheveux.
Cette neige, c'est un café, deux croissants, deux pains aux chocolats, et deux rochers coco.
Cette neige, c'est ton appart, c'est ton sourire, c'est notre amour.
Cette neige, c'est centre ville, ce restaurant, cette boulangerie.
C'est cette image de se réchauffer autour d'un café, à Disney sous un climat hivernal et des décorations de noël.
vendredi 18 janvier 2019
Idéalisme
Ouvrir cette porte dans cette ruelle avec cette mini place. Aller en direction de ces marches, celles où nous nous embrassions comme deux aimants incapables de se séparer. Après quelques cours du soir chez mon psy, je ne commence que maintenant à comprendre petit à petit ce qu'il se passe en moi : la contradiction, l'évasion, l'illusion, la dématérialisation...
Je ne veux pas t'idéaliser, je veux parcourir ma vie avec toi, je veux ce bonheur comme lorsque nous faisions l'amour, je veux ce sourire comme quand nous nous embrassions, je veux cette joie comme ces crises de rire quand j'imite un ver de terre sur le macadam pour arrêter une voiture...
Je me relis, ça me permet de remettre dans mes dires, la colère, j'étais en colère, l'impression de ne pas être écouté, entendu. Comment veux-tu être entendu quand on est exactement pareil. Quand la langue est prête à ouvrir la bouche pour donner la passion qu'elle a, et quand le venin est là entre les dents, prêt à être craché... L'amour est tellement puissant qu'il peut tout ravager par passion...
Pour ma part, la colère s'est effondrée. Tu me manques constamment. Malgré ces paroles ou écrits dures l'un comme l'autre, ce n'est pas pour autant que je souhaite te perdre, ce n'est pas pour autant que je veux envoyer tout ça à la poubelle. J'ai toujours cette envie de bébé avec toi... Ce que je ressens pour toi a bien dépassé tout ce que j'ai pu ressentir pour quiconque en amour, c'est bien pour ça, que mes sentiments étaient dans une montagne russe en très peu de temps, en plus du reste. Et je pense que c'était réciproque : on a besoin de ça, l'un et l'autre... l'un de l'autre...
Tu as remis beaucoup de choses en place en moi, je l'ai bien compris. Tu me fais vibrer rien qu'en y pensant. Hier encore je descendais l'escalier en bois où nous nous embrassions. Je ferme la porte de chez mon psy, pensant te trouver derrière, à me sourire, à m'envoyer tes rayons UV pleine tronche, ouais parce que quand tu me regardais, je bronzais! (si si je t'assure! ^^) Mais maintenant quand je sors de chez lui, il n'y a qu'une place vide. Je n'ai plus qu'à retrouver mon chemin dans le noir.
Et pourtant je sais que ce n'est pas une coïncidence. C'est écrit quelque part, j'en suis certaine...
Me pardonneras-tu? Ne laisse pas cette porte se fermer aussi bêtement que nous sommes têtus...
Je ne veux pas t'idéaliser, je veux parcourir ma vie avec toi, je veux ce bonheur comme lorsque nous faisions l'amour, je veux ce sourire comme quand nous nous embrassions, je veux cette joie comme ces crises de rire quand j'imite un ver de terre sur le macadam pour arrêter une voiture...
Je me relis, ça me permet de remettre dans mes dires, la colère, j'étais en colère, l'impression de ne pas être écouté, entendu. Comment veux-tu être entendu quand on est exactement pareil. Quand la langue est prête à ouvrir la bouche pour donner la passion qu'elle a, et quand le venin est là entre les dents, prêt à être craché... L'amour est tellement puissant qu'il peut tout ravager par passion...
Pour ma part, la colère s'est effondrée. Tu me manques constamment. Malgré ces paroles ou écrits dures l'un comme l'autre, ce n'est pas pour autant que je souhaite te perdre, ce n'est pas pour autant que je veux envoyer tout ça à la poubelle. J'ai toujours cette envie de bébé avec toi... Ce que je ressens pour toi a bien dépassé tout ce que j'ai pu ressentir pour quiconque en amour, c'est bien pour ça, que mes sentiments étaient dans une montagne russe en très peu de temps, en plus du reste. Et je pense que c'était réciproque : on a besoin de ça, l'un et l'autre... l'un de l'autre...
Tu as remis beaucoup de choses en place en moi, je l'ai bien compris. Tu me fais vibrer rien qu'en y pensant. Hier encore je descendais l'escalier en bois où nous nous embrassions. Je ferme la porte de chez mon psy, pensant te trouver derrière, à me sourire, à m'envoyer tes rayons UV pleine tronche, ouais parce que quand tu me regardais, je bronzais! (si si je t'assure! ^^) Mais maintenant quand je sors de chez lui, il n'y a qu'une place vide. Je n'ai plus qu'à retrouver mon chemin dans le noir.
Et pourtant je sais que ce n'est pas une coïncidence. C'est écrit quelque part, j'en suis certaine...
Me pardonneras-tu? Ne laisse pas cette porte se fermer aussi bêtement que nous sommes têtus...
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