Un ours avec un short jaune qui court comme un humain devant moi, manquerait plus qu’un sac à dos avec un oiseau rouge sortant du sac, et j’aurais pu dire que c’étais Banjo. Des tâches qui apparaissent sur la route, non je ne tombe pas dedans. Aurais-je des hallucinations ? Non… De simples larmes qui noient mes yeux…
Prendre un ticket de cinéma, s’asseoir dans la pénombre comme on peut s’asseoir dans le tramway, se tenir la main pendant un film, se cramponner à moi et cacher ses yeux sur mon torse quand elle a peur, je me sens son protecteur, durant un film triste tiré d’une histoire vraie, « l’échange » de Clint Eastwood , avec Angelina Jolie et John Malkovich, film que je conseille fortement. L’histoire est dure, mais vraiment touchante, je vous raconte en quelques mots (et n’oubliez pas que c’est une histoire vraie):
Le film montre le combat d’une mère, Christine, pour retrouver son enfant, Walter, disparu un beau jour en 1928, la police retrouvera un enfant et dira que c’est celui de la femme, seulement ce n’est pas son fils, et la police corrompue essaye de lui faire avaler que c’est son fils… Elle mènera un combat contre la police avec l’aide d’un prêtre, mais elle se fera enfermée dans un asile psychiatrique par la police, car elle défi les institutions. Pendant ce temps un inspecteur retrouve un enfant canadien fugueur chez son cousin américain, l’enfant racontera à l’inspecteur que son cousin et lui ont tué des enfants. L’inspecteur croit à une mauvaise blague puis se rend bien compte que le p’tit canadien dit la vérité, il a peur, il a été forcé à tuer. L’inspecteur emmènera l’enfant chez son cousin, pour retrouver les corps et savoir si c’est vrai, il s’est avéré que ce soit vrai. Il y aurait parmi ces victimes le petit Walter. Christine est mis au courant, le tueur est retrouvé et mis en prison, et s’enchaîne deux procès celui du tueur et celui de la police corrompue. Le tueur sera pendu pour avoir tué 17 enfants à la hache. On ne retrouvera pas le corps du petit Walter, peut-être aurait-il réussi à s’échapper… Jamais on ne sera la réponse, et sa mère ne cessa jamais ses recherches.
Et le peu de lumière reflétant les larmes coulant le long de ma joue. Elle embrasse ces perles de pluie, ne veut pas me voir triste, jusque sur le quai de la gare, on s’enlace, on s’embrasse tendrement, et le train passe et ne s’arrête pas, sans remords, et sans pitié… Il ne me la laissera pas dans mes bras… J’attendrai toute ma vie pour te revoir dans mes bras, j’attendrai toute ma vie rien que pour toi, j’attendrai parce que je t’aime…
Et les voyageurs et conducteurs me regardent pleurer, et ne comprennent pas la douleur qui peut emporter un homme amoureux de sa douce… 30h dans un week-end, 108000 secondes, j’ai essayé dans rajouter en vain… Câlins et tendresses, douceurs et sensualités, se quitter alors qu’on s’aime à vie, l’amour est incompréhensible… Je sais que c’est la femme de ma vie, et j’en suis convaincu ! Si seulement j’avais pu arrêter le temps sur un moment où nous nous embrassions, si seulement…
Il semblerait que la nuit soit tombée, et que l’ombre se soit effacée…
2 commentaires:
Ba alors t'es de nouveau en couple? J'y comprend plus rien ^^ Ce film à l'air super, faudrait que je le vois.
En effet ce film a l'air passionnant et touchant, pas plus que le dernier paragraphe où tu dévoiles tes sentiments en vers ta tendre et douce...tellement bien écrit que l'on s'y croirait.
-Maxou-
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