dimanche 1 février 2009
Bienvenue dans mon cabaret
Bienvenue dans mon cabaret, où un pianiste avec un chapeau troué et déchiré, joue des notes folles sur un piano dans lequel loge un rat. Un verre d’alcool à côté de la partition, manquerait plus que le salon soit peuplé de cow-boy, mais cette époque est terminée. Mais un serveur danse et chante, marchant au hasard, son plateau à la main, une folie l’empare, il sert les quelques déprimés, venu voir le gothisme, le rouge et le noir s’entremêler, le patron quant à lui, nettoie un verre avec son vieux torchon, il regarde ce qui se passe, cette scène complètement morose, il sert un pauvre client, venu noyé sa peine dans l’alcool.
Bienvenue dans mon cabaret, où une femme danse sur scène, dévoilant son corps au peu de public, un couteau accroché à ses bas, prête à le dégainer pour te tuer, juste par infidélité. Elle danse au rythme de la sensualité, et de ces quelques notes de piano. Dans la pénombre, on remarque que les tables sont bien souvent vides, quelques personnes pour admirer la sublime créature qui se dénudant, d’autres encore pour manger un peu tout en se divertissant, et d’autres encore se penchant sur la table en sniffant une poudre blanche, de la blanche neige, faisant couler du sang de leur nez, tout en leur faisant perdre connaissance.
Bienvenue dans mon cabaret, résumons-le à un vert d’absinthe, ouvert dès la tombée de la nuit, jusqu’à l’aube, une fumée suspendue dans l’air, tamisant le peu de lumière, d’un plafond étoilé. A l’entrée de ce cabaret, des putes et des travestis, s’alignent pour aguicher les conducteurs. Et quand l’aube arrive, les portes de cet endroit se ferme, oubliant ce qu’il vient de se passer, pour s’endormir en pleine journée, et recommencer un quelques heures plus tard, dès la prochaine tombée de la nuit…
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2 commentaires:
En lisant ton texte j'imagine un rêve qu'on fait quand on dors mal, rêve ou cauchemar d'ailleurs, enfin cauchemar c'est un bien grand mot.
En ce moment j'ai l'impression de m'endormir dans mes rêves. Ça manque d'énergie, ça manque de sport, ça manque d'adrénaline, ça manque de défi. J'ai l'impression de me refouler complètement, je me nourris et je retourne devant mon pc, quand je m'ennuie je fais autre chose de tout aussi sportif, je prends un tournevis et je bricole; ça me plait bien d'ailleurs; ensuite il m'arrive de prendre un bon bain chaud et de couler dedans comme une grosse loque.
C'est tellement agréable ! MAISS JE VAAIS EXPLOSSEEEEERR ! AAAHHHHH xD J'en peux PLUUUUSSSSS !!!!!!!!!!!
Faut que je bouge, faut que je hurle, faut que je saute d'en haut de la tour Eiffel, faut que je fonce a 115km/h dans les petites rues sans radar, faut que je saute sur place... et je reste sur mon siège. Un jour ma chambre va faire BBBOOOUUUMMMM, ça ne sera pas une experience chimique, ce sera moi qui explose. J'ai l'impression que la quantité d'énergie que j'ai refoulé m'aurait permis de faire 16 fois le tour de la terre.
Et ma grosse pute de frère qui vient en frottant ses pieds devant ma chambre pour la 7ième fois en 10 minutes m'empêchant de me concentrer, pendant que mon père ne se lasse pas de vociférer "on mange" "tu veu de gateau ?" "t sur ?" t'as entendu ?"
Je ne peux pas me défouler, j'encaisse tout ce survoltage je sais pas ou dans mon corps, à en avoir envie de vomir, j'essaye toujours et encore de ramollir ma surexcitation en posant bêtement mes mains sur la table et en écoutant bêtement madame thiebaut dire qu'elle me prend pour un hyper actif en voyant le peu d'hyperactivité qui se dégage de moi pendant que je me retiens déjà tellement trop.
J'ai l'impression de me forcer à me liquéfier et à m'aplatir au sol comme la plus gluante de toutes les guimauves, j'ai l'impression que mes veines vont craquer et exploser.
Vivement dans quelques petits mois que je puisse remonter sur mon vélo sans avoir les mains dans le négatif; besoin d'un peu de puissance, besoin de m'utiliser un peu, d'utiliser mes veines et mon adrénaline...
Des petits moments que j'oublie au bout d'une minute, des petits moments comme la dernière fois dans houdan; je roulais tranquillement depuis environ 20 km, mais ma puissance était là, dans mes veines, j'ai respiré un bon coup, j'ai regardé le rond point, et je me suis lancé a plus de 40km/h debout sur mon vélo; lancé dans le flot des voitures, j'accélérais toujours plus avec toujours ce plaisir de vitesse et de puissance; je rattrapais quelques voitures quand celles ci ont freiné, il fallait s'arrêter : arrêt sur image de quelques secondes dans cette bonne petite course, 10 secondes, la satisfaction qui est toujours là, le cœur à pleine puissance, toujours pas épuisé, et ça repart. La route commence a monter, je respire une nouvelle bouffée tout en sentant une petite poussée d'adrénaline supplémentaire; debout sur mon vélo j'écrase alors de toute mes forces et de toute ma vitesse le pédalier, me propulsant de nouveau a la vitesse des voitures, voyant les trottoirs et les magasins défiler à tout allure à coté de mes yeux... une courte sensation de liberté sans limites d'à peine 1 minute 20, mais tellement agréable...
Ca me manque !!!!!!!!!!! AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!
AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !!
Les pauvres profs, ils vont me détester cette semaine
T'es venu me parler en me disant "sublime créature" ya quelques minutes, je m'inquiètes 2 fois + PTDR
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